¤ Brides de la vie ... ¤ [ PV Syo' ] - FINI -

Véra était tombé en pamoison en sortant de la douche. Pourquoi ? Elle n’en avait pas la moindre idée, surtout qu’à sa mémoire, elle n’avait pas été prise de vertiges récemment. Avait-elle attrapé au mauvais rhume ? Hm, c’était fort probable. Elle s’était subitement écroulée sur le lit alors que Syoran lui demandait si elle allait bien, son corps devint lourd et elle perdit conscience. Lorsqu’elle se réveilla, elle se retrouvait dans une salle blanche, la lumière vive des ampoules lui éblouit la vue. Elle essaya de se redresser mais une infirmière lui demander de rester calme. Rester calme ? Comment ça ? Elle ne savait même pas où elle était, c’est lorsqu’il vit tous les câbles de perfusions, elle comprit de suite qu’elle était à l’hôpital. Elle commença à paniquer, elle vit Syoran qui se trouvait derrière la vitre transparente, il lui tournait le dos. Elle essaya de l’appeler mais elle n’arrivait pas trop à parler, sa voix étant faible. On lui administra un calmant ce qui fit son effet quelques secondes plus tard, elle reposa sa tête sur l’oreiller.

Un médecin arriva quelques minutes plus tard en tenant dans la main un dossier, le visage grave et sérieux. Véra commença à s’inquiéter en voyant l’expression de son visage, imaginant toute sortes de choses qui lui arrivaient. Etait-elle très malade ? Avait-elle un cancer ou une pneumonie ? Le médecin feuilleta une dernière fois son dossier et posa à Véra diverses questions lui demandant de ressasser entièrement sa semaine.

Mademoiselle Artémis, avez-vous sentit d’autres vertiges auparavant ?

Euh non pas vraiment …

Des pertes de visions ?

Non plus …

Hmm, je vois ! Avez-vous un petit ami ?

Euh oui, mais pourquoi me demander cela ?

De quand date votre dernière relation ?

Euh bah d’hier …

Et la première … ?

D’une semaine au moins … pourquoi ?

Vous êtes vous protéger ?

Bien sûr que oui !

Et bien pas assez … car vous êtes enceinte, voila pourquoi vous avez eu un malaise !

Véra poussa un cri de surprise tout en portant sa main à sa bouche. Sentant les larmes lui monter aux yeux, elle enfouit son visage dans ses mains ne sachant que dire … et surtout que faire ? Qu’allait-elle faire ? Le médecin posa une main compatissante sur l’épaule de Véra et lui dit de ne pas s’inquiéter que tout ira bien. Il se retira de la chambre laissant Syoran entrer, puis elle referma la porte derrière le jeune homme. Véra ne leva pas ses yeux vers son copain, n’osant croiser son regard. Que pouvait-elle lui dire ? « Chéri, j’suis enceinte de toi ! » Non, elle ne pourrait jamais lui dire cela aussi ouvertement, comment aborder le sujet ? Comment faire ? Et surtout qu’allait-il lui dire ? Allait-il la laisser tomber ? Allait-la quitter ? Elle en voulait pas le quitter, pas être séparer de lui …

Syoran était totalement paniqué et inquiet au sujet de sa petite copine. Dès qu'elle tomba dans les pommes, il la prit dans ses bras pour l'emmener à l'hôpital le plus proche. Il passa très vite la prote du pensionnat sans se faire voir de la directrice adjointe ou du personnel de l'école heureusement même si il ne doutait pas qu'ils auraient prévenu les secours. Il ne savait vraiment pas où se trouvait l'hôpital et demanda à une dame d'âge moyen de le lui indiquer. Comprenant la situation, elle proposa au jeune homme de l'emmener et il la remercia de tout son âme. Cela était plus rapide mais Véra ne se réveillait toujours pas. Il la suppliait malgré son inconcience de ne pas le quitter les larmes aux yeux commençant à ne plus savoir quoi faire. La dame lui proposa d'appeler l'hôpital et lui donna le numéro. Il indiqua d'une voix tremblante et non calme que sa petite amie était inconciente mais qu'il en ignorait les raions. Arrivé, la dame resta avec Syoran le temps que les médecins emmènent sa petite amie sur un brancard. Mais qu'avatit-elle ! Il savait qu'elle était de santé fragile mais quoi ? Etait-ce vraiment grave ce qu'elle avait ? Sûrement oui...Il remercia la dame de les avoir conduit jusqu'ici.

