Le ciel pleure ...

Il faisait sombre en ce petit dimanche du mois de septembre. Il faisait pourtant beau depuis le matin et soudainement, d'énormes nuages s'étaient abbatus sur la majeure partie du pays. A la météo, on annonçait des vents a plus de 100 km à l'heure, des pluies et de l'orage en grande quantitée. Il fallait rester a l'intérieur des habitations. Pourtant un jeune homme était sur le toit

Teneo pleurait tout son âme. Il avait cru pouvoir faire confiancer à Kokoro et elle l'avait trompée pour un autre. Le vent soufflait dans la direction opposée et cela faisait un effet sur le jeune homme qui ne bougeait pas d'un centimètre. Il regarda autour de lui et se demanda si le vent soufflera toujours autant pour les prochains jours ... Quand il sera mort.

Le jeune homme sortit d'une poche un magnum 357. Il croyait pourtant qu'il n'aurait pas a s'en servir et pourtant. Il allait devoir tuer quelqu'un ce soir : lui. La vie était trop injuste car il n'aura pas connu le bonheur d'avoir un frère ou autres choses mais bon. Si la vie était aussi horrible que tout à l'heure, alors mieux vaux partir maintenant :

- Partir, c'est mourrir un peu !! On peux dire que je part au ciel et que je mourrai un peu au fond de leurs ames.

Il posa le magnum contre sa tempe et allait tirer quand ...

[…] un cri retentit.
Une jeune femme, tenant quelque chose dans ses bras, regardait la scène sans pouvoir dire quoi que se soit.
Ce n’était pas elle qui cirait. D’ailleurs, elle ne bougeait pas d’un poil. Elle n’osait pas bouger. La chose qu’elle tenait contre elle se mouvait lentement et ne cessait de crier. De pleurer. On pouvait voir dépasser de la couverture qui l’entourait un petit poing serré qui gigotait, frappant l’air autour de lui.

Sué était montée sur le toit sans aucune intention spéciales. Elle savait pourtant qu’il pleuvait des cordes, et que le vent allait sûrement l’emporter, mais son fils criait et pleurait, prit d’un chagrin incompréhensible. Quoi que…
Alors la jeune femme était montée. Elle avait prit tout les escaliers montant qu’elle rencontrait. Elle savait que cela calmait le bébé… a quel prix ! Saleté va…
Elle avait poussé doucement la lourde porte du toit, et c’était retrouvé face à un jeune homme prêt à se faire sauter la cervelle…

Ce fut le bébé qui cria en premier. Heureusement peut-être, car s’il n’avait rien fait, rien n’aurai attiré l’attention du jeune homme.

La jeune maman s’avança d’un pas. La pluie passait sur ses joues, lui donnant un air triste. Mais son regard était prit entre l’incompréhension et le désire d’empêcher un drame.
Un peu voûté pour protéger l’enfant de la pluie, elle continuait à s’avancer doucement.

Il pleuvait des cordes ce jour-là, et c'était ce même jour ... que le retour du mystérieux Yam, aucun sentiments n'apparaissaient sur son visage fermé, il avait tant changé. Il était devenu un être froid, qui avait regarder hautement ses amis lors de leur dernière rencontre, et eux ... l'avaient regarder avidement.

Un jeune homme grand portant un tee-shirt blanc apparu sous la pluie, un katana faisant presque sa taille derrière son dos, une vision peu commune se passait devant ses yeux, un être allait peut-être se suicidait, deux autres semblaient refuser ... que cela se passe, et pourtant ...

Ce regard, cette bouche, n'affichait aucun sentiment. Yam s'arrêta alors pour regarder de ses yeux verrons la scène, le silence de neutralité de cet humain pouvait être dérangeant, allez savoir ce qui est arrivé ... pour qu'il ne fasse rien, un an plus tôt, avant son départ, il aurait lancé son katana contre le flingue de ce type, pour l'empêcher de ce suicider. Mais maintenant ... qu'il soit mort ou vivant, il s'en fichait, il avait changé, c'était presque une part d'égoïste qui l'avait atteint.

