Enfoui au revers de l'un des deux voilages favorisant à dissimuler une séquence théâtrale, excentré à un angle de la salle, Ein oyait l'amène harmonie exhibée dans la totalité de la pièce, par son écho constant. Harassé de sa journée, il découla au coeur d'une salle de théâtre, la nuit proéminente nimbée par d'abondantes étoiles, était omise sous l'ampleur et le maquillage emmuré de la pièce. De son emplacement, nonobstant l'opacité étalée, les iris du britannique étaient encombrés par le rideau, qui lui octroyait l'impéritie à circonscrire la genèse de la tonalité musicale, indubitablement affable à son audition. Raidi, adossé sur l'un des quatuor muraux, le garçon n'entreprenait à se mouvoir, dans le dessein de ne pas entraver l'engageante mélodie, lui décelant un état neurasthénique comme il ne l'avait jamais éprouvé encore. Son idiosyncrasie bien que très personnelle, savait confesser de l'artistisme et la laisser s'extérioriser comme elle se le devait.
Un anémique bruissement vint le susciter, ponctué par l'embrasure d'un vantail, et le rendre incontestable quant à la subsistance d'une seconde personne non loin détachée de lui; chose qui ne l'apeura pas mais l'adonnait méditatif sur le motif de sa présence, ici. Peu l'importait, Ein n'était exhorté à s'extirper, malgré la fréquence qui le liait aujourd'hui à cette salle, il n'était encore élaboré à s'ôter de là et à étioler promptement les souvenirs qui vinrent l'arborer. Depuis peu, chaque soir, quelle que soit l'heure allouée par un quelconque clepsydre, du moment que la conjoncture exposait une multitude d'étoiles limpides auréolées par une lune notoire, Ein s'escamotait au sein d'un lieu dépourvu de populace dans le simple dessein d'établir une frivole synthèse, importante à son essence. Moeurs s'embellissant quelques fois en pérennité, habile à dégrader un substantielle élément de sa nuit.
Les secondes paradaient, l'esthétisme du son n'agonisait que nonchalamment, aucune lassitude ne n'obtempérait; seulement une linéarité permanente qui vint subséquemment se liserer en union avec un ton seyant, de palabres incoercible mais d'une futilité ésotériques. Le texte étant assurément hermétique pour la somatique du jeune garçon, il avait beau s'astreindre, Ein était dans l'invalidité de détecter l'appellation du texte, n'écoutant généralement que très peu de musiques dans cet idiome. L'écho théâtrale gratifiait l'entièreté de la salle de la voix féminine, dont Ein résidait comme l'unique et esseulé auditoire, de sa tanière il perpétuait à sauvegarder son visage languissant et son agencement immobile. Le chant parachevé, une idée saugrenue paroissienne à ses us vint assener le jeune garçon, une pensée qui ne le laissa dubitatif en raison du tempérament qu'il étarquait. D'une démarche absconse et accorte, son itinéraire fut éphémère et il s'endigua, suffisamment pour être décelable par ses paroles cauteleuses.
"Eh bah... Tu devrais te pendre pour être pourvu d'une voix si abjecte... Je comprends pourquoi tu la pavanes dans une salle vidangée."