Pratique de théâtre tout seul [privé Tatsuya Yakushi]

Le théâtre est un art qui se pratique souvent en groupe. Rare sont ceux qui pratiquent une pièce tout seul. Souvent ce sera pour un long monologue d'une pièce ou l'unique personnage au centre raconte sa version d'une situation. Par contre, je devais faire exception à la règle car je pratiquais la plupart de mes textes seul. C'est donc ainsi que je me trouvais dans une salle de théâtre vide à répéter un texte du Mariage de Figaro, de Beaumarchais. J'entonnais avec puissance dans la pièce vide les mots de la très populaire tirade de Figaro dans la scène 3 de l'acte 5. Je connaissais cette tirade par coeur pour l'avoir répétée milles fois. Elle était ma préférée d'entre toutes et probablement le plus longue de l'histoire du théâtre. J'étais loin de me soucier que quelqu'un m'observait.

-Ô Femme! Femme! Femme! créature faible et décevante! ... nul animal créé ne peut manquer à son instinct : le tien est-il donc de tromper ... ? Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse; à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie...Il riait en lisant, le perfide! et moi comme un benêt... Non monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie ... ! Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire ; tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs, pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes : et vous voulez jouter ... On vient... c'est elle.... ce n'est personne. La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari, quoique je ne le sois qu'à moitié! Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? Fils de je ne sais pas qui, volé par des bandits, élevé dans leurs moeurs, je m'en dégoûte et veux courir une carrière honnête; et partout je suis repoussé ! J'apprends la chimie, la pharmacie, la chirurgie, et tout le crédit d'un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette vétérinaire! Las d'attrister des bêtes malades, et pour faire un métier contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre : me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans les moeurs du sérail. Auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule : à l'instant un envoyé... de je ne sais où se plaint que j'offense dans mes vers la Sublime Porte, la Perse, une partie de la presqu'île de l'Inde, toute l'Égypte, les royaumes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d'Alger et de Maroc : et voilà ma comédie flambée, pour plaire aux princes mahométans, dons pas un, je crois, ne sait lire, et qui nous meurtrissent l'omoplate, en nous disant "chiens de chrétiens". Ne pouvant avilir l'esprit, on se vente en le maltraitant. Mes joues creusaient, mon terme était échu : je voyais de loin arriver l'affreux recors, la plume fichée dans sa perruque : en frémissant je m'évertue. Il s'élève une question sur la nature des richesses; et, comme il n'est pas nécessaire de tenir les choses pour en raisonner, n'ayant pas un sol, j'écris sur la valeur de l'argent et sur son produit net : sitôt je vois du fond d'un fiacre baisser pour moi le pont d'un château fort, à l'entrée duquel je laissai l'espérance et la liberté. Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce, a cuvé son orgueil ! Je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours; que, sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur; et qu'il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue; et comme il faut dîner, quoiqu'on ne soit plus en prison, je taille encore ma plume, et demande à chacun de quoi il est question : on me dit que, pendant ma retraite économique, il s'est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s'étend même à celles de la presse; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'Opéra, ni d'autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté, j'annonce un écrit périodique, et, croyant n'aller sur les brisées d'aucune autre, je le nomme "Journal Inutile". Pou-ou! je vois s'élever contre moi mille pauvres diables à la feuille, on me supprime, et me voilà derechef sans emploi! Le désespoir m'allait saisir; on pense à moi pour une place, mais par malheur j'y étais propre : il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l'obtint. Il ne me restait plus qu'à voler; je me fais banquier de pharaon : alors, bonnes gens ! je soupe en ville, et les personnes dites "comme il faut" m'ouvrent poliment leur maison, en retenant pour elles les trois quarts du profit. J'aurais bien pu me remonter; je commençais même à comprendre que, pour gagner du bien, le savoir-faire vaut mieux que le savoir. Mais comme chacun pillait autour de moi, en exigeant que je fusse honnête, il fallut bien périr encore. Pour le coup, je quittais le monde, et vingt brasses d'eau m'en allaient séparer, lorsqu'un dieu bienfaisant m'appelle à mon premier état. Je reprends ma trousse et mon cuir anglais; puis, laissant la fumée aux sots qui s'en nourrissent, et la honte au milieu du chemin comme trop lourde à un piéton, je vais rasant de ville en ville, et je fis enfin sans souci. Un grand seigneur passe à Séville; il me reconnaît, je le marie; et pour prix d'avoir eu par mes soins son épouse, il veut intercepter la mienne ! Intrigue, orage à ce sujet. Prêt à tomber dans un abîme, au moment d'épouser ma mère, mes parents m'arrivent à la file. On se débat, c'est vous, c'est lui, c'est moi, non, ce n'est pas nous; eh! mais qui donc ? Ô bizarre suite d'événements! Comment cela m'est-il arrivé ? Pourquoi ces choses et non pas d'autres ? Qui les a fixées sur ma tête ? Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée d'autant de fleurs que ma gaieté me l'a permis : encore je dis ma gaieté sans savoir si elle est à moi plus que le reste, ni même quel est ce "moi" dont je m'occupe : un assemblage infirme de parties inconnues; puis un chétif être imbécile; un petit animal folâtre; un jeune homme ardent au plaisir, ayant tous les goûts pour jouir, faisant tous les métiers pour vivre; maître ici, valet là, selon qu'il plaît à la fortune : ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux... avec délices ! orateur selon le danger; poète par délassement; musicien par occasion; amoureux par folles bouffées; j'ai tout vu, tout fait, tout usé. Puis l'illusion s'est détruite et, trop désabusé... Désabusé... ! Suzon, Suzon, Suzon ! que tu me donnes de tourments ... ! J'entends marcher... on vient. Voici l'instant de la crise!

