Chambre de Véra / Kahori

Véra ne savait plus trop quoi penser de tout ça … En une semaine, elle avait rencontré Syoran, non pas que ça la dérangeait, loin de là … Mais elle était déjà tombée enceinte en si peu de temps et surtout si jeune. Qu’allait dire son père ? Allait-il la déshériter au plus grand plaisir de sa belle-mère ? Jamais ! Jamais, elle ne se laisserait humilier de la sorte. Ou peut-être que … ? Oui, peut-être bien que … ? Non, ce n’était pas très probable … Mais peut-être que son père pour départager la concurrence de sa fille et de sa femme, allait donner son héritage à son petit enfant, l’enfant Imagi ? Si cela était le cas, cela voudrait dire qu’il accepterait avec plaisir d’être grand-père aussi jeune … et surtout que sa fille soit mère ! Mais la Merde dans le tas de Roses était la belle-mère, elle risquerait d’en être verte de haine. Quoique ! Elle n’avait pas son mot à dire, après tout l’héritage était dans les liens du sang et elle était en dehors ! Hmm … bref ! Véra venait de décider qu’elle allait envoyer une lettre à son père lui annonçant qu’elle viendra lui rendre visite durant une semaine pendant les vacances d’été. Elle en profitera aussi pour aller voir ses amis de son ancien lycée qu’elle avait quitté avec regret.

Les aboiements de Neige l’avaient fait revenir sur Terre. La petite boule blanche sautait partout et alla chercher la laisse qu’elle déposa au pied de Véra. Cette dernière n’avait pas la tête à la sortir, elle balaya sèchement la demande de sa chienne en la repoussant à u peu plus tard. Mais en s’énervant ainsi sur Neige, elle avait fait allusion au bébé si naturellement que Fuji en rougit de colère. Et voila, elle avait encore gaffé ! Véra posa son regard sur Neige qui couinait doucement tandis que Syo’ tentait de la calmer, Véra lança un regard désolé à Neige : c’était la première fois qu’elle lui criait dessus. Elle lui caressa doucement la tête en lui donnant une croquette pour s’excuser de sa colère. Syoran lui demanda de se calmer pour sa santé, Véra hocha silencieusement la tête tout en s’asseyant sur son lit à la demande de son copain.

Véra avait bien remarqué la réaction de Kahori, ce qui était compréhensible, elle n’allait pas non plus la féliciter … mais si elle avait à placer son grain de sable, qu’elle le place ! Si elle avait à son mot à dire, qu’elle le dise. Mais surtout si ce qu’elle avait à dire à Véra s’avérait être très dure, cette dernière l’assumerait quoi qu’il en soit ! Elle prit Neige dans ses bras pendant que Syoran expliquait à Kahori l’ampleur de la situation.

- Ecoute Kahori … Je … Syo’ t’as tout dit ! Je compte bien garder notre bébé ; je ne peux pas le tuer, je n’ai aucun droit de vie ou de mort sur lui. Je compte accoucher et m’en occuper avec Syoran ! J’espère que tu nous comprend … nous en avons beaucoup discuter et nous avons pris notre décision. Je sais que nous sommes jeunes, mais c’est le destin ! Si j’avorte, ce serait égoïste de ma part et pour le bébé, mais si j’avorte je sais que jamais je m’en remettrai. Cela va être certes dure au début, bébé sera si fragile, mais comme nous sommes bien entourés je pense que tout se passera bien. D’autant plus, que je vais en parler à mon père et lui demander conseil, il s’y connaît beaucoup mieux que moi … C’est pourquoi j’ai décidé que durant les vacances d’été qui arrive dans deux semaines, j’irai à Cantebury lui rendre visite.
( Quelle longue Tirade xD )

Kahori écouta attentivement Syoran puis Véra. Ils voulaient tout deux gardaient l’enfant, non, Véra voulait gardait l’enfant, Syoran ne faisait que la suivre. Syoran se souciait-il vraiment de l’enfant ? Pas vraiment, à en croire ses paroles, il n’y avait que véra qui comptait. Cependant, si cette enfant devait respirer en ce monde, il n’y avait pas de toute, certainement, il devrait pourvoir le chérir, l’être qui partagera sa chair et son sang ainsi que celui de sa bien aimé…
Kahori s’embrouillait toute seule. Devait-elle dire quelque chose ? Défendre son point de vu dont celui de supprimer le bébé ? Son désir n’était-il pas criminel ? Mais non, cela ne pouvait pas être ça, l’être dans le ventre de Véra n’était pas encore développer au point d’être un être humain. Si cette chose disparaissait tout redeviendrait normale, se serait comme si rien n’était arrivé. Bien sur il y a la mémoire et les souvenirs qui vont avec mais pourquoi ne pas tout simplement oublier ? Avec le temps tout fini toujours par s’effacer même les blessures se referment d’eux même alors…