Ce n'est rien, j'espère que votre amie va s'en sortir.

A ces mots elle partit laissant Syoran à l'entrée seul. Mais il ne le resta pas longtemps car évidemment un médecin vint le voir pour lui demander quelques informations à propos de Véra. Il l'avait invité à s'assoeir et proposer un café qu'il accepta mais il n'avait pas l'envi de le boire.

Expliquez-moi comment ça c'est passé.

Et bien...je...nous avons dormi ensemble puis elle est partie prendre sa douche. A son retour elle avait un visage pâle puis sans prévenir elle fit une syncope devant moi. Je...j'ai essayé de la réveiller mais elle ne se réveillait pas donc je l'ai emmené ici.

A-t-elle de la famille ici ?

Non elle est étrangère même si elle parle très bien Japonais. C'est ma petite amie et nous sommes tous les deux dans le même pensionnat ou il y a beaucoup d'étranger.

Connaissez vous un moyen de les contacter ?color]

[color=orange]Non mais je veux savoir ce qu'elle a ! Est ce grave ?

Nous ne pouvons rien vous dire si la personne en question n'est pas concentante.

C'est ma petite amie ! J'ai le drois de savoir..

Le médecin a bientôt finit veuillez attendre.

Il était à côté de la chambre de sa petite amie et pouvait la voir à partir de la vitre transparente. Elle était dans son lit complètement anéanti. Il lui avait mis des perfusions et se demandaient si il y avait quelque chose de grave. Le médecin lui parla mais il n'entendait pas ce qu'ils disaient. Un moment il comprit que Véra cria tout en mettant ses mains devant son visage. Mais qu'avait-elle ? Syoran ne pouvait plus tenir en place. Heureusement le médecin l'autorisa à entrer en lui demandant de ne pas s'inquiéter. Mais pourtant Véra était totalement paniqué comment ne pouvait-il pas s'inquiéter. Il entra dans la chambre se précipitant vers Véra se mit à genoux et lui prit les mains.

Mon amour ! Qu'as-tu ? Que se passe-t-il ? Les médecins n'ont rien voulu me dire. Je t'en supplie dis moi ce qui se passe...je t'en supplie Véra.

Alors que Véra était désemparée par cette nouvelle, le médecin se retira la laissant seul avec son copain. Celui-ci s’agenouilla dans la ruelle du lit, en la suppliant de lui expliquer ce qu’il lui était arrivé. Elle devait lui dire, ça le concernait tout aussi bien qu’elle. Mais comment aborder le sujet sans trop le choquer ? Fallait-il tourner autour du pot ? Ou encore y aller directement sans réfléchir, tête baissée ? Elle ne savait pas comment lui dire … et surtout que faire ? Que faire ensuite ? Elle était enceinte, à peine dix huit ans et elle serait mère dans neuf mois. Un bébé se développait en elle, leur bébé au jeune couple. Elle respira un grand coup en se mordant la lèvre inférieur, retenant le plus possible ses larmes … qui menaçaient de lui venir à l’œil. Elle décida enfin à croiser son regard désespéré. Elle essaya de contrôler sa voix qui était extrêmement tremblotante et maladroite :

- Euh … je … je suis enceinte de toi !