Je venais de terminer sur les derniers mots du monologue lorsque j'entendis des applaudissements non loin de moi. Je me retournai vers le bruit et remarquai la présence d'une fille qui m'applaudissait avec enthousiasme, au deuxième rang, siège 10, je crois. Je me sentis gêné un peu d'avoir fait ça devant elle, mais surtout de ne pas avoir remarqué sa présence. Il faut dire que lorsque je joue, c'est difficile de se concentrer sur autre chose que le texte. On est comme complètement absent du moment. Seul le personnage nous habite le temps de la pièce. Dans cette salle vide, j'étais Figaro et non Søren Pedersen.

-Ah... vous m'avez entendu ... Vous m'en voyez confus. Je m'attendais à être seul dans cette pièce. Vous voyez, je ne fais pas partie de la troupe de théâtre personnellement, mais ce monologue est mon favori et je le répète souvent ici pour toujours m'en souvenir par coeur. Un peu comme un musicien qui rejoue sa pièce favorite pour être certain de s'en rappeler. Vous connaissez cette tirade ? En fait, je demande plutôt si vous avez appréciez !

Je descendis de scène pour aller la retrouver. Cela me donna le temps de l'observer discrètement. Elle était fort jolie, il allait sans dire. Je ne l'avais jamais vue avant. Peut-être était-elle nouvelle, peut-être pas. Il y avait tellement de monde dans ce pensionnat, comment savoir qui est nouveau de qui l'est pas.

C'est qu'elle a tout de même de la culture. Ce n'est pas tout le monde qui sait apprécier une tirade de la sorte. Les gens qui lisent la pièce préfèrent souvent passer à la scène suivante. Mais ceux qui la connaissent sont ceux qui la préfèrent. Évidemment, il y a tant de monologue comme tels qu'on pourrait apprécier. Elle me dit son nom, qui est Tatsuya. Un prénom adorable pour une fille de bons goûts, ce n'est que chose naturelle après tout.

-Vous pouvez m'appeler Søren, à moins que vous préfériez Figaro, lui dis-je avec un sourire. Nul besoin de vous sentir embarrassée, je prends toujours bien le temps d'observer quelqu'un à qui je parle. Question de détails. Chaque chose a son importance. Je peux vous parler de la beauté de vos yeux sans savoir leur couleur exacte, ce qui me ferait tourner en rond sur mes mots, mais sachant qu'ils sont verts, je peux aussi vous dire qu'ils brillent tels des émeraudes.

Le jeune homme se présenta sous le nom de Soren. Tatsuya lui rendit son sourire alors qu'il lui demanda si elle préférait le nommer Figaro.

