Commence sa nouvelle vie [ Shuuji ]

Sayu était passée prendre des vêtements neuf dans sa chambre. Elle venait tout juste d'atteindre 16 ans , et la métamorphose avait été dure , du moins surtout pour elle , elle ne savait toujours pas comment allait son frère. Il fallait qu'elle prévienne quand même sa mère et les scientifiques , pour les prévenir que la croissance lumière s'était achevé. Biologiquement parlant ils n'avaient qu'un an , même pas. Mais anatomiquement parlant ils en avaient 16 , et quant à sa matirèe grise , on peut dire qu'elle a l'intelligence et le savoir du plus grand maître scientifique. Mais sans qu'elle le sache. Elle semblait robotique , alors que son frère , depuis une heure adolescent de 16 ans , courait déjà après les filles , elle , elle ne savait pas ressentir les émotions , pour le moment. Sayu était plus chamboulait et ne savait pas quoi faire. Elle se dirigea alors vers les couloirs. Elle voulait trainée là-bas , et s'habituer à ses nouvelles jambes , assez difficile à utiliser d'ailleurs. Elle marchait la tête en bas , et elle se cogna contre le torce d'un jeune homme. Elle ne savait pas qu'elle avait fait une bêtise et qu'il fallait qu'elle s'excuse , et elle ne savait pas ce qu'excuser voulait dire , alors qu'avant sa métamorphose elle savait. Il lui fallait du temps. C'est pourquoi elle se contente d'ouvrir la bouche de quelques milimiètres et de lever la tête vers celui qu'elle avait percuter en ne laissant que sa respiration se faire entendre :

"..."

Shuuji déboula dans les escaliers, les mains dans les poches. Il avala la dernière bouché du morceau de viande qui grignotait sur le chemin, et continua sa route vers un couloir étroit. Au bout une fille marchait bizarrement, l'air abrutis. Elle semblait avoir son âge, ce qui éveilla sa curiosité. Il l'observa s'approcher, doucement, zigzaguant, pour enfin le percuter. Elle leva les yeux vers lui, remarquant son air absolument dépourvu de colère, mais blasé au possible, et laissa échapper un soupir.

Shuuji pointa un doigt sur son front, et l'observa étrangement. Elle avait l'air d'avoir trop bu, mais ne sentait pas l'alcool. Une drogue peut-être. Ou peut-être pas, il s'en foutait. Par contre, il avait faim, très faim, et ça, il ne s'en fichait pas. Il pouvait pas lacher la fille. Elle lui parait à bouffer, ou elle servirait de repas - tout dépendrais de la puissance de son charisme. Cependant, ce qu'il ne savait pas, c'est que la partie n'était pas gagnée. Loin de là.

" Dit .. "

Vite, réfléchis jeune Sakuraii. Tu as exactement 1sec53 pour sortir une idée brillante, quelque chose qui lui fasse lâcher un sourire, qu'elle ait le coup de foudre, qu'elle ne veuille plus le quitter, qu'elle vive pour le meilleur, et le pire, avec lui, jusqu'à sa mort - très proche.

" Ça te dis de manger une glace ? "

Sayu tenait une bonne couche de bizarrement , mais lui.....il en tenait aussi une sacrée couche. Pourquoi? Je n'en sais rien. Il pointa son doigt sur son front et observa la jeune fille. Le regard de cet homme était aux yeux de Sayu , terrifiant. Elle aurait pu se mettre à crier pour une raison qui est inconnue , amis elle ne le fit pas. Pourquoi? Parce qu'il ne fasiait rien , et ça , Sayu avait l'apprit. Si tu ne ressens pas le danger , alors tais-toi! C'est ce qu'elle se disait dans sa tête. Elle aurait voulu faire demi-tour , comme si de rien n'étais mais il lui adressa la parole. Une glace. Il lui proposait une glace. Elle avait très faim , à vrai dire , son air robotique était aussi la conséquence de son jeune. Cela faisait deux repas qu'elle sautait , celui du soir et du matin. Alors elle se retourna vers le jeune homme avec un sourire et un regard émerveillée , et dégna dire un mot. Elle parla pour la première fois depuis des heures et des heures. Sa voix était claire douce , et à la fois sensuel. Elle semblait enfantine , mais à la fois très mature. Elle répondit alors de sa douce voix :

"Oui"

Avec un sourire gracieux. Puis étonnée de sa propre voix elle mit ses main contre sa bouche. ELle se erndit compte alors d'autre chose. Elle n'avait pas d'argent. Elle rgarda le jeune homme un peu attristée et dit :

"Je n'ai pas d'argent"

