encore et toujours la plage (pv qui voudra bien...)

Sayuri avanca vers la limite du sable, et enleva les tongs qu'elle portait aux pieds.
D'un pas leger et delicat, elle posa ses plantes de pieds sur le sable chaud et fin.
Comme elle aimait se contact.
Decidement, elle passait bien plus de temps sur cette plage que tout autre part...mais cet atmosphere, ce climat etait tellement particulier, si different...en ville, elle avait toujours eut cette impression d'etouffement, de piege qui se referme autour d'elle...mais la, l'imencité de l'océan lui donnait une impression de liberté tres bizarre.
certes, certains se serraient peut etre sentis enfermait, oppressait de toute cette eau qu'on ne peut surmonter.
C'etait le coucher de soleil, majestueux, il y avait une lumiere orangée qui donnait a cet endroit des airs feeriques et ireels.
Ce soir la, la jeune new-yorkaise n'etait pas venue courir.
C'etait la premiere fois qu'elle n'avait pas envie.
Elle portait une robe blanche legere et courte, qui voletait dans la brise legere du bord de mer.
Ses longs cheveux noirs etaient detachées et voetait eux aussi harmonieux et souples aux gré de ce petit vent rafraichissant a la maniere d'une scene d'un film aux clichés flagrants...
Elle s'approcha des vagues qui venaient mourir a ses pieds dans un dernier effort, laissant une mince couche d'ecume sur son passage comme signe de son dernier souffle, bien pire que le supplice de tantale, les vagues recommencaient monotones leurs petits manges aux pieds de sayuri.
Elle fit quelques pas, suivant le bord de l'eau.

A vrai dire, elle n'etait pas vraiment d'humeur a s'extasié devant le coucher de soleil ou le remous des vagues...
Elle venait d'avoir son pere au telephone, et ils s'etaient presque insultés...avoir un pere riche et sans aucune affection etait vraiment un cauchemar...il voulait qu'elle rentre...il voulait qu'elle reprenne ses etudes, il voulait qu'elle le represante...en fin de compte, qu'elle change totalement pour ces beaux yeux...et surtout son ego et sa fierté.
En d'autres circonstances, elle aurait bien rit de tout ca, surtout qu'aparement, toute l'amerique etait au courant que sa fille s'etait droguait, avait mal tourné et surtout, avait fait du mannequinat sans son accord...elle aurait tant aimé etre la le jour ou il l'avait decouvert...toute sa petite fierté reduite en morceaux...
mais il l'avait tant degouté qu'elle n'arrivait meme plus a ce rejouir de ces petites piques qu'elle laissait sur son passage et qu'il se prenait sans cesse apres comme une bombe a retardement.

A...il ne s'etait pas mefié que sa plus jeune fille serrait la plus mechante avec lui, mais il fallait aussi se poser les bonnes questions...jamais il ne s'etait remit en cause a aucun moment, comme si il etait infaible...

En fait, elle etait fatiguée, fatiguée de sans cesse se battre, pour lui faire du mal, au fond, c'etait un peu la seule facon qu'elle avait trouvé pour compenser le manque et la peine qu'il lui avait fait.
Mais c'etait rentrer dans son jeu, s'abaisser a son niveau que de faire ca...et si tenter qu'il comprenne...a par sa bourse...il ne comprenait pas grand chose.

La jeune femme secoua la tete, essayant de ne plus penser a lui...elle avait beau tout essayer...il lui gachait la vie...
Du soleil, il ne restait que la faible lumiere orange a l'horizon, dans quelques secondes, la plage serait totalement dans le noir et pour seul compagnon, le bruit des vagues perssistant...
Sayuri s'assit et finit par se coucher sur le dos, regardant le ciel, il ne faisait pas encore nuit, mais il ne faisait plus jour...c'etait un peu ce qu'elle ressentait.
une contradiction qui n'en finissait jamais.
sa vie etait une contradiction permanente et s'en etait fatigant.
Elle calla sa respiration sur le flot des vagues...

Calme absolu, monotonie reposante.