Non, c'était autre chose, de bien plus obscur, il regardait donc la scène, ce qui se passera se passera de toute façon, et il n'avait plus envie de changer les cours des choses, car la seule chose qu'il voudrait changer ... c'est la vie d'un seul être.

Le vent soufflait de plus en plus for, comme pour indiquer au jeune Teneo qu'il fallait qu'il se dépeche avant que quelqu'un ne le voit et l'empêche de faire ça. Mais pourtant, Teneo ne bougeait pas et ne disait rien, comme si il était devenu une statue sur le toit d'un pensionnat auquel il venait juste d'arriver ...

Malgré ses efforts pour tirer, aucune information n'allait jusqu'au doigt qui était posé sur la détente du magnum, comme si ... elle ne voulait pas lui obéir ... Comme si ... Elle ne voulait pas qu'il meurt car il blesserai surement des gens. Blesser des gens ... Peut importe le prix qu'il fera subir aux autres, il n'aura toujours qu'un sentiment de haine envers eux

Oui, blesser les autres ne lui faisait pas peur. De toute façon sa vie était fichue ... Il avait tout perdu et jamais il ne pourra reconstruire ce qu'ils ont détruits. A par répendre la tristesse et le chaos pour une nuit, il n'avait pas d'autres idées en tête. Quand soudainement, il resentit plusieurs présences s'approcher

Ces présences, Teneo ne les connaisait pas mais il ne jeta aucun regard sur eux, trop occupé a essayer de faire bouger son doigt. Mais il sentait que les deux présences le regardait comme si ils s'attendaient à qu'il fasse autre chose que de tirer et c'est ce qui arriva ...

Un énorme vent souffla et le jeune homme sentit l'arme lui tomber des mains et glisser doucement jusqu'à atterir dans la gouttière. Le jeune homme regarda l'arme ... puis il s'effondra sur les toiles et commença a pleurer, sans rien dire.

Le vent soufflait et la pluie semblait ne pas vouloir se calmer, comme si le temps se calquait avec l'horreur de la scène.
Alors que Sué priait profondément n'importe quoi, étant donné qu'elle n'était pas croyante, pour que le garçon ne fasse pas l'erreur de sa vie, un coup de vent plus brutale que les autres ébranla les personnes sur le toit.
D'ailleurs... ils étaient bien nombreux à s'être donné rendez-vous sur ce toit. Comme si le suicide de quelqu'un attirait inéluctablement l'attention. Ce qui était à moitié vrai...
La jeune maman ne fit pas attention au garçon qui venait de faire son apparition, se concentrant sur le jeune qui venait *Ho merci merci merci* de faire tomber son arme.
Quelque peu surprise, elle vit le garçon s'effondrer à genoux, prit d'un sanglot visiblement inconsolable.
Sué s'avança rapidement, protégeant toujours l'enfant du vent et de la pluie, puis vint s'accroupir au côté du jeune brun.
Le bébé semblait s'être calmé, et à la vu du visage du "dépressif", pourtant en pleur, il tendit sa petite main avec un grand sourire.
Quand à elle, Sué passa un bras sur les épaules du jeune garçon, d'un air chaleureux et maternelle.

"Hé... "

Elle le regarda de ses yeux sombres, suivant chaque trais fin du garçon qui semblait bien jeune pour avoir une si grosse peine. Mais elle n'était pas vieille non plus.
Un sourire timide ne tarda pas à habiter le visage de la jeune femme, qui c'était retrouvée dans une situation semblable il y avait à peu près 2 ans.

"Il fait froid ici... viens, on rentre..."

Elle ne voulait pas forcer la main au jeune homme... mais surtout ne pas le voir sauter maintenant que le flingue était inaccessible.

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