Et voila, elle avait pris le courage de lui dire son terrible secret qui la mettait dans tout ses états ! Elle n’attendit même pas une quelconque réaction de sa part qu’elle enfouit son visage dans ses mains. Elle était complètement perdue. Elle ne savait plus quoi faire … son cerveau avait complètement disjoncté ! Elle fut prise de quelques tremblements et des lourds sanglots éclatèrent tandis qu’elle avait mis sa tête entre ses jambes tout en pleurant :

- J’ai peur de ce qui va arriver ! Je…je ne sais plus quoi faire moi et tes parents vont me haïr et puis je … je ne sais même pas m’occuper d’un enfant moi ! Et rien que le fait de l’avorter me fend le cœur et moi je ne sais plus quoi faire !

Syoran était vraiment paniqué à cause de l'attitude de sa petite amie. Elle se cachait et semblait très effrayé. De plus les médecins n'avaient rien voulu lui dire ! Mais il n'en pouvait plus Syoran de ce silence même de sa copine. Pourtant il essaya d'être calme quand il lui demanda ce qui n'allait pas même si cela ne se voyait pas trop. Elle était silencieuse non il ne pouvait pas supporter ce silence c'était trop dur pour lui. Elle ne voulait pas croiser son regard. Etait-ce de sa faute si elle allait mal ? Mais mince ! Pourquoi ne disait-elle rien ! Puis soudain, elle osa le regarder dans les yeux pour lui annoncer la nouvelle. Enceinte...ENCEINTE ! Mais non ! C'était impossible les médecins avaient surement dû se tromper ! Il s'étaient protégés pour éviter ce genre de chose. Il comprenait maintenant pourquoi elle réagissait ainsi. C'était de sa faute...il y a avait eu un problème avec le preservatif et il ne s'en était même pas rendu compte...mais quel idiot ! Comme il s'en voulait. Véra était si fragile...élever un enfant n'était pas de son ressort ni même du sien ! Il n'était pas prêt à être père si jeune. Il venait juste de connaître l'amour...père...non...impossible.

J’ai peur de ce qui va arriver ! Je…je ne sais plus quoi faire moi et tes parents vont me haïr et puis je … je ne sais même pas m’occuper d’un enfant moi ! Et rien que le fait de l’avorter me fend le cœur et moi je ne sais plus quoi faire !

Quoi répondre ? Après tout c'était elle la mère...à elle de choisir si elle voulait garder cet enfant ou non ! Mais qu'est ce qu'il pensait ! Elle ne pouvait pas le garder ! Elle n'était pas prête et lui non plus. Il ne comprit pas par contre quand elle lui dit que ses parents allaient la haïr...mais la haïr de quoi ? Elle se cachait il n'aimait pas ça. Il s'assied sur le grand lit et la prit dans ses bras tout en lui caressant les cheveux pour la calmer alors qu'il ne l'était pas. Elle pouvait voir à quel point il tremblait.

N'ais pas peur mon amour, commença Syoran d'une voix qui essayait de la rassurer. Ce n'est pas comme si tu ne pouvais plus avorter...même si...enfin je comprends que cela te fasse du mal de perdre ce bébé. Mais ne t'en fais pas chérie. Je resterai avec toi quoi qu'il advienne et mes parents ne te desteront pas ne t'en fais pas...ils t'apprécient énormément.

Il voulait la calmer et elle devait se calmer ! Elle ne pouvait pas rester ainsi non elle devait se calmer pour elle et le bébé. Il pensait comme si il voulait le garder alors qu'en fait il ne savait pas du tout ce qu'il voulait. Qu'allait penser sa mère en apprenant la nouvelle. Il devait lui en parler ils avaient besoin d'aide tous les deux. Comme si il avait prédit l'avenir sa mère arriva dans la chambre complètement inquiète. Mais comment était-elle au courant ? Elle soupira de joie comme si elle avait appris une mauvaise nouvelle.

Ne me refais plus jamais ça Syoran !

Mais maman que fais-tu ici ?

Ce serait plutôt à moi de te poser la question. Mr Artémis m'a appelé en alerte quand il avait appris que sa fille était à l'hôpital. Je me suis dis qu'il t'étais aussi arrivé malheur.

Je vais bien et Véra aussi !

Alors que faites-vous ici ?