- Allez dépechez-vous mince, on a pas que ça à faire !! Le clip doit être terminé pour ce soir et le soleil va bientôt se coucher. Mince, 20h30 ... On va jamais être quittes. Préparez les lumières ainsi que la plateforme pour les musiciens. Les musiciens ... Ou sont les musiciens ? Reem ?? Mince personne n'est là quand on est prêt ... Allez me chercher Reem et dites aux musiciens qu'on commençe dans 5 minutes et qu'ils ont intérés à très vite réviser leurs partitions car je veux que tout soit nickel et emballé pour ce soir au plus tard !!

En effet, un homme portant un jean un peu démodé, un T-Shirt avec dessus les tropiques et une casquette n'arrêtait pas de crier à d'autres personnes qui étaient en train d'installer une plateforme, les lumières, les décors, etc ... L'homme était barbu et on ne voyait pas trop ses lévres qui frémissaient quand il parlait et il semblait terriblement préssé. Apparement, ils allaient finir de filmer un clip sur une plage mais il manquait encore les musiciens et le chanteur ... Mince, mais ou pouvait-être encore passer le chanteur. L'homme barbu se mit a tourner sur lui-même, ésperant le voir sans vraiment trop bouger car il était occupé en même temps a positionner les différents éclairages etc ...

Quand il eut terminé, l'homme se mit enfin à marcher sur le sable. Il piqua une crise de nerfs sur les musiciens car ils étaient terriblement en retard et il leur demanda de se dépécher de s'habiller et de prendre leurs instruments. Mais le chanteur n'était toujours pas arrivé ... L'homme finit par enlever sa casquette, faisant apparaître son visage chauve et il la jeta par terre puis se mit à taper dessus furieusement. Certaines personnes s'étaient arrétés pour regardr le spectacle qui s'offrait à leurs yeux mais très vite l'homme les vus et leur demanda de faire autre chose que de le regarder.

Enfin, un jeune homme arriva dans la foulée et il semblait terriblement éssouflé. Il devait avoir courut au moins 5 kilomètres avant d'arriver ici. Le producteur se retourna et quand il le vit, il lui saute dessus et lui demanda ou il était et que faisait le taxi qu'il avait envoyé. Le jeune homme répondit très vite qu'il y'avait des bouchons et qu'il ne voulait pas être en retard mais qu'il aurait mieux fallut qu'il reste dans la voiture à attendre. Mais bon, le jeune Reem n'aimait pas être en retard et surtout quand il s'agit de tourner un clip mais bon, pour une fois ca avait changé et le changement c'est toujours mieux ^^

Le producteur lui fit un calin et Reem cherchait plutôt à s'enfuir qu'autre chose. Il se décolla de lui et alla se changer. Il ferma la tente et se dépecha de mettre ses vêtements et de passer un coup de déo comme il avait courru longtemps, il avait transpiré ^^". Il sortit de la tente et mit ses chaussures neuves et monta sur scène. Il regarda le producteur qui lui fit un petit sourire avant de lui fair OK du doigt. Il écria aux ingénieurs d'éteindre les lumières et Reem se placa juste devant le micro. La lumière s'éteignit et le producteur s'écria " Action " et doucement, une guitare commença a jouer :

https://www.dailymotion.com/video/x29w4r_the-gazette-chizuru-pv_music

Quand le clip fut enfin terminé, il descendit de la scène et il vit une jeune fille couchée au loin. Il courut et s'approcha doucement d'elle et dit :

- Bonsoir !! Ca va ?