Kahori, ne savait plus quoi penser, plus que faire… elle se perdait à l’intérieur d’elle-même, cette histoire avait créé un trop grand trouble dans son esprit. Véra et Syoran, même s’ils ne partageaient pas son point de vu, ils avaient beaucoup de détermination et de bonne volonté. Le vrai problème est de savoir le temps que cela durera. Danserons t-ils toujours au même rythme ?
Ils ne devaient pas se connaître depuis bien longtemps, un peu plus d’une semaine voir deux, pas plus... Kahori devait elle conclure que Véra était une fille facile ? Non, peut être pas, peut être était-elle juste un peu volage ou insouciante. L’être en commun que Véra et Syoran auront permettra peut être de les tenir lier.
Quoi qu’il en soit toute cette histoire ne la concerné pas. Elle le savait très bien. Elle ne connaissait Véra que depuis quelques heures, elles n’étaient quasiment que deux étrangères. On ne pouvait même pas dire qu’elle était copine, alors pourquoi ? Pourquoi Kahori devrait-elle se souciait de Véra ou même de syoran ?

La demoiselle rentra ses griffes. Sa colère s’apaisa, disparaissant aussi vite qu’elle était venu, un peu comme les vagues de la mer, sa n’a durait qu’un temps, les vagues sont venu brusquement et se sont retirer tout aussi vite. Après le cœur, la tête, après les sentiments, la raison et la réflexion. Kahori avait finalement décidait de ne pas s’en mêler, elle n’avait aucun droit de s’immiscer dans leurs vies, elle n’avait aucun droit de juge.

"- Cette histoire ne me concerne pas, je n’ai pas mon mot à dire, je ne t’encouragerai pas dans ta voie mais je ne m’en mettrai pas non plus en travers."

Elle avait décidé d’être neutre. Etait-ce de la lâcheté ? Fuyait-elle ? Peut être, peut être ne voulait-elle pas aborder son point de vu par peur des conséquences. Elle ne voulait ni blessé ni être la cause de nouveau malheur. Après tout, si sa trouve, c’était elle le parasite dans l’histoire, c’est vrai, pourquoi avait-elle voulu priver le passage dans ce monde à l’être qui se trouvait dans le ventre de Véra ? Etait-ce pour l’avenir de Syoran et Véra ? Etait-ce vraiment pour l’enfant ? Ou n’était ce que pour son désir égoïste ? C’est vrai, pour tout dire, kahori n’avait pas vraiment était heureuse dans ce monde jusque là mais ce n’était pas une raison, ce monde n’était peut être pas un enfer pour tout le monde… le destin de cette enfant ne sera peut être pas le même que le sien. Eux deux, ils étaient différents. Il ne fallait pas confondre.
Voilà que Kahori se mettait à s’en vouloir alors qu’aucun mot « blessant » n’avait encore franchit le seuil de ses lèvres. Elle était vraiment un monstre ou quoi ?
La jeune femme leva ses yeux vers Syoran et Véra, avec toute la sincérité dont son cœur était capable, elle pria pour leur bonheur à tout les trois.

(Remarque : "Faut savoir pas mal ou il en jette XD y'a une différence tout de même", pas mal : c'est une litote )

- Ecoute Kahori … Je … Syo’ t’as tout dit ! Je compte bien garder notre bébé ; je ne peux pas le tuer, je n’ai aucun droit de vie ou de mort sur lui. Je compte accoucher et m’en occuper avec Syoran ! J’espère que tu nous comprend … nous en avons beaucoup discuter et nous avons pris notre décision. Je sais que nous sommes jeunes, mais c’est le destin ! Si j’avorte, ce serait égoïste de ma part et pour le bébé, mais si j’avorte je sais que jamais je m’en remettrai. Cela va être certes dure au début, bébé sera si fragile, mais comme nous sommes bien entourés je pense que tout se passera bien. D’autant plus, que je vais en parler à mon père et lui demander conseil, il s’y connaît beaucoup mieux que moi … C’est pourquoi j’ai décidé que durant les vacances d’été qui arrive dans deux semaines, j’irai à Cantebury lui rendre visite.