Avec un sourire gracieux. Puis étonnée de sa propre voix elle mit ses main contre sa bouche. ELle se erndit compte alors d'autre chose. Elle n'avait pas d'argent. Elle rgarda le jeune homme un peu attristée et dit :

"Je n'ai pas d'argent"

CHOC. Elle n'avait pas d'argent. Shuuji ne laissa rien transparaître, mais en son fort intérieur, il brûlait. Une pauvre. Mignonne, mais pauvre. Il inspira longuement, calma sa main qui tremblait au dessus de son katana, et lâcha un sourire terriblement angélique. Il devait utiliser ses dernières pièces pour la glace, s'était certain. Pour la suite, il improviserait. Il leva le pouce d'un air vainqueur, et s'exclama.

" Pas de problème, je te l'offre avec plaisir. "

Du sang du sang du sang. Il n'y avait pas de glace au sang. Il trouvait le sucre immonde, le sel horrible, il aimait le froid, certes, mais surtout le cru, le tendre, la viande, la chair, le sang. Et il allait devoir supporter le goût dégueulasse du chocolat, de la vanille, de la pistache, ou autre immondice du genre.

" Il y a des goûts fabuleux dans un magasin en ville. Tu veux y aller ? Si tu sens la force de marcher jusque là-bas, sinon je te porte.

* Qu'elle dise non, bon dieu, qu'elle refuse, et marche, comme une grande. *

Un sourire bien trop franc pour être franc. Il proposa alors de lui payer. Elle fit un sourire et dit alors en joignant ses mains :

"Merci beaucoup. Je vous rembourserai plus tard , n'ayant pas de monnaies sur moi. Ma mère va m'envoiyer de l'argent d'ici....quelque temps"

"Sur moi". Elle n'avait pas précisée sur elle-même. Mais bien sûr qu'elle avait de l'argent et même beaucoup. C'était les scientifiques qui financaient sa vie. Ils l'avaient promit. Alors de l'argent , elle en avait. C'est alors qu'il lui parla d'aller en ville , et de la porter si elle ne pouvait pas marcher. Elle sourit doucement et dit sagement :

"Je vais marcher. C'est gentil"

Elle avait besoin de marcher pour se métriser , mais le contact de l'homme lui faisait encore trop peur. Elle avait refusée alors poliement. C'est alors qu'elle pensa à quelque chose. Elle tendis sa main vers l'inconnu et dit alors :

"Je m'appelle Sayu , enchantée"

"Je m'appelle Sayu , enchantée"

Elle tendait la main. Shuuji la regarda, et fronça les sourcils. Serrer la main, la dernière fois qu'il l'avait fait, il en gardait un souvenir des plus horribles. En y pensait, il n'avait que des souvenirs horribles, sa vie était horrifiante, et pour quelqu'un d'autre, ce serait un fardeau que d'avoir une telle fureur cachée au fond de soi. Mais il vivait avec, comme haabitué par sa violence. Il se retourna, refusant d'empoigner la main de la jeune fille, et se contenta d'ajouter.

" On peut se tutoyer voyons. "

Son ton était devenir plutôt distant, comme s'il avait perdu toute vivacité. Il commença à marcher, les mains dans les poches, refusant de croiser un seul regard avec celui de Sayu. Un simple geste peut changer la donne, et savoir comment Shuuji peut réagir à l'avance tient du génie, du divin. Il soupira, et annonça, cette fois-ci à la foi réellement sincère, et étrangement attentioné.

" Si jamais tu te fatigue, préviens moi, je t'aiderai. "

Il était vrai que dans son enseignement , Sayu avait apprit à ne pas parler familièrement à des inconnu , sauf si ils l'autorise. Ce qu'il venait de faire. Mais il n'avait pas mentionné son nom. Il refusa de lui serrer la main , comme si tout à coup Sayu venait de le blesser , profondément dans son coeur. Celel-ci se contenta d'éloigner sa main. Et lui il se retourna et commença à marcher évitant à tout prix le regard de Sayu. Là elle se demandait quelle bêtise elle avait encore fait. Elle ne voulait pas s'y attarder , et se contenta de suivre le jeune homme. Là , elle entendit un soupir , et l'homme dire plus amicalement , plus sincère qu'avant , que si elle en avait besoin , il l'aiderai. L'attention sincère du jeune homme toucha la jeune fille. Elle en eu les joues légèrement rosée , non pas parce qu'elle était génée , mais parce que là , elle avait vraiment sentit de l'attention pour elle. Elle acquiessa de la tête en lâchant un discret "merci" et suivit le jeune homme. Elle était légèrement derrière lui , et finalement se décida à lui demander :

"Je...vous...tu ne m'as pas dit....ton nom....hum"

[ je ne pourrais pas poster demain gomen , je ne suis là qu'un jour sur deux T_T ( je partage mon ordi ) ]

"Je...vous...tu ne m'as pas dit....ton nom....hum"

Il n'avait même pas remarqué. Au départ lancé vers elle comme un chasseur vers une proie, et à présent fuyant sa présence même, ne pensant qu'à son égoisme infâme, il avait oublié les présentations. Il se retourna, et son regard n'était plus le même. Ses yeux rouges, qui donnait l'impression que de la lave en fusion brulait dans ses iris, avait laissé place à un rose tendre, un regard clair et vide. Un regard meurtris.

