Il faisait beau. [Pv Akira]

Il lui sembla que le temps s'arrêtait, retenait son souffle. Quelle délicieuse sensation. Ce sentiment d'être hors du temps, isolées, mais tous les deux si proches.
Nouveau frisson. Tout son corps, qu'il pensait pourtant maîtriser à la perfection, était secoué d'une émotion qu'il avait du mal à comprendre; cette sensation à la fois chaude et froide, de retenu fiévreuse, tout en étant d'un calme vertigineux.

Il sentit les doigts de Jein frôler son bras, pour remonter et caresser ses cheveux. Il sourit intérieurement. Ses propres doigts avaient saisi une des mèches de Jein, jouant de manière distraite avec ses cheveux soyeux qu'il avait eut tant de mal à attacher l'instant d'avant. Comme quoi, tout pouvait basculer d'un instant à l'autre.

Ils s'éloignèrent, et Akira, par provocation, plongea son regard d'un gris brumeux dans ceux plus bleus de Jein. Ce qu'il vit le ravi.
Mais déjà, à peine avait il rompu le baiser qu'il avait de nouveau envie de capturer ses lèvres. Cette fille était une drogue è_é. Il fallait la dénoncer aux autorités pour la déclarer dangereuse !!
De plus, le jeune aristocrate était des plus possessif. Aha. Que quiconque vienne troubler l'instant qu'il partageait avec la jeune fille, et.... et quoi ?? Il ferait un match de catch dans la gelée de groseille ?? Naan mais nan qu'allez vous imaginer...
Il se contenterai de lui botter les fesses avec ses nobles pieds. Muhaha.

A la remarque de la bourgeoise, il prit la mouche, faisant mine de l'ignorer avec un port de tête princier et un regard aiguisé qui aurait transpercé quiconque se serait aventuré à le croiser. I aurait aimé retrouver une voix d'un froid polaire, mais sa gorge était loin de charrier des glaçons, encore secouée d'une certaine chaleur intense.

"Si c'est comme ça..."

On sentait que cette nature, cette façade de glace n'était pas loin; mais en regardant Jein, c'était une autre histoire. Tenant toujours sa main, il se leva à son tour, cueillir des cerises jumelles.
D'un coup d'oeil furtif, il regarda Jein. Hautaine ou bien chaleureuse, il n'aurait su dire comment il la préférait. Elle était, dans tous les cas, d'une beauté ravissante.

Ah si. Il savait comment il la préférait. Entre ses bras. Muhahaha. Il venait de faire d'elle sa chasse gardée. Mais rien d'avoué, à présent. Non, chacun ne démordrait pas de sa fierté. On ne dirait rien, tout serait implicite. Tout deviendrait alors ce jeu compliqué, douloureux, mais tellement jouissif, où le moindre geste est calculé, retenu, en une douce torture. Guetter le moindre de ses gestes, un battement de cil, un haussement de sourcil, un regard, une invitation.

Il glissa alors un petit fruit entre les lèvres de Jein, effleurant à peine sa bouche de ses doigts, avant de juste glisser ses doigts sur son menton.

"Pour me faire pardonner mes vols éhontés.

Il la regarda avec douceur, malice, amusement, et un peu d'arrogance aussi. Comme toujours. Cette étincelle de vanité ne s'éteindrait elle donc jamais ??
A nouveau, il vint l'embrasser, ses lèvres teintées du jus de cerise; ses doigts effleurant toujours sa joue. De son autre main, il serra un peu plus les doigts de la jeune fille.
C'était un tricheur, il venait lui voler la moitié de la baie. Encore. Il était décidément incorrigible !

Debout côte à côte, c'était encore autre chose. Akira était encore plus sublime de sa grandeur et de sa silhouette trop bien découpée. Son regard qui se baissait vers la jeune fille lui procurait une nouvelle dose de petits tremblements. La fréquence d'émotion, depuis quelques temps, montait d'un coup.

Akira s'approcha d'elle pour lui glisser une cerise dans la bouche, la lui refermer, puis l'embrasser à nouveau, tiens donc. Tout avait gout à la cerise et à la douceur. Mais.. c'était en même temps trop intense pour être doux.
Mais la fréquence d'électricité pouvait encore monter. Jein était à ce moment menée par une pulsion désireuse et amoureuse qu'elle n'avais jamais connu, et qui prenait l'entière possession de son corps.