Je pense que votre propre prénom fera l'affaire malgré que vous vous fondez bien dans le personnage

Puis celui ci remarqua son embarras, ses expressions étaient-ils si expressifs aux yeux des personnes qui l'entourent? Dorénavant il faudra qu'elle apprenne à les cacher. Surtout en présence de garçon qui aurait l'idée de profiter d'elle, sait-on jamais. Pourtant Soren lui semblait fort sympathique même si s'était mieux de se méfier, en effet cela faisait même pas une minute qu'ils papotèrent ensemble pour la première fois qu'il lui faisait déjà du char avec la beauté de ses yeux. Ce qui, automatiquement, la fit rosir un petit peu. Elle détourna alors son regard pour ne pas qu'il remarque enfin elle espérait

Mer...merci, balbutia-t-elle gênée

Mais cela reste tous à votre honneur d'observer les personnes autour de vous, tous le monde le fait dont moi. C'est naturelle je pense...

Mais qu'est-ce qu'elle racontait, vraiment il faudrait mieux qu'elle ne tarde pas et aille directement à la bibliothèque

-Naturel, oui, mais pas inné chez tout le monde. On peut regarder sans voir, si vous me comprenez. Certains peuvent se dire "cette personne est vraiment attirante" sans savoir vraiment pourquoi. Et pour les compliments, les meilleurs sont ceux qui sont vrais et justes. Or, la beauté n'a d'égal que celui qui la remarque et l'admire. Sans quoi, la beauté n'a plus raison d'être. D'autant qu'on sache bien ce dont il est question. Donc en fait, vous n'êtes pas belle tout simplement parce que vous êtes belle, mais plutôt vous êtes belle parce que vos yeux verts brillants vous mettent en valeur, vos cheveux de noisettes sont envoûteurs et votre corps suffirait à séduire quiconque.

Décidément, je n'étais pas tout à fait sorti de mon rôle ... Soit elle allait devenir rouge pivoine, déjà qu'elle avait détourné son regard pour masquer, bien évidemment, un plaisir certain dont ses joues témoignaient par le petit teint rosé qu'elles avaient prises, soit elle prendrait la porte de sortie la plus près et éviterait toute nouvelle approche à mon endroit, pensant que je suis une sorte d'obsédé ou un truc du genre... Peu favorable comme deuxième option ...

Les paroles de Soren donnait l'impression qu'il était toujours dans la peau de son personnage, Figaro. Ou était-il toujours ainsi? Ces compliments envers Tatsuya affluèrent toujours avec une note de philosophie en prime. Cette dernière essaya de retenir sa rougeur malgré ces quelques efforts vain. Qu'est-ce qu'il cherchait à faire en lui disant cela? Etais-ce le faites qu'il soit toujours Figaro qui le mettait dans cette état? Pour essayer de d'étendre l'atmosphère, Tatsuya lui demanda:

Figaro serait-il le fantôme de ce théâtre? Aurait-il prit possession de vous?

Elle sourit timidement tous en restant toujours assise à sa place. La jeune fille voulait malgré tous apprendre à le connaitre. A par la surveillante qui l'avait accueillit lors de son retour elle ne connaissait personne. La seule personne qu'elle avait vraiment appris à connaitre était Lary. Il fallait donc qu'elle apprenne à s'ouvrir aux autres personnes. Alors pourquoi ne pas commencer par Soren

Je pris place sur un siège près d'elle. Pas celui d'à côté, car cela aurait fait une approche trop intimidante. Je ris à sa remarque. Elle me fit réaliser que les belles paroles étaient bien, mais elle ne menaient pas à grand chose quand on ne fait aucune approche que celle-là.

-Pardon, je m'emporte un peu ... c'est difficile de sortir d'un personnage quand il nous tient tant à coeur ! Au fait, on peut se tutoyer? Je vouvoie par politesse envers les demoiselles de bon goût, mais ça crée une certaine barrière entre les deux personnes lorsqu'on le fait, n'est-ce pas? Au théâtre, il est coutume de se vouvoyer, car les gens des périodes classiques du 15e et 16e siècles faisant comme ça, mais de nos jours, ça n'a plus vraiment coutume... Pardon, je parle beaucoup. Trop sûrement... Pardon aussi de te faire rougir à un tel point ... bien que ça te va vraiment à ravir cette couleur rosée sur tes joues. Ah la la ... encore un compliment. Excuse-moi encore, c'est difficile de résister.

*Estupido >.< Ta gueule et arrête de te prendre la tête...