Véra était vraiment dans tous ses états. Elle ne parvenait point à sa calmer pour pouvoir expliquer à Syoran ce qu’il se passait. Elle avait lâchement enfouit son visage dans ses mains n’osant croiser le regard de son copain et surtout pour trouver ses mots. Comment lui dire sans trop tourner autour du pot ou sans trop y aller tête baissée ? Tous ses sentiments mêlés dans sa tête, elle ne savait plus quoi faire. Sa tête allait exploser et elle avec. Elle avait enfouit sa tête dans ses jambes, le corps recroquevillé sur lui-même, en boule, elle réfléchissait à ce qu’elle allait faire, ce qu’elle allait devenir … Mais Syoran coupa court à ses pensées en la prenant dans ses bras pour la rassurer. Elle devait se calmer, ce n’était pas bon pour sa tension, l’infirmière lui avait dit ça tout à l’heure. Ce n’était pas bon pour elle et le bébé. Le bébé, allait-elle le garder ou bien avorter ? Elle balançait entre les deux solutions même si elle penchait plus pour la première car la seconde ne l’enchantait guère. Mais la première n’était pas non plus une bonne idée, ahlala mais que faire ? Bref, elle y réfléchira plus tard. Alors que Syoran la prit dans ses bras, elle essuya ses larmes en silence, reniflant de tant à autre. Désormais calme, elle déposa sa tête sur l’épaule de Syoran tout en enroulant ses bras autour de son cou. Elle voulait juste un peu de tendresse, pour être rassurer.

Alors que Syoran la rassurait en lui caressant les cheveux, tout contre lui, elle pouvant le sentir trembler. Lui aussi avait peur comme elle ? C’était tout à fait compréhensible, il allait devenir père, il était aussi impliqué qu’elle dans l’histoire même si il ne portait pas le bébé en lui.

Mais … je … le bébé, je peux pas le tuer, c’est trop horrible ! Enfin, je ne sais pas quoi faire, je crois que je vais réflechir, mais je pense que je vais devoir le garder car jamais je ne peux ôter la vie ainsi à un bébé, si petit, si fragile !

Il essayait de la calmer, elle se calma progressivement pour ne pas s’affoler une nouvelle fois. Elle ne savait plus quoi faire et elle allait être de forcer d’appeler son père et sa belle-mère pour leur expliquer ce qui lui arrivait. Et comme elle imaginera la scène, sa belle-mère crierait comment aurait-ce pu arriver et son père aurait vitre courut chez le notaire pour transmettre l’héritage au bébé au plus grand malheur de sa femme qui devait touché un quart de la fortune. Véra savait qu’elle n’approuvera pas la venue du bébé Imagi pour cette raison. Car elle ne touchera plus aucun centime. A ce moment-là, Madame Imagi fit irruption dans la pièce, Véra remarqua son expression inquiète qui se dissipa bien rapidement en une expression de rassurement. Alors qu’elle et son fils étaient en pleine conversation, Véra les écouta vaguement, n’écoutant que quelques brides de conversations … son attention revint au galop quand elle dit que son père l’avait appelé en urgence ! Il était donc au courant qu’elle se trouvait dans un lit d’hôpital, elle soupira doucement de soulagement mais quand Madame Imagi les questionna du pourquoi étaient-ils à l’hôpital, Véra ne savait quoi dire. Une infirmière vint porter un verre d’eau à Véra et déposa une cruche remplie d’eau minérale sur la table de chevet près du lit.

- Euh … j’ai eu un petit malaise !