Il inspira, relachant un soupir de fatigue, et plissant les sourcis comme si la chose l'ennuyait. Il avait faim, mais n'y penssait plus. C'était une bonne chose d'un coté, mais dès qu'il retrouverais sa voracité, elle serait d'une force incontrolable. Il lâcha quelques mots sans même un sourire, avant de reprendre sa route.

" Je m'apelle Shuuji. "

Il se retourna de nouveau, et avança, devenant de plus en plus sombre, comme si à tout moment, il allait disparaitre, comme si a chacun de ses pas, un drame subvenait. L'air du couloir paraissait glacial, le silence était horrifiant, et l'ambiance rendait les choses mal à l'aise. Puis, il s'aretta brusquement. Il se tourna vers Sayu, et ajouta, simplement :

" Pourquoi ... pourquoi tes yeux ne réfletent aucune histoire ? "

Il n'avait pas répondu en permier temps. Il continuait à marcher et l'atmosphère se faisait lourde. Cet homme émanait une aura terrifiante , et Sayu commençait à avoir peur , et froid. Etrangement les couloirs étaient froid alors que c'était la fin du printemps. Elle marcha derrière lui sans lui redemander. Elle aurait voulu partir , s'enfuir. Cet homme était effrayant et Sayu n'avait aucune raison de le suivre , il pourrait très bien faire quelque chose de mal , mais elle restait , ne sachant pas pourquoi , mais elle restait. C'est alors qu'il se retourna et lui dit qu'il s'appelait Shuuji. Il avait un regard assez triste , enfin c'est ce que ressentait la jeune fille. Il reprit sa marche et c'est au bout de quelques instant qu'il s'arrêta net et brutalement pour se retourner et parler à Sayu , ou plutôt pour lui poser une question. Elle n'aurait jamais cru entendre une telle question un jour. C'était vrai elle n'avait pas d'histoire. Ou plutôt pas de passé , pas d'enfance. Elle n'a pas connu le bonheur d'aller à l'école , d'avoir des amis , d'avoir un premier amour , rien. Même un étreinte de la par de sa mère. Oh , ce n'était pas de sa faute à la mère . La seule fois où elle avait eu un calin c'était à sa naissance , et elle ne s'en souviens pas trop. Pas trop? Ca veut dire qu'un peu alors? Et oui. Elle se souvenait presque de sa naissance. Horrible. Horrible. C'était horrible. On dit que le coeur d'une personne c'est un livre que l'on ouvre qu'à des gens précieux. Mais même si Sayu ouvrait son coeur , il n'y aurait qu'une introduction , et des pages blanche. Concrètement parlant elle 'navait pas d'histoire , mais il y avait une raison. Finalement c'était peut-être vraiment la faute à sa mère , la pauvre elle est malade , mais c'est en quelque sorte sa punition d'avoir privé ses enfants d'une enfance , d'une innocence et de la pureté d'un petit coeur. Sur le coup Sayu ne pu répondre à sa question. Ses yeux devinrent vide et comme si elle avait froid elle croisa ses bras et les serra très fort. Elle avait une expression de détresse sur le visage. Elle venait de réaliser qu'on lui avait tout prit. Elle n'avait pas de vie. Elle n'était pas humaine. Du moins elle ne se considérait pas comme tel. Tout ça à cause de....sa mère. Son expression de détresse s'était transformée en haine. Elle aurait voulu la retrouver pour lui déclarer comment elle la haïssait , elle aurait voulu la tuer en cet instant. A cause de cette mère qui pensait faire quelque chose de bien pour l'avenir. Tout ça à cause d'elle. Elle regarda , avec la même expression , Shuuji et répondit :

"Pourquoi....pourquoi....pourquoi?? Parce que je ne suis rien!"

Fit-elle avec haine et un sourir presque psycopathe. Si Moku voiyait dans quel état était sa soeur , il n'en reviendrait pas , il c'était le contraire , il était bien comme il était, mais Sayu elle , elle ne pouvait pas le supporter.

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