Tatsuya se mit à rire à son tour, Soren avait donc du mal à sortir de son personnage, pas étonnant quand on aime quelque chose s'est toujours dure de s'en dépêtrer. Puis il lui demanda si s'était possible de se tutoyer

Bien sur que l'on peut et je trouve que s'est mieux. Comme tu le dis sa enlève une certaine barrière qu'instaure le vouvoiement

Elle pouffa de rire encore une fois dût à sa remarque sur le faite qu'il parlait beaucoup, même trop parfois. Il sortit aussi un compliment une nouvelle fois. Le faisait-il exprès ou étais-ce naturelle chez lui?

Excuse moi j'ai tendance à rougir facilement... mais merci...

Voilà, elle ne savait pas quoi dire d'autre. C'est vraiment embêtant d'être aussi timide!

Elle avait un petit rire mignon. Elle était charmante en fait, même si elle semblait très timide. Mais en même temps, ça lui donnait beaucoup d'attraits.

-Ne t'excuse surtout pas parce que tu rougis. Au moins, ça me fait croire que ce que je te dis ont un effet. Et puis, ça te donne un charme fou ton teint rosé. Enfin bref, qu'est-ce que tu faisais ici à m'observer? Pas que ça me dérange, mais je me demandais plutôt ce que t'avait amenée ici.

Décidément, elle me plaisait bien. Elle était amusante, séduisante, gentille, douce et belle comme une fleur délicate.

-Ha la bibliothèque. Lieu de milles arts et archives de milliers de parcelles de l'Histoire du monde. En tel lieu n'est permis que le goût de la culture et la fantaisie!

Je me tus. J'avais fait cette mise en scène seulement pour la faire rire un peu. Elle me demanda si j'avais eu l'idée de me produire sur scène. Elle me trouvait doué, c'était un plus. Et il semblait qu'elle eut interprétée Suzon elle-même auparavant.

-Oh, tu jouais Suzon? Drôle de coïncidence qu'on se rencontre alors que chacun de nous avons joué le rôle des deux amoureux. En fait, j'ai déjà fait du théâtre alors que j'étais encore au... heu au lycée vous dites par ici je crois. Par chez nous on dit le secondaire en fait. En tout cas, je n'ai jamais joué Figaro personnellement, mais j'en ai fais assez pour comprendre que j'avais du talent que mon professeur ne semblait par reconnaître. Ça m'a un peu découragé du théâtre, tu vois. Je vais peut-être m'y remettre, je ne sais pas. Ça me manque, c'est certain, mais en même temps, j'en avais un peu marre de jouer toujours les rôles secondaires quand j'ai le potentiel d'être au centre de la pièce. Enfin, je ne sais que trop pourquoi je te dis ça, puisque ça ne doit pas t'importer vraiment ... En tout cas, ça te dit d'aller prendre un café, ou un thé si tu préfères ! Je ne bois pas vraiment de café comme tel, mais ça serait préférable qu'être ici dans une salle de théâtre noire et complètement vide. Surtout qu'on pourrait se faire surprendre. On est pas censé être ici sans motif. Bref, tout ça pour dire, ça te plairait si je t'invite à dîner?

-Je ne suis pas grand amateur de Stephen King car je n'ai jamais vraiment lu un de ses livres. Je suppose que je devrais. À moins que tu ne me dises que c'est complètement nul évidemment! Et rien ne sert d'être doué en théâtre pour l'apprécier. Juste s'assoir et regarder des acteurs jouer des rôles bien connus est aussi bien que de regarder un film au cinéma en fait. Enfin... et si on allait prendre ce café ? Je n'ai rien à faire aujourd'hui et ça me ferait plaisir de sortir un peu, surtout aussi bien accompagné!

Je lui souris et lui pris la main pour l'entraîner à l'extérieur de la salle de théâtre. Il y avait beaucoup de cafés sympas en ville et plusieurs restaurants de bons goûts. Il restait à trouver celui qui plairait le plus à Tatsuya.

Ces livres sont sympa mais c'est dure de se mettre dans le bain mais bon... C'est pour tous ceux qui aime vraiment tous ce qui est étrange

Puis Soren lui prit la main pour l'attirer à l'extérieur mais Tatsuya la retira automatiquement, sans savoir trop pourquoi. Se devait être un automatisme chez elle qui pouvait être embarrassant quelque fois. Cependant, elle lui fit un petit sourire pour le caché. Elle préférait mettre en place une barrière avec lui et pour être franc elle l'aurait mit avec n'importe quel garçon qu'elle aurait rencontré

Je te suis, dit-elle tous simplement

Ils se dirigèrent alors tous les deux aux café de l'angle

[hj: suite ICI]