Elle s'approcha encore du grand jeune homme, tout en continuant à tenir le baiser fruité. Elle glissa sa main gauche sur son épaule, puis sur la taille. La cerise venait d'être avalée, le noyau tomba, Jein rigola légèrement en aspirant rapidement du jus de cerise qui coulais un peu d'un coin de ses lèvres.

"Oups. C'est que ces créatures rouges nous rendent sales."

Ils étaient si proches à présent. Pas encore collés, juste séparés de quelques centimètres...

Jein était dans une sorte d'extase inconnue de la sensation, de la vision et du temps. Tout était allé tellement vite... tout avait été si imprévu. un rêve perdu qui se réalise du jour au lendemain. Oui, parce qu'au milieu des boeufs, trouver cet amour là étais presque entièrement impossible.

Elle avais décidément très chaud. Elle sentait son coeur battre au bord de sa peau, respirait plus intensément. Avait-elle en ce moment du dégoût d'elle même? Non, apparemment ces réactions incontrôlées étaient normales et obligatoires. Une sorte de document de confirmation à l'épreuve de l'amour véritable.

La fille aux yeux perles parcouru le torse d'Akira de deux doigts.

"Et il n'empêche que.. un lord n'a pas le droit d'être beau comme ça. Normalement, un Lord, c'est laid. Je ne comprends pas."

Voix de fille enfantine et capricieuse qu'elle n'adoptait pas d'habitude. Comme quoi la femme pouvait se laisser aller au jeu de la bêtise.
Elle plongea ses yeux dans la couleur de ceux d'Akira... enfin, d'un oeil, parce que admirer autant l'un que l'autre ses deux yeux était impossible, à moins de loucher à l'envers, ce que Jein ne savait pas encore vraiment faire.

Quelle sublimité. comment pouvait-elle en être arrivée là? Après avoir attendu si longtemps, confinée derrière sa peau de sage fille aux traits rasant la perfection. Akira se révélait être tout: la beauté, l'humour, la grandeur, la maturité, la classe, et le mystérieux en même temps.

Jein sourit, puis baissa les yeux, posa sa tête contre le haut du torse d'akira.

".. je te remercie de m'aimer, Lord. En espérant que c'est bien réel."

Que venait-elle de dire? Tellement submergée par l'émotion qu'elle en perdait sa capacité d'expression. C'était idiot vu comme ça, mais elle ne réalisait pas encore que c'était encore mieux que dans ses pauvres rêves recherchant l'idéal.

Etait-ce lui qui s'était rapproché d'elle, ou était-ce elle qui en avait prit l'initiative ? Peut-être les deux. Après tout, il n'était plus sûr de rien. Son esprit était calme, et le cours de ses pensées était uniquement occupé par le charmant visage de Jein. Cela faisait battre son coeur de manière insupportable, mais tellement agréable.
Il se sentait submergé par cette émotion tumultueuse qui ne cessait de l'agiter, poussé par le désir ardent de la sentir sur ses doigts, de la savoir près de lui. Et tout ça en montrant la plus grande assurance et la plus grande fierté. Si c'est pas la classe ça.

Le Lord était venu se promener pour chasser des idées. Au début, il avait pensé que Jein lui ferait oublier tout ça. Au contraire, il y avait plus pensé qu'avant. Mais maintenant, ses cogitations intempestives avaient disparues.

A la remarque de Jein, il répondit avec suffisance, comme toujours :

"Peu importe, tu es toujours aussi jolie"

Hmmf. Crâneur, va ! Il n'avait de cesse de vouloir goûter ses lèvres, qui étaient plus enivrantes que n'importe quelle liqueur de cerise.
Il supposait que de toutes manières, cela était prévisible depuis longtemps, et que même, cela n'aurait pu finir que comme ça, depuis l'instant où il l'avait rencontrée.
Il bénissait ce jour où il avait voulu fuir la foule pour s'enfuir dans le parc, et que par hasard, il avait croisé une jeune fille hautaine aux haussements de sourcils méprisants et mémorables.

