comme un fantome...(pv premiere personne assez bon rp)

3:06 du matin

Sayuri posa sa main sur la poingnée d'une porte en bois, aux larges gons, elle sentit la matiere brut du bois qui contient encore toute ses echardes et qui n'a pas etait poncé.
Elle prit une grande inspiration, et remplit ses poumons d'air, c'etait une sensation qu'elle avait toujours aimé, prendre une grande boufée d'oxygene, on se sentait mieux vivre, et si on le faisait plusieurs fois d'affilées, ca donnait le tourni et meme un peu mal a la tete...c'etait comme un parfum qu'on respire, a trop vouloir le faire, tu ne sens plus rien, et tu n'aimes plus...mais c'est si bon...mais POurquoi faire ca, ca ne sert a rien??demanderai vous, elle ne se posait pas cette question, preferant le vivre a fond.

Elle appuya sur la poignet, et on put entendre un horrible grincement.
La jeune fille stoppa net son geste, et prit un air coupable.
Mais a part l'echos de la porte, pas un bruit, elle reprit donc son geste, plus doucement, mais le grincement fut encore plus terrible.
Elle ferma ses yeux, et reinspira.
Elle bougea ses doigts comme dans un pseudo echauffement, et reposa sa main sur la poignet froide.
D'un coup, la new-yorkaise poussa cette fichue porte, il eut un grincement certe, mais pas si fort que les autres.

Derriere cette bruillante chose, la salle de danse apparut, endormit et sombre.
La jeune demoiselle ne prit meme pas la peine d'allumer la lumiere, elle inspira juste, en avancant doucement.
Cette odeur, ennivrante comme dit plus haut, la transporta, elle ne savait pas bien ou, mais c'etait une sensation douce,la jeune danseuse s'avanca, ses pieds nus faisaient craquer le parquet terni.

Elle avanca encore, ignorant les bruits, vers les barres d'appuis en bois usées par toutes ses mains qui se sont posées sur elles.
Et posa les siennes a son tour dessus.
Elle entoura de ses doigts l'objet, elle le serrait sans s'en rendre compte.
Et Sayuri leva les yeux vers le mur de miroir qui lui faisait face.
Grace a eux, la salle semblait bien plus grande que en realité, et dans la penombre, se dessinait clairement la silouhette de la jeune fille, on aurait pu croire voir un fantome, vetue d'une robe blanche ample et legere, elle semblait vouloir voler, ses cheveux lui tombait sur ses epaules, Elle posa lentement sa jambe, bien droite sur la barre, elle cola son ventre a elle, et laissa glisser qon pied sur elle, de sorte qu'elle se retrouva en grand ecart appuyé sur la barre.
Elle reposa son pied par terre, et se mit dos au miroirs, d'un des grands velux qui surplonbaient la piece, la lune pouvait attirer l'oeil avec sa triste lumiere blanche.
La jeune fille s'en souciait guere, elle se mit a danser, tres lentement, dans un adage langoureus a la lumiere de la lune, de sayuri, on ne voyait reelement que les mouvements, mais on pouvait tres distinctement voir la robe blanche bouger, au rythme des mouvements.

On aurait dit un tango langoureux et triste, comme une plainte...

quand soudain...

Sayuri s'arreta un instant dans son mouvement, son regard croisa celui de la jeune fille qui dansait a coté d'elle, son visage resta de mabre, concentré, mais elle clignat des yeux dans un mouvement souriant et acquisiteur.
De son regard, elle lui dit merci.

Et se remit a danser, ses bras fesaient des mouvements amples, sensuels et tout en souplesse.

ses jambes fesaient des mouvements aussi amples, ses pieds se posaient sur le parquet, et comme avec des demi-pointes, fesant de grandes arabesques, et des saut-piquets lents et armonieux, d'un oeil, elle regardait l'autre danseuse, apparenment, elle se basait sur ses mouvements a elle.
Sayuri sourit, mais se reconcentra une seconde apres.

Sa robe faisait toujours un effet fou dans cette pale lumiere.
Elle regarda un instant aussi sa silouhette dans le grand miroir, elle s'observa attentivement, replaca un de ses bras, ensuite, elle placa son pied droit plus en dehors, et eut un regard satisfait.

Sayuri etait en train de tourner sur elle meme dans une grande
arabesque sensuelle.
Elle tourna d'un coup la tete vers la jeune fille assise par terre, qui
parlait.
Elle baissa sa jambe lentement, reposa son pied par terre, le parquet craqua, elle aimait la sensation du bois sur sa peau.
Elle se baissa lentement au rythme de la musique, et passa ses mains sous ses genoux pour lisser sa robe et la replier en dessous d'elle.
Elle enleva ses mains, qu'elle posa delicatement sur le parquet froid sans jamais quitter des yeux la jeune fille qui se tenait en fasse d'elle.
Elle appuya ses genoux osseux entourés de la robe en vaseline blanche sur le bois, il craqua dans un bruit assourdissant comparé au silence qui regnait dans la piece, qui semblait comme suspendue aux bouts de ses levres, en attente d'une reponse...
La jeune fille parla a voix basse, elle ne voulait surtout pas casser ce silence, ce moment de paix exterieur et interieur.
Elle avait un visage serein, eclatant meme...un vague sourire, une grimace joyeuse vint l'eclairer un peu plus.
Ses mots se terminerent dans un soupir, sa main droite glissa sur le parquet, sa main arriva a l'endroit ou le reflet de la lune venait eclairer faiblement...son corps partit dans le meme sens, sa tete se posa sur son bras, elle etait couchée sur le coté, sa robe scultée ses formes, et maintenant, c'etait son visage qui etait faiblement eclairé par cet astre lugubre mais si apaisant...elle soupira , seul bruit de la piece maintenant que le gramophone s'etait tut...et ferma les yeux, calme et apaisée, elle etait bien, avant de les clorent, elle regarda erawennie et lui sourit encore...mais plus joyeusement...
repeta t'elle dans un murmure presque imperceptible.