Syoran avait rejoint Véra et s'était assis à côté d'elle lui prenant simplement la main puisque Neige était déjà sur ses genoux pour se faire pardonner de l'avoir délaissée. Mais porter un bébé n'était pas vraiment de tout repos Syoran l'avait bien compris. Il avait peur très peur que Véra y reste pendant l'accouchement. Il savait qu'elle était de santé très fragile et que si il arrive quelque chose pendant l'accouchement...elle pourrait mourrir. Il essayait de s'enlever cette idée de la tête mais cela était impossible. Que ferait-il si Véra mourrait et que le bébé reste en vie ? Pourrait-il s'en occuper ? Il serait dans un état déplorable de dépression d'avoir perdue son âme soeur. Non il ne fallait pas qu'il soit aussi pessimiste ! Il devait penser au bien être de sa future famille et il se demandait comment procéder...ces parents allaient l'aider il en était sûr et il devait en parler à son père. Comment allait-il réagir ? Allait-il le prendre pour un moin que rien un égoïste, ou insousiant ?

Se souciait-il vraiment de l'avenir puisqu'il ne faisait que suivre Véra dans ces choix . Devrait-il lui empêcher d'avoir ce bébé si jeune et d'avorter faisant en sorte de tout oublier ? Il était totalement perdu mais il devait se montrer fort devant sa petite amie pour la soutenir le plus possible. Il ne devait pas montrer son inquiétude et son doute ce qui était vraiment difficile pour lui. Il caressait tendrement la main de sa petite amie tandis qu'elle caressait son chien. Qu'allaient-il devenir tous les deux...qu'elle était la meilleure solution ? Il ne pouvait y répondre sans en avoir parler avec ses parents et le père de Véra. Elle allait y aller...mais évidemment il n'allait pas la laisser seule il irait avec elle espérant qu'elle veuille bien de lui.

Je viendrais avec toi mon coeur...sauf si tu préfères y aller toute seule pour voir ton père ?

Il la regarda dans les yeux et l'embrassa délicatement sur la bouche lui murmurant un petit "je t'aime" plein d'affection et de tendresse. Non jamais il ne l'abandonnerait il en serait incapable ! Après tout...Ce fut été de sa faute si Véra était enceinte. Il l'aimait tellement qu'il hésitait même pour le bien du bébé à se marier avec elle...mais il devait attendre sa majorité qui approchait. Oui...serait-ce une bonne solution le mariage pour le bébé ? Il allait y réfléchir. Il attendait par contre une réaction de Kahori qui apparemment s'était calmée.

"- Cette histoire ne me concerne pas, je n’ai pas mon mot à dire, je ne t’encouragerai pas dans ta voie mais je ne m’en mettrai pas non plus en travers."

Nous voulons juste que tu nous comprennes...en fin c'est ce que moi j'espère.

(Je fais des petits posts comparé à vous T_T Sumimasen)
(Remarque: Nya me parles pas de litote XD)

Je viendrais avec toi mon coeur...sauf si tu préfères y aller toute seule pour voir ton père ?

Véra lui sourit tendrement alors que Syo’ l’embrassait à pleine bouche tout en lui susurrant un petit « Je t’aime ». Elle rougit tellement qu’elle ne put s’empêcher de détourner la tête de Syoran de ses deux mains. Ohlalala ! Il ne fallait pas la surprendre la petite Véra, et en plus devant Kahori ! Hmm bref, il lui avait demandé si il pouvait venir avec elle. Bah la question ne se posait même pas, loin de là ! Bien sûr qu’il venait avec elle … Elle regarda Syoran en fronçant les sourcils, non par colère mais par indignation tout en bougeant son doigt à la manière des grandes dames qui réprimandait leurs enfants :

La question ne se pose même pas … bien sûr que tu viens !

Elle lui sourit et embrassa Neige sur le museau tandis qu’elle se raclait une multitude de léchouilles ! Elle rigola en demandant à sa chienne de se calmer. Elle reposa son regard sur Fuji qui s’était calmée, elle était abasourdie de voir comment elle pouvait changer d’humeur en un rien de temps. Bon bah elle était aussi comme ça, mais bon voila quoi … ça lui faisait bizarre de voir quelqu’un qui avait les mêmes habitudes sous ses yeux. Une léchouille de Neige la fit sortir de sa rêverie, elle bailla silencieusement tout en s’étirant … La petite chienne sauta de ses pieds pour aller se nicher dans son panier. Bon bah elle voulait plus se promener en dirait, Véra soupira tout en souriant puis elle reposa son regard sur Fuji …

- Sinan toi t’as fait quoi durant cette semaine ?