Akira ne croyait pas au hasard. Dans un cas pareil, cela ne pouvait exister. La probabilité pour que deux purs produits de la haute société se retrouvent dans un pensionnat de prolétaires au Japon devait être quasiment nulle. Et quand bien même fussent ils envoyés tous deux par hasard, le nombre de chance pour que ce soit lui qui l'accueille à son arrivée... Non, décidément, le Hasard n'existe pas.

Le jeune aristocrate fut surpris par la remarque de Jein à propos des Lords. Tout en la gardant près de lui, il la toisa d'un regard impitoyable :

"Il n'y a rien à comprendre, mademoiselle Sae, vous êtes dans l'erreur : un Lord, c'est cruel. L'apparence physique n'a rien à voir dans ses fonctions."

Ode à lui même, du style, "oh que je suis beau" ! XD
Jein posa sa tête contre son torse, et prononça des paroles qui firent plus que le surprendre. Son cœur manqua un battement. Il resserra son étreinte autour du corps un peu frêle, mais harmonieux, de la jeune fille.
Il posa ses lèvres sur ses cheveux, sur le haut de son front, avec une tendresse toute nouvelle, mais toujours avec assurance.
Il murmura, comme pour se rassurer lui même :

"Je t'aime."

Elle le remerciait, mais il ne pouvait faire que ça. C'était dans l'ordre des choses. Les jolies filles sont faites pour être aimées, que voulez vous !
Il aimait la serrer contre lui, se perdre dans la masse argentée de ses cheveux.

Ca avait un autre niveau que les passades des dindons et des gorilles. Mais il n'avait pas besoin de penser à ça. Il avait juste à profiter de la douce chaleur de Jein.

On descend en plongée sur la Terre. Vision globale de l'Afrique, surmontée par l'Europe, on tourne vivement à droite, direction pays asiatiques. On pique rapidement, des paysages à couleurs chaudes se rapprochent, on traverse des nuages annonçant déjà par leur forme les habitants qui grouillent là dessous. On reviens à l'horizontale, tout défile très vite, jusqu'à un endroit sans nuage. De loin, enfin, un panneau "pensionnat", un peu abîmé, penchant vers le rose. On passe à travers la haute barrière, on vire à droite, à gauche, zigzaguant à travers un grand parc. On croise une masse informe et trop musclée, on passe à travers sa chair, l'herbe et les fleurs défilent, on aperçoit un groupe de trois filles discuter en rigolant, on passe à travers une bouche trop extériorisée et pleine de gloss abondant. On va un peu plus loin, vers l'arrière. Le terrain monte un peu. De loin, on distingue un arbre, à droite, et, séparé de deux mètres environ, un banc, à gauche. On distingue dans l'arbre des cerises, sous l'arbre, deux personnes sur lesquelles dansent doucement des morceaux de rayons de soleil passés à travers les branches de l'arbre. Deux personnes abordant une façon peu commune, ou du mon différente des autres personnes, de se montrer leur affection. La fille, de trois quart à nous, la tête posée sur le torse du garçon, un bras autour de sa taille et l'autre main sur sa nuque. Le garçon, presque de face à nous, la tête penchée sur les cheveux extrêmement blonds de la fille, resserrant son étreinte, murmurant quelque chose.

Je t'aime. Il venait de lui dire je t'aime. Jein sentit ses lèvres s'étirer pour la première fois en un drôle de sourire indescriptible. Se tête étais vide de tout, seulement remplie de toutes les arrivées de messages nerveux émotionnels extrêmement intenses. Une larme fut construite, remontait doucement au bord de l'oeil, Jein, toujours souriante, essaya de contrôler sa chute en un clignement de paupière.

Le jeune corps concentré d'émotion resserra son bras autour du buste de son partenaire, releva doucement la tête une fois que la trace de larme était sûre de ne pas être distinguée.
Visage tendre, angélique sans doute. Elle lui déposa un léger baiser sur les lèvres, puis se blottit encore contre lui. Vint lui chuchoter à l'oreille les deux mêmes mots qu'Akira avait murmuré. Lui caressa le dos, d'un geste lent et délicat.