Syoran ne supportait pas de voir sa petite amie ainsi. Elle tremblait, elle était paniquée et se cachait honteuse. Mais honteuse de quoi ? Pourquoi devrait-elle avoir honte ? Syoran aussi n'était pas bien mais il se devait de rassurer Véra. C'était son rôle après tout de protéger la femme de sa vie. Il l'avait pris dans ses bras et comme à son habitude il lui caressait tendrement les cheveux. Il essayait de la rassurer mais son corps et sa voix tremblaient énormément. Il essayait de se contrôlait mais il avait beaucoup de mal. Véra pendant ce temps là, lui expliqua qu'elle ne supportait pas du tout l'avortement. Il est vrai que de penser à la mort d'un petit être même s'il n'est pas "là" vraiment était vraiment très dur. Il comprenait parfaitement la réaction de sa petite amie et ne lui en voulait pas. Si elle voulait le garder il assumerait son choix et jamais il ne l'abandonnerait ! Jamais il ne pourrait lui faire ça. Au pire ils pourraient trouver une famille pour l'accueillir ? Mais est ce que Véra après l'avoir porté 9 mois dans son ventre, avoir supporté toute la grossesse le laisserait partir. Il ne savait pas du tout mais il ne lui en parlerait pas...c'était sa décision et il la suivrait.

Mon coeur...tu fais ce que tu veux. Si tu veux garder ce bébé, je serais avec toi, si tu veux avorter je serais avec toi. Je ne t'abandonnerais jamais par contre si tu le gardes...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que sa mère interrompit la conversation avec une entrée rapide. Elle avait l'air inquiète puis quand elle vit le jeune couple en pleine forme, elle lança un soupir de joie. Elle avait eu tellement peur pour son fils et son amie qu'il leur aient arrivés malheur puisque le père de Véra l'avait appelée. Ils se connaissaient très bien tous les deux et ils n'ignoraient pas la relation qu'ils avaient tous les deux. Elle demanda au couple pourquoi Véra était donc à l'hôpital. Elle mentit en disant que ce n'était qu'un malaise mais elle ne semblait pas être du même avie. Une infirmière entra avec un verre et un pichet d'eau.

Chérie...je ne peux pas mentir à ma mère...je veux qu'elle soit au courant elle pourra nous aider.

Véra s'était calmé dans les bras de Syoran. Elle avait repris sa respiration et elle le câlinait pour se calmer tout en restant silencieuse. Syoran lui dit que quoi qu’elle fasse, il serai avec elle, elle lui sourit doucement tout en posant sa tête contre épaule. Madame Imagi rentra dans la pièce, en soupirant de soulagement, en leur expliquant la frayeur qu’elle avait eu ! Véra s’en excusa au fond d’elle, mais quand elle lui avait demandé pourquoi il était là, elle avait dit nonchalamment qu’elle avait eu un malaise, elle n’avait eut le temps de contrôler ses mots qui étaient sortis malgré elle. Elle n’avait pas expliqué le pourquoi de sa pâmoison à Madame Imagi et c’est pourquoi Syoran lui dit qu’il ne pouvait mentir à sa mère et c’est pourquoi il voulait tout lui dire pour qu’elle puisse les aider … Véra hocha la tête tout en buvant dans son verre.

Oui je sais …

Elle attendit que Syoran parle à sa mère du pourquoi elle était à l’hôpital. Elle s’allongea dans son lit, en posant sa main sur son front, un peu chaud. Elle se resservit un verre d’eau qu’elle but d’un trait. Elle se rallongea sur le lit sentant le sommeil venir à grands pas. Elle respira un grand coup pour chasser sa violente envie de dormir, ce ne serait pas commode en ce moment surtout ! Kyaah même si elle voulait vraiment dormir, dort pas Véra, dort pas ! Elle bailla silencieusement pour lutter contre sa fatigue qui la gagnait progressivement !

