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 Quand la parole est inutile.

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2 participants
AuteurMessage
Isil Tinùviel
Misanthrope Canibale
Isil Tinùviel


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MessageSujet: Quand la parole est inutile.   Quand la parole est inutile. EmptySam 12 Avr - 23:17

La salle spacieuse étais remplis d'une musique mélancolique. Juste un fond musicale sans parole, neutre. Le lecteur CD était en route depuis peu. La pièce était plongée dans le noir le plus complet, comme aspirée par les ténerbes. Tous les sièges étaient vides, comme à l'habitude. Durant cette nuit de pleine lune aucun de ses rayons argentés de traversait les fenêtres closes. Les fauteuils délavés mouraient tranquillement dans leur coin. Quant à la scène... Elle était tout aussi vide... Aucun instrument n'y était présent, aucun objet, mis à part ce lecteur de CDs. Au milieu de cette estrade il n'y avait qu'elle, face à un fenêtre qu'elle venait d'ouvrir.

Un seul rayon lunaire était présent maintenant. La jeune fille avait les yeux fermés, comme caressée par cette lumière qui faisait ressortir la pâleur de sa peau. Elle portait un longue robe noire, comme à son habitude. Ses longs cheveux raide et de jais couvraient son visage fin. Un simple mouvement et elle était agenouillée, semblant saluer une ombre irréaelle. Qu'importait. Rien n'as de sens en ce bas-monde. Voilà ce qu'elle penserait sans doute, cette jeune femme agenouillée. Ses yeux étais à présent fermés. Et ses lèvres... Ses lèvres articulaient un voeux, un seul, le premier et sans doute le dernier. Aucun son ne sortit de sa bouche pourtant.

Isil se relevait à présent, un étrange sourire comblant son visage. A partir d'aujourd'hui sa voie ne servira qu'à chanter. A quoi bon parler quand nous ne voulons de personne? Voilà ce qu'elle devait penser... Ce qu'elle pense même, celà est sur. La musique raisonnait à merveille dans cette imense salle. Les notes s'assemblaient tel un immense puzzle... Merveilleuses. Ecartant les bras comme pour enlasser l'invisible la jeune femme se mit à chanter, faisant raisonner sa voie, un sourire ornant son visage.


"-Itsumo Sugoku Jiyyu na anata wa ima
Kono ame no naka donna yume wo oikaketeiruno
Dokokade kodoku to tatakainagara
Namida mo gaman shiterundarou

Hitori demo daijobu to anata mo watashi to onaji
Toomawari bakari dakedo naze ka kono michi ga suki de

Shiawase da to ka ureshii toki wa
Anata no koto wo omoidasukara
Iroazayakana kisetsu wa kitto
Kono omoi todoketekureru"
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Ein
élève populaire
Ein


Nombre de messages : 954
Date d'inscription : 10/08/2007

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MessageSujet: Re: Quand la parole est inutile.   Quand la parole est inutile. EmptySam 19 Avr - 6:56

Enfoui au revers de l'un des deux voilages favorisant à dissimuler une séquence théâtrale, excentré à un angle de la salle, Ein oyait l'amène harmonie exhibée dans la totalité de la pièce, par son écho constant. Harassé de sa journée, il découla au coeur d'une salle de théâtre, la nuit proéminente nimbée par d'abondantes étoiles, était omise sous l'ampleur et le maquillage emmuré de la pièce. De son emplacement, nonobstant l'opacité étalée, les iris du britannique étaient encombrés par le rideau, qui lui octroyait l'impéritie à circonscrire la genèse de la tonalité musicale, indubitablement affable à son audition. Raidi, adossé sur l'un des quatuor muraux, le garçon n'entreprenait à se mouvoir, dans le dessein de ne pas entraver l'engageante mélodie, lui décelant un état neurasthénique comme il ne l'avait jamais éprouvé encore. Son idiosyncrasie bien que très personnelle, savait confesser de l'artistisme et la laisser s'extérioriser comme elle se le devait.

Un anémique bruissement vint le susciter, ponctué par l'embrasure d'un vantail, et le rendre incontestable quant à la subsistance d'une seconde personne non loin détachée de lui; chose qui ne l'apeura pas mais l'adonnait méditatif sur le motif de sa présence, ici. Peu l'importait, Ein n'était exhorté à s'extirper, malgré la fréquence qui le liait aujourd'hui à cette salle, il n'était encore élaboré à s'ôter de là et à étioler promptement les souvenirs qui vinrent l'arborer. Depuis peu, chaque soir, quelle que soit l'heure allouée par un quelconque clepsydre, du moment que la conjoncture exposait une multitude d'étoiles limpides auréolées par une lune notoire, Ein s'escamotait au sein d'un lieu dépourvu de populace dans le simple dessein d'établir une frivole synthèse, importante à son essence. Moeurs s'embellissant quelques fois en pérennité, habile à dégrader un substantielle élément de sa nuit.

Les secondes paradaient, l'esthétisme du son n'agonisait que nonchalamment, aucune lassitude ne n'obtempérait; seulement une linéarité permanente qui vint subséquemment se liserer en union avec un ton seyant, de palabres incoercible mais d'une futilité ésotériques. Le texte étant assurément hermétique pour la somatique du jeune garçon, il avait beau s'astreindre, Ein était dans l'invalidité de détecter l'appellation du texte, n'écoutant généralement que très peu de musiques dans cet idiome. L'écho théâtrale gratifiait l'entièreté de la salle de la voix féminine, dont Ein résidait comme l'unique et esseulé auditoire, de sa tanière il perpétuait à sauvegarder son visage languissant et son agencement immobile. Le chant parachevé, une idée saugrenue paroissienne à ses us vint assener le jeune garçon, une pensée qui ne le laissa dubitatif en raison du tempérament qu'il étarquait. D'une démarche absconse et accorte, son itinéraire fut éphémère et il s'endigua, suffisamment pour être décelable par ses paroles cauteleuses.

"Eh bah... Tu devrais te pendre pour être pourvu d'une voix si abjecte... Je comprends pourquoi tu la pavanes dans une salle vidangée."
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