Elle voulu que ce genre de câlin intense dure jusqu'à ce qu'elle s'endorme dans les bras du jeune homme. Mais il fallait un peu pigmenter le tout.

Pour changer, la jeune fille attrapa une cerise, la plaça avec soin entre les lèvres d'Akira.

"tu viens de me voler une moitié de cerise, mais puisque je t'aime bien, je t'en offre une entière. Continue d'être sage et je t'en offrirai encore une dernière." dit elle avec une voix légère de Maman Gâteau Alsa.

Sans doute loin d'être la dernière, oui. M'enfin.
Jein tourna dans les bras d'Akira, afin de se mettre de dos à lui. Lui prit une main avec ses deux siennes, la déploya, un d'un doigt, s'amusa à parcourir ses phalanges en passant par le creux de sa paume.

"Je ne sais pas lire les lignes de la main, mais je peux constater que les tiennes sont très bien entretenues"

Dit-elle d'une voix tendre.

C'était donc ça le bonheur. Sentant le corps d'Akira juste sur son dos, il semblait à Jein Sae que son passé ignoré et trop monotone disparaissait en un tourbillon comme s'il n'avait jamais été en vie un jour.

Elle l'aimait. Elle venait de le lui dire. Oh, bien sûr, beaauuucoup de filles aimaient le Lord...et le détestait dès qu'il les remettait à leur place par une de ces petites phrases cinglantes et glaciales dont il avait le secret.
Mais, elle, c'était différent. C'était celle qu'il tenait entre ses bras, qu'il serrait contre lui.
Il resserra un peu plus ses bras autour de sa taille et de ses épaules, enfouissant sa tête dans ses cheveux blonds.
Allons, allons, milord, vous vous oubliez là... Oui, mais peu importe, tant qu'il l'avait près d'elle.

C'est étrange tout de même, comment l'hypocrisie des choses fait que, d'un instant à l'autre, la situation peut basculer. Car tout à l'heure, il badinait avec Jein sur un ton un peu guindé. Et là il la tenait entre ses bras, embrassait son front.

Hmm... Un peu cliché tout ça, mais tellement bon. Au moins, il l'avait pas violée dans la douche, comme de nombreux animaux autour d'eux. De la même, le petit sourire qui ne semble pas vouloir partir de son visage pourrait sembler niais. Ou alors complètement possessif. C'est plus ça, d'ailleurs. Son coeur lui crie de la garder près de lui, de l'embrasser encore. Parce qu'il qu'avec elle il n'aura plus à se torturer l'esprit à la recherche de souvenirs flous, de courir après la reconnaissance de son père. Il aura un soutient pour affronter le regard de sa mère, tendre mais tellement cruel lorsqu'elle voit son père à sa place. Qu'il n'aurait plus besoin de chercher à exister pour son père, puisqu'il existait pour elle. Oui, elle était bien réelle, masse chaude et douce entre ses bras.

Si on avait dû faire un film à l'eau de rose cerise sur leur rencontre - il ne serait d'ailleurs jamais allé voir un tel navet, mais puisque cela lui arrivait...- il aurait bien vu ça sur une jolie musique. Pas de violon, nan. Un air de piano, enjoué et chaleureux.
Ca changeait des soupes insipides que la radio vous assenait à longueur de journées, et sur toute forme de support, le "yeah yeah yeah baby I love you no no no no" XD

Il croqua la cerise que Jein venait de lui offrir dans sa grande bonté.

"Merci maman...Mais je ne sais pas si j'arriverai à être sage longtemps... Mais je vais faire un effort !"

Et pour la remercier, il glissa ses lèvres dans son cou.
A son plus grand regret, la demoiselle se tourna, appuyant son dos contre son torse. Mince, comment allait il l'embrasser maintenant ? Mais il avait le clair sentiment qu'il n'arriverait pas à dicter sa loi à Jein. Quoi qu'il leur advienne, l'avenir s'annonçait dès plus amusants.