Syoran voyait que Véra se calmait enfin ce qui le rassurait. Connaissant Véra et sa fragilité il avait peur pour elle et le bébé car malgré tout le mental faisait bien des choses. Il la calinait, lui caressait les cheveux car lui aussi avait besoin d'être rassuré malgré cela. Sa mère n'avait pas arrangé les choses car il se sentait obligé de lui dire mais apparemment Véra préféra que ce soit lui qui en parle qu'elle. De plus elle était fatiguée et s'allongea sur le lit. Il voyait qu'elle fermait les yeux et en posant sa main sur le front il sentait sa fièvre. Il l'embrassa délicatement sur le front puis lui murmura qu'elle pouvait s'endormir. Il se leva et tout en prenant sa main il lui indiqua qu'il allait discuter avec sa mère dehors. Il devait la laisser se reposer elle en avait bien besoin. Il la laissa puis partie dans les couloirs avec sa mère. Elle se demandait bien ce qu'ils étaient en train de lui cacher même si l'instinct maternelle se douter bien de quelque chose. Il hésitait, il ne se sentait pas bien et proposa à sa mère d'aller dans le parc pour trouver un coin tranquille où parlait. Quand il trouva le coin, il proposa à sa mère de s'asseoir mais les mots n'arrivaient pas à sortir. Comment lui dire qu'elle allait être grand mère alors que cela faisait à peine deux semaines qu'ils étaient ensemble. Elle voulait rompre le silence donc elle commença un sujet banal.

Je vois que vous avez tous les deux vos colliers. Cela me touche beaucoup.

Tu n'avais pas à faire ça maman. Mais cela nous a fait très plaisir en tout cas. Véra était très émue.

Je suis bien heureuse...

Le silence se réinstalla entre les deux personnes. Il ne savait pas du tout comment s'y prendre alors qu'il n'avait jamais rien caché à sa mère. Comment commencer...y aller doucement en tournant autour du pot ou bien lui dire directement. Il prit son courage à deux mains et dit la vérité à sa mère.

Véra a fait un malaise car elle est enceinte.

Elle ne répondit pas tout de suite au plus grand desespoir de son fils. Elle le regardait sans sourire puis soupira. Elle devait s'en douter c'était évident.

Vous auriez pu me le dire tout de suite. Je ne suis pas un monstre. Et puis...c'était logique je pense. Enfin je m'en doutais....et qu'a-t-elle choisie ?

Elle ne veut pas avorter...cela lui fait trop mal mais le garder ne lui plait pas non plus. Nous ne savons pas du tout comment faire. Je veux ce qu'il y a de mieux pour elle. Evidemment faut que cela arrive !

Calme toi mon chéri...je pense que Véra a besoin de toi là. Je ne dirais rienà ton père ni au sien. Il faut que ce soit elle qui lui dise. Retourne avec elle je vais rentrer à la maison.

Sa mère le prit dans ses bras pour le rassurer. Syoran remercia sa mère puis ils se séparèrent. Syoran partit voir Véra tandis que sa mère repartit chez eux. Il marcha rapidement puis ouvrit légèrement la chambre puisqu'il s'était souvenu qu'elle était en train de s'endormir avant qu'ils ne partent. Allaient-elle dire qu'elle le garde ou pas. Il voulait le savoir mais il ne voulait pas du tout la bruquer. Il commençait à ne plus tenir en place et se disait qu'il allait se défouler après être parti de l'hôpital...mais avec Véra...

Alors que Véra sentait la fatigue la gagner à grands pas, elle faisait tout son possible pour rester éveillé. Mais peine perdue, elle sentait ses yeux se fermer, elle passa une main sur son front qui était légèrement chaud. Lorsqu’elle enleva sa main, une seconde main vint remplacer la sienne, c’était celle de Syo’, il lui souriait en lui disant qu’elle pouvait dormir, elle ferma les yeux tandis qu’il lui déposait un baiser sur le front. Elle serra sa main et le laissa partir avec sa mère dehors pour qu’il lui parle. Véra ferma les yeux et s’endormit paisiblement. Son subconscient s’envola du monde dans lequel elle se trouvait pour aller dans un bond de dix ans dans le futur. Elle se voyait dans une belle maison avec un grand jardin allonger sur une chaise en train de lire un roman, Syoran était en train de jouer avec son enfant, elle n’arrivait à en distinguer le visage, était-ce une fille ou un garçon ? Mais tout ce qu’elle pouvait voir c’est qu’il avait l’air heureux … était-ce le futur auquel elle aspirait ? Elle n’eût pas le loisir de continuer à voir le bonheur incarné sous ses yeux car elle entendait Son petit royaume de bonheur s'était ouvert à elle lorsqu'elle cligna des yeux une dernière fois, les rêves, tourmentés néanmoins... elle s'en foutait pas mal de vivre des cauchemars, en fait, la peur ne s'était jamais vraiment emparé d'elle quand elle s'emportait dans un délire nocturne. Bref... Quelques pas plus loin se firent entendre, elle savait qu'y'avait quelqu'un mais.. wa.. l'était tellement lointaine la.. limite.. tout près de la lune xD Rm.. bref, elle sursauta juste un peu, sans pour autant ouvrir les yeux. Mais bon, quand elle entendit qu'on lui parlait , elle fut forcé de se réveiller -_-.. Alors..elle entrouvrit un oeil, un deuxième, mais la personne en face d'elle n'était pas vraiment reconnaissable.

