Rencontre inattendue (PV Calcite)

Il était à peine 13H et Ishimoto traînait déjà dans les couloirs, juste après le déjeuner. Il avait juste fini son plateau qu'il avait couru dans les couloirs pour embêter les pions: il savait bien qu'il n'avait pas le droit d'errer sans but dans les couloirs. Cependant, un groupe d'élèves se promenait lui aussi dans les couloirs. Histoire d'attiser encore la fureur des pions, il se dirigea vers les chambres des filles. Celles-ci étaient toutes fermées. Cela n'empécha pas Ishimoto de toquer à une porte. Quand une fille lui ouvrit, il s'éria par surprise:

"Calcite! Quelle chance!"

Calcite était tranquilement en train de lire sur son lit un livre qu'elle avait emprunté à la bibliothèque. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas lu un livre de ce genre (héroïc fantaisie, son préféré), elle s'était donc dit, qu'au lieu de sortir, pour une fois, elle allait apprécier, le confort intérieur de sa chambre. C'est pourquoi elle commença à grogner quand quelqu'un frappa à la porte. Lune, qui s'était assoupi sur le haut de l'armoire, leva la tête, et balança sa queue.

- C'est bon j'arrive...

Elle était quand même assez surprise que quelqu'un frappe à la porte. Elle ne connaissait pas beaucoup de personnes dans ce pensionnat (et elle avait de la chance de pouvoir dire que ces seuls amis étaient de vrais amis), ça n'aurait pas pu être non plus la fille avec qui elle partageait cette chambre. Cette fille ne rentrait aps beaucoup dans cette pièce, Calcite l'avait vue deux fois : la première quand elle était arrivée et qu'elle cherchait une chambre, la deuxième c'était quand elle était rentrée de la plage vers 6h00 du matin (elle l'avait trouvée endormie, mais elle n'avait pas tardée à se réveiller disant qu'elle devait y aller...), en tout cas elle ne se souvenait plus de son nom. De toute façon, elle ne se posait pas de questions, car elle n'était pas embêtée...
Bref, c'est donc à contre-coeur qu'elle posa son livre, en prenant soin de marquer la page, et se leva pour aller ouvrir. Elle n'eut aucun regret d'avoir ouvert, quand elle vit le jeune homme qui se tenait sur la porte et qui poussa une exclamation en la voyant.

- Ben, ça alors... Ishimoto ! On peut dire que tu as de la chance toi !

Elle n'avait pas envie de le laisser là sur le pas de sa porte, mais elle n'avait pas non plus envie que l'on croit des choses...
"De toute façon, il n'y a personne", se dit-elle.

- Tu veux entrer, ou tu ne fais que passer me voir ?

Il fit un tour d'horizon en regardant dans le couloir. En voyant le pion qui arrivait, il s'expliqua:

"Euh... je veux bien entrer, j'aurais des démélés avec la justice si je reste ici... Attends."

Sur ce, il se cacha dèrrière le mur de la chambre de Calcite car le surveillant, ne l'ayant heuresement pas encore vu, commencait à s'approcher. Il sourit à Calcite en chuchotant:

"Drôle de facon de se retrouver, pas vrai?"

Ishimoo avait eu le temps de rentrer, mais elle n'avait pas le temps de refermer la porte, aussi quand le surveillant passa devant sa porte, elle fit un grand sourire en faisant mine de sortir. Ce dernier ne voyant pas de quoi s'alarmer lui sourit aussi puis continua son chemin et tourna à l'angle du couloir. Calcite attendit que les pas s'éloignent avant de re-rentrer et de fermer la porte. Elle regarda Ishimoto, puis lui sourit avant de répondre à sa "question" :

- N'est-ce pas ?

Lune sauta de son armoire et vint se poster devant lui.

- Ah, tiens je te présente Lune. Tu pourras le caresser une fois qu'il aura fait ton tour complet, c'est une de ses habitudes.

"Je suis désolé de débarqer comme ça l'improviste mais j'étais poursuivi par... Il fit un mouvement de tête vers le couloir. Mais maintenant, c'est bon."

IL regarda oautour de lui et se rendit compte d'une chose... Quelque chose le turlupinait... Mais quoi? Soudain, cela le frappa:

"Eh! Pas mal, ta chambre... Je peux t'assurer qu'elles ne sont pas aussi bien rangées chez les garçons. Là-bas, c'est un capharnahum complet et, si le directeur entrait dans la mienne, il se mettrait à rédiger une lettre de démission (ou de renvoi, ça déppend)."

Il sourit de ses propres paroles. Il fallait dire que la dernière fois qu'il avait vu le principal, c'était pendant une retenue dans son bureau en compagnie de son chien. Alors pour lui faire copnfiance, c'était pas gagné.

Calcite sourit. Ishimoto avait le don de lui déccrocher un sourire même quand elle ne se sentait pas bien (^ce qui n'était pas le cas ici). Elle balaya sa chambre du regard... C'est vrai qu'elle était assez bien rangée (mieux que son ancienne, chez elle), il y avait juste son lit qu'elle n'avait pas fait, elle n'aimait pas trop le faire à vrai dire.

- Merci. Mais il faut dire que je n'ai pas beaucoup de choses... Just emes livres, cahiers, enfin tout le matériel scolaire quoi et mes vêtements.

Ca faisait bizarre de lui parler dans sa chambre. C'était la première fois qu'elle avait une vraie conversation avec quelqu'un dans sa chambre.

"Hum! Si je te décrivais ma chambre, ce serait comme un labyrinthe de linge, de livres, de cahiers et de draps. N'importe quel maniaque en mourrait si il entrait."