REMARQUE ---> Oh t'as pas honte de ressortir le cours de Français xD ? Et saches pour ta gouverne que moi je ne l'ai pas sortit car j'utilise souvent l'expression " Tirade "
( Désolé c'est vraiment merdeux T_T comprenez moi >.< )

(dsl du retard ^^)

En un rien de temps, Véra avait encore changé d’humeur, se montrant cette fois-ci un peu plus douce et joyeuse. Peut être était-ce à cause du baiser de Syoran… En tout cas, ils n’avaient pas froid aux yeux, pas besoin d’exhiber de cette façon leur amour. Kahori avait bien compris qu’entre eux deux c’était l’amour fou. Quoi qu’il en soit la demoiselle resta de marbre devant ces jeunes gens, après tout, maintenant, elle s’en fichait, qu’ils en fasse donc à leur tête. C’était un problème clos pour elle, elle n’allait plus se mêler à cette histoire pour diriger ses pensés vers autre chose… Cela faisait presque deux semaines qu’elle était au pensionnat. Elle avait eu l’occasion de rencontrer différente personnalité mais aucune d’entre elles n’avait de lien particulier avec Kahori. La jeune femme n’était pas encore assez proche de qui que se soit. Donc, elle n’avait pour ainsi dire pas d’ami. Même si elle était extravertie et pas le moins du monde coincer, il fallait le dire : elle ne savait pas s’y prendre. Après tout, on pouvait l’excuser vu qu’elle n’avait jamais vécu avec autant de monde autour d’elle. Avec le temps ça viendra sûrement…

"- Sinan toi t’as fait quoi durant cette semaine ?"

Kahori mis quelques secondes avant de comprendre que c’était à elle que Véra adresser sa question. Elle n’avait pas suivi la conversation et était un peu perdu. Elle essaya de chercher dans les parcelles de sa mémoire ce que d’une oreille distraite elle avait écouté. Mais dommage, rien ne lui vint, qu’avait donc dit Syoran et véra ? Tant pis, elle se contenterait de répondre à la simple question de sa colocataire… Alors Véra lui demander son emploi du temps pour la semaine ? Kahori réfléchit un moment, non, elle n’avait encore rien prévu de faire…

"- je ne sais pas… "

Répondit-elle.
Qu’allait-elle donc faire pendant une semaine ? Rien. Rien qui soit spéciale en tout cas. Peut être irait-elle emprunter des bouquins ou faire un tour en ville… Mais vraiment, ces temps si, sa n’allait pas fort. Elle avait un peu trop la tête dans les nuages, il faudrait qu’elle pense à retourner sur terre. Peut-être devrait t-elle commençait par donner un peu plus d’attention à Véra et Syoran. Mais elle ne savait plus non plus que pensait d’eux. Et si elle pensait à Véra ? N’avait-elle pas décidé de devenir son ami coûte que coûte ?
Kahori tourna son regard vers Véra…
Eh bien, elle ne savait plus… Il n’y avait plus vraiment d’envie. Etait-ce bien d’être avec ce genre de personne ? Elle n’était même pas sur de vraiment vouloir en connaître plus sur Véra. Mais pourquoi ? C’est bête… Tout le monde fait des erreurs, personne n’est parfait. Alors si elle savait ça, Kahori ne devait pas mépriser Véra à cause des erreurs de celle-ci.

Quelle lourde atmosphère qui régnait dans la pièce ! Chose sur : elle ne la supportait pas du tout. Etait ce donc parce que Fuji avait appris qu’elle était enceinte de Syoran… Avait-elle désormais une mauvaise impression de Véra ? Si c’était le cas, elle ne parait pas lui en vouloir, on ne pouvait pas dire que sa conduite était des plus exemplaires…elle était enceinte. Etait-ce donc si mal ce qu’elle faisait ? Etait ce mal de vouloir garder son enfant pour son bien… Elle ne voulait pas qu’il connaisse une enfance comme elle l’avait enduré… voir même pire ! Une enfance sans mère, mais elle ne voulait pas l’empêcher de voir le jour, de prendre sa première bouffée d’air, de faire ses premiers pas, dire ses premiers mots… et grandir pour lui aussi avoir des enfants !