Eh bien Mademoiselle Artémis … comment vous sentez-vous ?

Je … j’ai sommeil !

Oui je suis désolé de vous avoir réveillé mais … nous devons remplir un dossier sur vous ! Nous voudrions savoir si votre enfant … allez-vous le garder ou bien souhaiter faire un avortement ?

Sa voix se répercuta en écho dans sa tête et au bout de quelques minutes.. Bah oui, c'était la petite voix qui avait toujours raisonné à ses oreilles comme.. une sorte de conscience.. . Il lui demandait si elle allait garder le bébé … elle respira un grand coup et dit sa réponse d’une voix légèrement rapide :

Oui je le garde Docteur !

D’accord donc tous le mois vous viendriez pour faire un examen de santé pour vous surveillez durant votre grossesse ! Vous allez pouvoir partir tout de suite si vous voulez !

Véra hocha la tête et le médecin disposa de la chambre en lui conseillant de s’endormir si elle était fatiguée. Véra sourit et s’allongea sur son lit en se rendormant tout de suite, roulé en boule comme un gros bébé, elle voulait partir tout de suite. Maintenant ! Elle attendit que Syoran arrive pour lui dire qu’elle voulait rentrer au pensionnat, elle n’en pouvait plus de cette atmosphère de l’hîopital !

Syoran avait longuement discuté avec sa mère et cela lui avait fait le plus grand bien. Il avait confiance en elle et c'est pour cela qu'il ne voulait pas lui cacher le fait que Véra était enceinte. Elle l'avait bien évidemment compris avant l'heure mais avait préféré que son fils ou sa belle fille leur en parle en premier. Elle partit laissant Syoran pour qu'il puisse aller voir Véra. Elle n'avait pas tord, il devait s'en occuper, non il ne pouvait pas la laisser toute seule. Il repartit donc dans les couloirs de l'hôpital et croisa le médecin qui s'occupait de Véra. Le médecin interpella le jeune homme pour lui parler de quelques formalités en ce qui concerne le bébé et sa petite amie.

Comme vous le savez sans doute, enfin ou non. Votre petite amie a décidé de garder le bébé. Vous savez aussi qu'elle est fragile de constitution donc elle aura besoin d'être tout le temps surveillé. Je lui ai prescrit des médicaments au cas ou.

D'accord docteur...ne vous en faites pas je veillerais sur elle.

Je n'en doute pas. Bonne fin de journée. Elle est autorisée à sortir.

Syoran remercia le médecin à son tour et partit dans la direction de la chambre de Véra. Elle avait donc décider de garder le bébé. Syoran commençait à s'inquiéter plus vis à vis de lui. Allait-il être un bon père pour ce petit être. Il allait devoir demander beaucoup de conseils à ses parents chose qu'il détestait. Il aimait pouvoir diriger une situation mais là il était complètement dans l'impossibilité de faire quoi que ce soit. Il arriva devant la chambre de Véra et bizarrement il mit du temps à entrer. Syoran voyait de l'entrée de la chambre qu'une boule de drap et comprit qu'elle était en train de dormir. Ces neufs mois n'allaient pas être simple à vivre pour Véra. Il se devait de s'occuper d'elle. Il s'approcha de sa petite amie et caressa délicatement sa joue pour la réveiller doucement. Ses affaires étaient installés sur une chaise. Il continuait de lui caresser la joue puis les cheveux. Ou il préférait les cheveux à la joue et alors ? Elle se réveilla petit à petit et Syoran l'embrassa en souriant.