Sur ce, il se leva du mur auquel il était adossé pour regarder la moquette au sol. Tout en la regardant, il dit:

"Tiens! Y'a de la moquette dans les chambres. Moi, elle est cachée par tout ce que j'ai cité avant."

Il s'avanca ensuite à la fenêtre et regarda dehors.

"Wouah! La vue! C'est super: vous avez une vue sur la forêt! Nous, notre vue va sur la cour de récréation. Mais on doit malheuresemment s'en contenter."

Calcite sourit, s'aasit sur son lit, et suivit Ishimoto du regard.

- Les deux vues ont leur bons côtés. C'est vrai que la vue sur la forêt est belle, mais si tu regarde la cour de récréation, tu peux savoir en gros se qui se passe en bas... Par exemple si tu cherches quelqu'un ou si tu veux savoir si untel sort avec unetelle...

Elle repoussa une de ses mèches et continua...

- Au fait, tu voulais vraiment me voir, ou tu as trouvé ma chambre au pif ?

En réalité elle aurait aimé savoir s'il avait pensé à elle...

"Hum... Je... pensias à toi évidemment mais je ne pensais pas tomber sur ta chambre. il se gratta dérrière la tête. Pourquoi? Tu n'es pas contente de me voir? Ma vue te déplaît à ce point que tu me demandes ce que je fais là?"

Il allait re-commencer un numéro comme le jour précédent quand il se rappella qu'ils étaient dans une chambre et que s'ils riaient aussi fort que là-bas, la bruit risquerait de se répandre.

"Pendant que je suis là, je tenais à te rendre cela. Il tendit un bracelet couleur or qui brillait très joliment à le lumière de l'ampoule du plafond. Tu l'avais fait tomber à la plage, sur le terrain de badminton. Je l'ai ramassé et je me suis senti obligé de te le rendre."

Il fit délicatement, tel un filet d'eau, "couler" le bracelet dans la main de Calcite et alla s'asseoir sur le lit car la course qui avait précéde ce moement l'avait épuisé.

Calcite s'était préparée à répliquer à son petit jeu, mais lorsqu'il lui tendit son bracelet elle oublia ce qu'elle allait dire...
Elle ouvrit des yeux ronds.

- Oh, je ne m'étais pas rendu compte que je l'avais perdu... Merci beauoup.


Elle le passa autour de son poignet et sourit à la façon dont elle l'avait eu. En fait, elle l'avait "emprunté" à sa mère peu avant son départ pour le pensionnat, elle n'amait pas voler mais c'était une petite vengeance contre ses parenst en quelque sorte.

- Il était à ma mère... Et disons qu'elle m'en a fait cadeau le jour où j'ai du quitter la maison.

Elle lui fit un petit clin d'oeil et espéra qu'il avait compris. Mais elle le regarda d'un regard qui voulait dire : Attention à ce que tu penses je ne suis pas une voleuse, ok ?

"Hum! D'accord. Bon, y'-t-il quelque chose d'amusant dans cette chambre? dit-il en se relevant du lit où il se serait endormi sinon. Alors... J'ai la flemme de chercher n'est-ce pas? Alors, je demande l'avis du public: public, y'a-t-il quelque chose qui puisse m'amuser dans cette pièce?"

Comme ils étaient en pénurie dee public dans cette chambre, il dirigea sa question à Mana.

"Y'a quelque chose où je serais obligé d'utiliser le 50/50 pour éspérer avoir une réponse plus amusante?"

Seulement, il ne devait pas avoir l'air malin les bras en l'air en regardant une fille en face de lui et il baissa les bras en attendant.

[Encore Mana ?...]

Calcite le ragarda et lui sourit tristement...

- Non... Il n'y a rien d'amusant dans cette chambre, et c'est pourqui je ne suis pas très souvent ici... C'est plus amusant de regarder les arbres pousser.

Elle se mordit les lèvres... Décidément, elle ne savait pas accueillir les invités.

- Désolé, si j'avais su que tu serais venu... J'aurias pu... Je sais pas, euh par exemple demander un jeu de société à quelqu'un ou carrément emprunter celui du salon... Mais bon...

Elle devait faire vraiment pitié... Elle n'avait rien... Rien qui n'en vaille la peine, d'après ce qu'elle pensait.

- Si tu t'ennuies vraiment on peut aller faire un tour ailleurs si tu veux...

"C'est pas grave..."

Quand il entendit la suite, il eût plusieurs idées (la forêt, le cinéma, la piscine...) mais aucune n'était vraiment précise. Il ne saurait pas où aller s'ils sortaient. Il décida alors de proposer:

"Si on allait à la mer? C'est vachement beau là-bas. Et puis, ça nous changerait un peu des cours, d'autant que madame Jiou m'a tapé sur les nerfs ce matin."

Il avait dit cela à Calcite pour prendre un autre sujet que les objets amusants qu'il y avait ici. de plus, ça l'arrangerait vraiment de sortir un peu.

Elle sourit lorsqu'elle entendit parler des cours.... Cela faisait bien longtemps qu'elle avait décidé d'en faire le moins possible pour les profs qui lui taper sur le système... Et ses pensées dérivèrent un peu lorsqu'elle entendit la mer... Il faisait beau dehors, et s'allonger sur le sable fin, doux et chaud lui ferait le plus grand bien...

- C'est ok pour la mer !!

En plus, c'était sur la plage qu'ils s'étaient rencontrés...

- Très bonne idée....

Elle se leva et fouilla un peu dans sa pendrie...

- Je prends mon maillot... euh bikini et j'arrive !... où est-ce que je l'ai foutu moi ?...

[tu crées le topic ?]

Je l'ai fait! Et je m'y suis tué pour les rimes.