Prend l'air

- Une infirmière? Non! Répliqua Nagini. Non, pas une infirmière...

Elle baissa les yeux et abaissa les manches de son t-shirt sur ses cicatrices, le visage crispée.
Pas une infirmière! Que dirait elle? Elle lui poserait des questions et...

Mieux valait ne pas y penser!
Mieux valait oublier cet incident...ne plus en parler.

- C'est rien Shinichi, je t'assure! Murmura t'elle. Ce n'est que des écorchures...

Elle jeta un regard à ses bras et secoua la tête. Ce n'était pas de simples écorchures! C'était la preuve vivante qu'elle connaissait le secret, leurs secrets...et qu'elle était bien plus qu'une orpheline!

Il la regarda sérieusement

- Nagini ! Si tu refuse de te laisser soigner par une infirmière, alors je te soignerai moi même ! Je t'annonce bien la couleur, je ne te laisse pas mes amis avec des bras en compote !

Dit il, ne haussa pas vraiment le ton.

- C'est pour ton bien, sans ça tu pourras te servir à meilleur escient de tes bras !

Quoi qu'il disais, il ne se sentait convainquant dans ses propres paroles ... Il ne savait pas bien pourquoi, et il recula doucement ...

- Comprend moi ... je ... je ne veut pas te voir blessée, ces blessures te feront plus de mal que de bien Nagini !

Dit il d'un voix qu'il espérait être convaincante, alors qu'elle ne l'était pas vraiment ...

Nagini se contenta de secouer la tête avec fermeté et obstination.

- Shinichi...je ne veux pas voir d'infirmière! Répliqua t'elle. On me demandera ce que j'ai fait! On me demandera ce que j'ai fait, et pourquoi j'ai ses marques! S'il te plais, essaye de comprendre! Tu veux monbien et j'y suis très sensible,vraiment....

Elle leva les yeux vers lui et esquissa un mince sourire, espérant qu'il ne se véxerait pas. Mais elle savait ce qu'elle voulait! Elle avait des idées bien arrêter et un caractère fort.
A nouveau, elle passa une main dans ses cheveux.

- Oh...désolé...

Il posa ses deux mains sur ses épaules

- Mais moi Nagini ! Moi je me fiche de ce qu'il t'es arrivé ! Je me fait du souci pour toi et savoir que tu est tombée ou autre m'importe trop peu !

IL lui sourit, découvrant son caractère fort. Il lui fit le même sourire amicale que d'habitude, pour lui montrer qu'il ne lui en voulait, qu'il préférai qu'elle agisse comme elle le souhaitais.

- Tu n'a pas à t'en vouloir tu sais ... Mais ... je sais, de voir tes bras, j'ai l'impression que tu attends de l'aide que tu ne trouve pas ... Laisse moi te soigner, moi, ou quelqu'un d'autre, qui tu voudras ... Mais ne reste pas dans cet état ...

Dit il, un peu mal à l'aise de dire ça comme ça

Nagini haussa les épaule. Tout cela lui était bien égale, elle n'en avait plus rien à faire...plus rien...

- Soigne moi si tu veux! Marmonna t'elle. Moi ça ne me fais rien d'être comme ça! Ca ne me fais pas mal...

Elle se retint d'ajouter que ses bras était presque cicatriser, mais elle avait que Shinichi lui prouverait le contraire, d'une façon ou d'une autre.
Aussi garda t'elle le silence.

- Arrête de te plaindre, ca ne te grattera plus au moins !

IL lui sourit en la regardant

- Tout à l'heure en sortant du parc, on ira à un endroit où yaura des des pansements et des pommades ... T'inquiète pas je ne t'emmènerai jamais chez une infirmière, tu as ma parole !

Il posa sa main sur son épaule

- Je vais pas te laisser tomber, même si tu tombe

Il sourit gentiment, enleva sa main puis s'assit enfin dans l'herbe. Il regarda le soleil toujours en train de se lever, très lentement, dans le silence du parc

Nagini haussa se tourna vers Shinichi et esquissa une grimace, les sourcils fronçés.
A nouveau, elle gratta ses cicatrices.

- Je t'ai dis que ce n'était rien! Protesta t'elle. Oh, arrête de t'inquiétez pour moi, s'il te plais; j'ai déja connus bien pire que ça, et je m'en suis sortie sans l'aide de personne...

Elle passa la main dans ses cheveux et pendant un instant, son esprit fut envahis par une envie de café noir, si bien qu'elle oublia totalement le jeune homme.
Elle secoua la tête et rejeta en arrière ses boucles brunes.

- Excuse moi...heu...ou en étais je?

Shinichi vit son visage énervé, et recula d'un par peu sûr.
Le fait que les murmures passent directement à un ton plus ferme le surpris, et il n'osa plus rien dire ...
Il l'écouta simplement, sans répliquer, ne voulant plus l'aider si elle refusait sa présence...

Puis, en l'entend perdue, il la regarda, étonné qu'elle parle ainsi après avoir eu un comportement énervé dans la conversation ... Il regarda ses cicatrices et finit par dire, ne voulant plus créer de problèmes :

- Rien, le silence pesais, c'est tout ...

A se moment là, on entendit aucune paroles, simplement des petits bruit alentours, discrets ...