Coucou mon ange...on va enfin pouvoir partir de cet endroit. Tes affaires sont prêtes tu veux que je te les apporte ?

Véra avait tergiverser plusieurs minutes avant de prendre son courage à deux mains et de décider de ce qu’elle allait faire. Elle avait donc décidé d’assumer sans être lâche et de garder ce bébé. Malgré sa peur d’être une mauvaise mère, elle allait aller de l’avant et vivre sa vie comme elle se doit ! Quoi qu’il arrive elle n’allait pas baisser les bras, tel était sa devise ! FIGHT ! xD Le médecin lui dit qu’elle pouvait partir ce qui lui fit très plaisir, elle se rallongea dans son lit et s’endormit de suite comme un gros bébé en suçant son pouce (elle ne le suce point xD). Elle posa délicatement sa tête sur l’oreiller et s’endormit paisiblement sans qu’aucuns rêves, ni aucuns cauchemars ne viennent troubler son sommeil. Un sommeil lourd, bien lourd …

Mais malgré ce sommeil lourd, elle sentait parfaitement cette main chaude qui lui caressait la joue, mais ne se réveillant toujours pas, elle sentit qu’on lui caressait aussi les cheveux ! Véra se retourna doucement en coinçant sa tête sous l’oreiller. Mais la personne continuait encore et encore jusqu'à ce qu’elle se réveille doucement en baillant ! Syoran lui proposa de lui apporter ses affaires. Véra accepta volontiers et elle descendit doucement du lit en se chaussant de ses chaussures et en revêtant sa veste :

Ah oui s’il te plaît !

Véra prit le sac qui Syoran lui tendait et elle se leva en s’étirant. Elle se promit qu’en rentrant au pensionnat, elle irait illico presto dans sa chambre, il n’y avait rien à faire, mais elle irait ! Elle attendit que Syoran se revêtisse à son tour de ses affaires, elle se dirigea à la porte et se tourna vers lui en souriant :

On y va ?

Syoran regarda Véra qui ne voulait pas se réveiller. Et dire que dans neuf mois il allait être père et que Véra allait être maman...que va-t-elle devenir ? Allait-elle continuer ses études malgré le bébé ? Syoran ne savait pas mais il devait avoir une discution sérieuse avec sa petite amie...elle avait décidé de garder le bébé cela impliquait énormément de chose. Il était totalement perdu...

Il continuait d'essayer de réveiller sa petite amie mais elle faisait comme une petite fille. Elle ne voulait pas ouvrir les yeux mais il ne voulait pas rester là plus longtemps. Elle les ouvrit enfin mais elle resta silencieux. Il lui demanda donc si elle voulait ses affaires et elle accepta. Syoran l'aida comme il le pouvait à se préparer et elle était bien pressée. Il avait une mauvaise impression comme si quelque chose se passait mal. Ils étaient distant tous les deux...il espérait que ce n'était qu'une simple impression. Il lui donna son sac et elle l'accepta. Pas d'embrassade rien...elle ne lui parla même pas de sa décision. Ils parlaient à peine entre eux deux.

Syoran prit sa veste et la mit sur son dos car il commençait à faire fraix malgré l'après midi. Véra l'attendait à la porte et lui demanda s'ils y allaient. Evidemment, il ne voulait pas du tout rester dans cet chambre. Il sourit simplement mais ne resta pas longtemps aussi souriant. Quelque chose n'allait pas bien et il avait peur...peur que ce soit cassé entre eux deux à cause du bébé. Il rejoignit Véra sans rien dire, lui prit la main et ils repartirent au pensionnat.

[Je te laisse faire le topic dans ta chambre]

» Siest... euh, cours de maths [Jasdrian]{FINI}