description des lieux ^^ [Ashiya]

Ils arrivèrent donc après avoir déposé les valises du jeune homme dans sa chambre. Elle avait proposé de montrer les différentes parties du pensionnat de l'exterieur, ce qui était certainement plus simple vu l'étendue des lieux. La sonnerie venait de retentir et on voyait certains élèves se dépêcher d'aller à leur dernier cours de la journée ou encore dans les divers club que proposait le pensionnat. Certains prenaient tout de même le temps de faire une halte à la cafétéria afin de manger quelque chose avant de retourner travailler.

"Alors voilà, de gauche à droite il y'a : l'aile réservée aux garçons dont on vient, ensuite il'y a celle des filles, normalement les garçons et les filles n'ont pas le droit d'aller dans l'aile qui ne leur est pas attribuer, mais personne ne s'en préoccupe ensuite, tu as le bâtiment principal avec le hall, de là tu as les escaliers pour aller dans les différents bâtiments. Dans le même bâtiments que le hall, tu as l'administration, la cafet', le salon, le théâtre, la salle de danse et l'infirmerie. Ensuite un peu plus à droite tu as les salles de cours et enfin derrière ce dernier bâtiment, tu as le terrain de sport du pensionnat."

[changement de pronom mais je test un peu ce qui me va le mieux ]

Ashiya avait suivit sa nouvelle camarade Tomoyo avec plaisir jusqu'à la cour, après avoir descendu tout une farandole d'escaliers en tout genre : colimaçon, droit... Alors que les deux jeunes gens pénétraient juste dans la cour, la sonnerie du pensionnat avait sonnait et bientôt, un vacarme de bruits de pas se précipitant vers l'extérieur avait retentit des étages jusqu'à ce qu'une centaine d'élèves se déversant dans la cour, soit pour discuter joyeusement entre deux cours, soit pour se rendre à la cafet' et manger un petit bout. Ashiya restait ébahit devant ce spectacle, observant chaque personne avec une minution toute particulière. Tout ces visages asiatiques ! Ca lui changeait vraiment de Londres où il se sentait toujours quelque peu à part. Oui, là il se sentait vraiment comme un poisson dans l'eau même si ça faisait à peine une heure qu'il était arrivé ! Alors, il laissa échapper un petit soupire de soulagement et laissa un sourire heureux s'étirer sur ses lèvres.
Vint enfin l'explication de Tomoyo, qui tira Ashiya de sa petite rêverie pour le ramener à la dure réalité de l'orientation. Sa camarade allait plutôt vite mais il s'efforçait de s'accrocher et de tout bien mémoriser. De toutes manières, au pire, il avait toujours le plan du pensionnat, bien en sécurité au fond de sa poche ! Il n'y avait donc pas de soucis à se faire !

" Okay, je crois que j'ai bien tout mémoriser ! Merci beaucoup Tomoyo-chan ! Et... au fait, tu as finit tes étides toi non ? Alors tu es professeur ? "

Après avoir tout expliqué, elle remarque qu'un immense sourire s'était peint sur le visage du jeune homme. Elle eut un petit sourire amusé, elle avait connu ça elle aussi, vivre dans un pays ou quasimment personne ne lui ressemblait et c'est vrai que ça l'avait soulagé de retourner au Japon.

Elle rit un peu à la question d'Ashiya puis reprit vite son calme.

"Oh non, je ne suis pas professeur, je n'ai pas assez d'autorité pour ça !! Non, je suis plutôt le pire cauchemard des élèves !"

Sous le regard étonné de son interlocuteur elle s'expliqua.

"Je suis l'infirmière du pensionnat, et je crois que beaucoup on encore peur de la piqure... Mais en général ils n'en ont pas besoin c'est jusque à chaque visite médicale qu'ils me craignent !!"

La deuxième sonnerie retentit et les derniers élèves présents dans la cour repartirent vers leurs occupations.

"Alors, y'a t'il un bâtiment que tu veux connaître en particulier ?"

Ashiya éclata d'un rire franc et doux lorsque Tomoyo fit allusion à la peur de la piqure chez les pensionnaires, illuminant alors son visage d'une innocence et d'une pureté encore plus marquées que d'habitude. Il est vrai que les aiguilles faisaient souvent très peur, pourtant ce n'était pas grand chose ! Enfant, Ashiya avait passé beacoup de temps sous perfusion, étant trop frêle, il attrapait souvent des maladies et peinait pour repousser les germes néfastes. Maintenant, il avait un peu grandit, même s'il était encore plutôt petit pour son âge et surtout très mince, et reprenait du poil de la bête.

" Moi je ne te t'ouvres absolument pas terrifiante ^^! Tu m'as même beaucoup aidé, merci ! "

Lorsque la sonnerie retentit, tous les élèvres, comme par automatisme, abandonnèrent leurs occupations pour retourner en cours, les derniers retardataires se faisant remonter les bretelles pas les quelques pions présents. Quelqu'uns passaient à côté des deux jeunes gens et dévisageaient Ashiya avec intérêt, se demandant sûrement s'il était bien un nouveau camarade de l'école. Mais bientôt, le silence revint plus ou moins et Tomoyo reprit une nouvelle fois la parole.

" Oh, non, non ! Ca va, merci ! Je pense avoir à peu près tout enregistré ! Et puis... il faudrait peut-être que j'ailles en cour.... Je ne sais pas encore trop comment ça va se passer pour moi... "

"De rien, et merci à toi, je commençais à me demander si j'étais devenue une vieille sorcière à force de voir les élèves s'enfuir en courant"

Elle réfléchit quelques instants et finit par lui demander.

"Sais-tu dans quel cours tu es à cette heure-ci, je t'accompagnerais jusqu'à ta salle avant de retourner travailler si tu veux, je n'ais pas grand chose à faire en ce moment."

Comprenant son malaise, elle posa une main rassurante sur son épaule. Elle connaissait bien la plupart des élèves maintenant, et eux la connaissait.

"Alors, je t'accompagne, je te présente à la classe et crois moi, si y'en à qui t'embête, dit leur qu'ils risquent de devoir passer leur rappel de vaccin très rapidemment Mais tu sais, ici personne ne se moqueras de toi à cause de ton physique, tout simplement parce que tous autant que nous sommes, nous avons vécut des passages difficiles dans notre vie et on sait que le rejet n'est pas la bonne solution... Ce qui fait que nous sommes tous solidaires les uns des autres."

Elle avait dit les premières phrases, d'un air vraiment rieur et enfantin, mais elle était redevenue sérieuse sur la fin, car c'était la stricte vérité, elle même avait connu cela et elle remerciait ce pensionnat de l'avoir parfaitemment acceuillie.