Elle prit sa main, et commença à faire courir ses doigts le long de ses lignes. Akira se mordit la lèvre. Il avait un point faible, qu'il n'avait jamais au grand jamais révélé, à quiconque. Ca brisait totalement la légende...mais... Il était chatouilleux. Oui oui. C'est ridicule, il faut bien l'admettre XD Mais il était chatouilleux. Aussi se mordit il la lèvre pour ne pas se retirer vivement des chatouilles de Jein.
Mais non, ne révélons rien, rien du tout !!

Un éclair de regret passa dans ses yeux gris. Ah c'est vrai, il lui avait pas dit son demi mensonge. Oui, il était Lord, sauf que... c'était un enfant illégitime, et non reconnu. Mais bon il était Lord quand même hein ! è_é
...Il serait bien assez tôt pour lui dire.
Il caressa le bras de Jein, et dit avec amusement :

"Mon Dieu, si tu commence à remarquer et noter tous les petits détails et petites manies... Tu es un agent des renseignements généraux ou quoi ? Tu m'as séduit uniquement pour me piéger ?"

Il referma alors sa main sur les doigts de Jein, et posa un léger baiser sur sa joue. Pouvait pas faire mieux, dans la situation actuelle.

Pause calin =^^=
Pause tout court d'ailleurs. Ouais, mettez le jeu en pause. Pouce, comme disent les gosses. Arrêtez le temps, s'il vous plait !

C'était quand même étrange. Même si Jein avait trouvé Akira bien plus intéressant et majestueux que les autres à leur rencontre, jamais elle n'avait osé imaginer pouvoir être serrée dans ses bras un jour. Elle avait jugé Akira comme l'un de ces êtres faisant parti de l'inaccessible. Et là voilà qui trouvait la réponse à la question qu'elle s'était toujours posée: étais-ce aussi bien que ce qu'on imaginait quand ça se matérialisait?

Elle n'aurait pas imaginé que c'était carrément mieux. Son imagination l'avait trompée. Elle était de la gnognote à côté de ce que Jein étais en train de vivre.
Oui, leur comportement auparavant spécial contribuait maintenant à une scène assez clichée. Mais peu importe. C'était très bien.

Elle sentit bizarrement le corps d'Akira se crisper un peu alors qu'elle lui parcourait la main de son doigt fin. Son visage afficha un sourire qu'Akira ne pouvait pas voir.

"Oui, je veux tout savoir sur le Lord Akira Inushiro, au nom des primitifs de cet établissement qui te jugent comme un cas spécial et qui t'observent comme un étranger de l'espèce vivante."

Elle savoura son baiser sur la joue, se retourna pour adresser un sourire complice à Akira et se serrer par la même occasion contre lui.

"Je leur ai déjà rédigé mon rapport: Pas assez moche pour être normal... des yeux bleus gris semblants à des saphirs cristallisés... ce qui est évidemment horriblement anormal... un corps fin et grand... pas de graisse qui pend, pas de pellicules.. des cheveux en trop bon état. Non, cet animal est décidément trop immonde pour continuer à vivre sur cette Terre."

Elle lui sourit encore une fois d'un regard pétillant, lui déposa un bisou sur la joue. Reposa sa tête sur lui.

"Mais j'essaierai de remettre la date de capture à plus tard. Parce que je t'aime bien un peu quand même."

Qu'est ce que c'était mignon et un peu naïf. Que l'amour rendait papillon! Mais il était bon malgré ça de goûter une bonne fois à cet état d'extase.

Jein releva la tête, et son regard passa une nouvelle fois sur le pansement d'akira. Sa main monta caresser son cou, sans passer dessus. Sa douceur en rajoutait à sa perfection. Etait-il aussi chatouilleux dans le cou? (Mouahaha)

[désolée pour le temps de réponse, j'avais quelques chats à fouetter !]

Akira passa une main dans les cheveux de Jein, à mi chemin entre un geste tendre et celui affectueux par lequel on ébouriffe la tête d'un gamin.

"J'espère qu'ils te payent bien, pour mener ton enquête."

Le retour du sourire sarcastique. Evidement, évidement, le jeune Lord ne pouvait pas avoir fondu totalement pour se transformer en guimauve informe et mièvre. Non, il avait toujours à porté de main sa fameuse carapace de glace et de verre pilé.