Syo lui avait demandé s’il pourrait venir avec elle en Angleterre pour aller voir son père. C’était évident qu’elle ne pourrait faire un voyage aussi éprouvant toute seule mais surtout, elle voulait qu’il voit l’endroit ou les personne avec qui elle avait grandit vivaient… Son cocon familial ! Elle se demandait bien comment elle allait lui annoncé la nouvelle à son père, il avait beau avoir l’air niais et tête en l’air mais quand il était fou de rage il savait comment se faire entendre. Tout comme sa fille… étincelle garantie ! XD

Souriant à Syo, elle embrassa sa Neige d’amour, se doutant bien le moins du monde qu’il allait n’allait pas apprécier… Considérant cette esquive comme une vengeance à l’affront qui lui avait lancer en l’embrassant devant Fuji. Cela l’avait tellement troublée, q’elle avait détourné sa tête et son regard de Syo… Maintenant, elle savait qu’elle n’aimera pas se faire embrasser devant tout le monde… Mais à son grand étonnement, Fuji lui dit qu’elle ne savait pas ! Euh… soit elle en avait marre d’elle, soit elle se foutait de sa gueule ! Cette ambiance lourde frappa de plein fouet Véra, elle souffla doucement, légèrement gênée… ça ne se faisait pas là ! Elle sentit la main de Syoran caresser son ventre doucement… Véra lui adressant doux sourire tout en passant à son tour sa main sur celle de son copain tandis que posait délicatement son front contre le sien.

- Hum… je t’appellerai ! Je t’aime !

Elle ferma les yeux au contacte des lèvre de Syoran sur son front. Oui, elle comptait bien appeler son père pour ensuite faire un compte rendu bien sincère à Syoran.

Syo ne dit rien de plus lui murmurant d’une voix inaudible de sorte à ce que seule Véra entende. Il sortit de la chambre et tout de suite Véra se sentit seule, mal. On lui disait que rester tout le temps avec son mec n’était pas bien pour son couple, mais surtout sa rendait accro… Elle était accro à son copain. Véra était seule avec Fuji… Elle ne savait pas quoi dire ni que faire… Elle se leva subitement et lui dit

- Je vais appeler…

Elle sortit dans le couloir et décida d’appeler son père ne voyant pas que Syoran n’était pas loin d’elle. Elle composa le numéro, entendant le bip d’appel, le cœur de Véra se figea sur place et elle respira un grand coup !

(En jap)
- Allô papa… C’est Véra !
- Oh, bonjour ma chérie… Comment te sens tu ? j’ai eu peur…
- Je vais bien… Mais j’ai un truc à te dire !
- Oui, je t’écoute…
- Je ne sais pas par quoi commencer…

Voilà que Véra se mettait à tourner autour du pot… Ce n’était pas dans ses habitude et son père sans rendit comte de suite, étant un homme occupé de nature, il n’accorda pas un instant de répit à Véra, réclamant de suite une explication.

- C’est si grave que ça ? Dit-il d’un ton qui cachait l’énervement.La pauvre Véra se voyait couper toute issus, elle n’avait pas le choix…

- Je suis enceinte.Dit elle assez fort, elle avait fermer les yeux sans s’en rendre comte.

- … !

Elle ouvrit un œil, inspira un coup et continua à parler.

- Je… je sais, de deux mois, voilà pourquoi je viens en Angleterre.

- QUI EST L’ENFOIRE QUI T’AS MIS ENCEINTE ?!

Voila, il l’avait mal pris !

- Papa !
- QUI C’EST ?
- Syoran Imagi !
- Imagi ??? Tu rigoles ?!
- Non, c’est mon petit copain… et il vient !
- Bon je vais travailler… On verra ça plus tard !

Son père avait raccroché assez subitement. Aucun mot de consolation ou de réconfort, pas de félicitation évidement… rien… Véra était presque déçu. Elle comprenait néanmoins, son père l’aimait et ne devait certainement pas être désintéressé du cas de sa fille. Mais peut être était-il juste un peu perdu. Elle l’avait quand même pris en lâche, par derrière, sans que celui-ci ne se rende compte de rien. C’est vrai que ça n’arrive pas à tout le monde ce genre de chose, au téléphone en plus !
Eh bien, fallait s’y attendre. Son père n’était pas content, mais en prenant l’initiative de l’appeler, ainsi, il n’allait pas être trop méchant devant Syo, enfin, elle espérait ! Elle soupira doucement, tout en portant les deux mains sur son ventre volumineux… pour deux mois de grossesse ! Elle tourna la tête et aperçu Syoran assis contre le muret en plein milieu du couloir de sa chambre, elle se dirigea vers lui et se mit difficilement à son niveau : elle l’embrassa à pleine bouche malgré le fait qu’il soit dans ses pensées en caressant le bandeau de Véra.. Elle lui caressa le visage, tout en l’embrasant avec amour :

- Tu vas bien mon amour ? T’as pas l’air bien… tu peux tout me dire, tu sais ?