Sayuri etait perdu dans l'ecoute des vagues qui claquaient toujours...le monde aurait pu s'arreter de tourner, leurs danse semblait ne jamais pouvoir etre interrompu.
Ce calme etait tellement pesant, opressant.
La jeune fille faillit suffoquer mais elle se reconcentra sur les vagues.
C'etait bizarre, tres bizarre...la relativité pensa t'elle.
Elle se rapellait avoir lu un livre la dessus un jour.
Tout est relatif...mais la, dans ce cas la...rien n'y faisait elle n'arrivait pas a relativiser sa relation avec son pere...et a regarder objectivement derriere elle.
En temps normal, elle etait experte en relativation.
Toujours la premiere a etre objective et positive, a essayer de trouver le meilleur en tout...mais la, tout semblait noir sur cette plage.
dans le silence pesant, les vagues agressaient desormais les tympans de la jeune fille.
Elles résonaient dans sa tete sans arret.
Comme un rappel a la realité, une punition.
Elle aurait voulu que ca s'arrete, elle aurait voulu crier STOP mais aucun son ne sortit de sa bouche.
Ses levres etaient seches, elles lui faisaient mal, ça brulait.
Elle les ecarta lentement, la bouce entrouverte, mais elle n'arrivait pas a faire quoi que ce soit.
Comme si son cerveau ne savait plus quel muscle bouger pour parler.
Elle plaqua ses mains sur ses oreilles et se relpia sur le coté sur elle meme.
Ses mains noueaient sur sa nuque.
Elle n'arrivait meme pas a pleurer, elle n'arrivait qu'a s'echouer comme un vulgaire cadavre sur cette plage qui en deux minutes etait passée de paradis a un enfer pesant.
Une seule larme coula sur sa joue pale et reguliere.
Une grosse larme, amere et chargé de ce je ne sais quoi de tristesse.
Quand elle ateignit le sol, cela ne fit aucun bruit, et seulement une petite tache un peu plus foncée sur le sable pendant quelques minuscules secondes.

Tout semblait s'etre arreté.
Sayuri stagnait sur cette plage qui maintenant qu'elle bouchait ses oreilles semblait s'etre enfin aussi arreté pour un instant...un moment, une eternité...

Elle dessera legerement son etreinte, et la, elle faillit presque s'etrangler.
Maintenant ce n'etait plus le remut des invinsibles coureuses et suicidaires des mers qu'elle entendait s'etait un fond de rock.
De la batterie, guitare electrique et basse comme elle avait tant aimé toujours.
Elle ne prit pas la peine de savoir ce qui se passait, le rythme qu'il lui laissé entendre la satisfaisait deja assez.
Les vagues semblaient avoir enfin trouvées un rivale a leur niveau.
Sayuri sourit et s'assit face a l'eau, ses bras entourant ses longues et fines jambes nues et fraiches a cause de la brise.
Maintenant les vagues semblaient danser aux rythme de la musique, et leur bruit inscessant etait presque caché...

la jeune new-yorkaise sourit, ferma les yeux et se laissa bercer.
Elle n'entendait pas vraiment les paroles, seulement des bribes de voix mais la musique, la musique elle l'entendait parfaitement.

Ca lui fit oublier son pere, elle se rapella des concerts a new york dans les hangars, des concerts de grands groupes de rock qu'elle allait voir avec son grand frere...pour rien au monde elle n'aurait raté ca.

Elle avait toujours etait persuadé du pouvoir de la musique.
Merveilleux.
Et comme elle avait commencé, la musique se tut.
Et les vagues reprirent le dessus...
Sayuri soupira, mais le calme ne resta pas tres longtemps, deja, elle entendit une voix derriere elle.
elle ne sursauta pas, et sourit en se tournant vers un garcon.

"bonsoir!! oui oui ca va..."

sa voix s'eteint un peu sur le ca va, qui finit dans un murmure...toutes les chansons ont une fin, et la, c'etait le retour a la dure realité, a son mode binaire en contradiction, a la relativité disparue et a la vie.

"c'est fou comme la nature reprend vite le dessus."

dit elle tout haut avant de rougir.
Elle ne voulait pas le dire c'etait seulement une pensée...comme ca, vraiment, son cerveau etait tres bizarre.

"desolé"

dit elle enfin.
Le garcon n'avait surement pas envie d'entendre les reflexions d'une fille pommée. c'etait sur meme.

» Triste...[qui voudra bien...]
» Une petit arosage...sa fait toujours du bien [PV!!!]