"Vous lisez trop de romans de science-fiction, mademoiselle... Je suis un homme tout ce qu'il y a de plus naturel."

Malgré ses paroles, son ton était teinté d'une telle fausse modestie que c'en était honteux. Mais non, rien, pas une pointe de gêne ne se montra sur son visage pâle. Il arborait, bien au contraire, une telle expression d'assurance et d'orgueil que c'en était insupportable pour bien des gens. Mais pas pour Jein, apparemment. Il vola un nouveau baiser sur ses lèvres, léger et rapide.

"C'est vraiment trop aimable de me laisser ma liberté encore un peu, même si je me ferai bien capturer, rien que pour voir de quels artifices tu userai pour me mettre en cage !"

Rien que pour ça, il serait bien parti en courant se cacher et attendre qu'elle le trouve ! xD
Il eut également à nouveau de fuir. Les doigts de Jein étaient d'une extrême douceur mais... MON DIEU IL NE SUPPORTAIT PAS ! TT ... Il fallait avoir des nerfs d'acier pour supporter une telle caresse. Si celle-ci avait été plus affirmée, il l'aurait endurée et aurait peut-être même savouré. Mais là, non... C'était la pire scéance de chatouille qu'on lui ait jamais assenée.

Il se dégagea alors des bras de la bourgeoise, et grimpa sur le banc, la regardant de haut, les bras croisés dans un air de suffisance insolente.
Ouf, sauvé.

"Tu veux tout savoir, mais il va falloir creuser, ma chère ! Gratter et grapiner, je ne dirai rien, même sous la pire torture !"

...En lui, une petite voix déclara :"même sous les chatouilles ?" et son moi intérieur blêmit. Hm. C'était dans des cas comme ça qu'on mesure la force de ses convictions è_é

Jein, caressant le cou d'Akira, sentait qu'une chose n'allais pas. Il paraissait d'un coup un peu crispé, et cette situation gênante se confirma par un bond d'Akira sur le banc. Et le voilà qui était placé haut, ce qui donnait libre cours à sa pleine arrogance.
C'était étrange de l'aimer ainsi, mais il était si beau, et sa carrure justifiait tant son caractère hautain qu'il y rayonnait. Les autres à coté paraissaient comme des asticots mous et humides sur pattes. En fait, il avait été évident, dès le premier regard, que Jein Sae allait fortement apprécier monsieur Akira Inushiro. Ce qui était fait, malgré le fait qu'ils se connaissaient depuis si peu... Et, comme c'était bien prévu, elle ne réalisait pas encore que cet être adrénaline pour son coeur lui était à présent complètement accessible, ou presque.

Creuser, même sous la pire torture.. Mais Jein venais de bien deviner qu'il ne résistait pas aux caresses trop effleurantes au niveau des zones sensibles. Elle fronça les sourcils en un sourire démoniaque (mouahaha.. heu bon ) Et s'apprêtait à surgir sur le banc quand soudain, une espèce de pâté blanchâtre tomba d'une branche, sur une épaule d'akira, semblait-il.
Jein écarquilla les yeux de surprise, puis se réserva la découverte de la nature du pâté avant d'éclater de rire. Elle finis sa montée majestrale de banc, puis pencha les yeux sur ce qui semblait être du rejet de pigeon sur une épaule de Lord.

"Haha, que la nature est bonne avec les Lords trop odieux" Rigola Jein sur une voix diabolique mais complice.

Elle s'approcha encore d'Akira afin d'examiner attentivement la chose patueuse. Puis leva la tête avant de se recevoir une seconde jetée de pâte sur le nez.

"Ah là, ça va mal se passer avec l'arbre"

Mais elle plissa les yeux pour apercevoir l'origine de cet écoulement fort malvenue à ces moments de jouissances amoureuses.

"Nom d'un yaourt, c'est un gâteau en putréfaction"

L'absurdité de la situation la fit rire. Elle vint embrasser vivement mais tendrement son partenaire de salissure au gâteau pourri, le pris par la taille. Se pencha, très amusée, vers le morceau de berk, afin de sentir son odeur.

"Apparemment, il s'agit d'une agression au gâteau au citron. Pas de chance, je n'aime pas le citron périmé."

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