Il n'avait pas compris à quel point se séparer de sa petite amie était si difficile. A peine s'étaient ils rencontrés qu'ils avaient décidé de ne plus du tout se séparer. Non...le destin les as unis et a fait en sorte de ne pas les séparer. L'amour était venu sans prévenir pour réunir ces deux âmes cherchant la solitude et non une relation sérieuse vis à vis de l'amour...Amour avait été imprévisible. PLus le temps passé plus Amour faisait en sorte de les réunir. Le fait que Véra soit enceinte a encore plus réuni les deux jeunes qui n'étaient peut être pas encore capable de grandir pour élever comme il le pouvait un être si fragile nécessitant beaucoup d'amour et d'attention. Elever un bébé était la tache la plus difficile dans la vie d'un adulte et cette décision ne devait pas être pris à la légère. Syoran ne savait plus du tout se situer dans cette situation. Il ne savait pas du tout quoi faire pour le bien de Véra et de leur enfant...Son enfant !!!!

En deux mois sa vie avait basculé...il avait rencontré Véra dans une fôret, sa mère avait été victime d'un accident de voiture, il avait déclaré son amour qui fut réciproque heureusement et...Véra était tombée enceinte. Par une erreur de sa part, un ovule avait été fécondé dans le ventre de sa petite amie. Qui l'aurait cru que le grand consolateur des filles jurant de ne jamais avoir de petite amie se verrait dans 7 mois père d'un petit être...père ! Il ressassait tout le temps ce mot dans sa tête non cela n'était pas possible ! Il ne pouvait pas du tout être père ! Il allait être un mauvais père, il ne sait pas s'occuper d'un enfant, il n'a jamais eu de petit frère ou de petite soeur ! Non il était enfant unique. Jamais il n'avait joué à la baby sitter avec une amie qui ne pouvait pas sortir à cause de ses petits frères. Il n'avait aucune expérience mais il était trop tard. Véra voulait garder le bébé et il ne se voyait pas lui dire par pur égoïsme qu'à cause de lui elle ne pouvait pas le garder. Impossible pour lui.

Il avait téléphoné à son père non loin de la porte de la chambre de Véra pour annoncer la nouvelle à son père. Il se devait de le faire car il ne se voyait pas arriver avec Véra le ventre bien gros. "Bonjour papa tu vas être grand père." La situation aurait été pire qu'elle ne l'était déjà. Comme il l'avait deviné son père n'avait pas du tout apprécié la nouvelle qu'il venait d'avoir et c'était tout à fait compréhensible pour le père. Son fils avait à peine 18 ans, il n'avait pas finit ses études, donc pas de revenu pour subvenir aux besoins d'une famille. Il n'avait pas discuter longtemps, Syoran ne savait plus quoi dire de toute manière. Il s'était assis après contre un mur ne sachant plus du tout quoi faire. Comme un bébé il tinait le bandeau de Véra pour se réconforter lui même. Il ne voulait pas la déranger car elle devait sûrement parler avec son amie. Il entendit une personne dans les couloirs et vit Véra dans le couloir en train de téléphoner.

- Papa !.............. Syoran Imagi !............ Non, c’est mon petit copain… et il vient !

Il n'avait pas levé la tête pour faire comme si il n'avait pas entendu la conversation. Il avait comprit que Véra était en train de parler avec son père et qu'il ne semblait pas content d'avoir appris la nouvelle. Donc à présent tout le monde savait la nouvelle...dans la famille du moins car il n'allait pas le hurler sur tous les toits. Après la conversation finit avec son père, Véra raccrocha et se mit à la hauteur de Syoran pour l'embrasser. Il continua le baiser, ne voulant pas du tout l'interrompre et elle le regarda un peu inquiète tout en lui caressant le visage. Il lui prit la main et se mit dans ses bras silencieusement. Non...il pleurait mais silencieusement. Il avait peur très peur.

J'ai peur de ne pas être un bon père pour notre enfant...je ne me sens pas dans la capacité. Je n'ai aucune expérience. Je ne me suis jamais occupé d'enfant pendant toute ma vie...Je ne sais pas quoi faire.

Il serra Véra un peu plus contre lui sans pour autant l'étouffer. Il avait peur très peur quand son portable se mit à vibrer et sonner. Il essuya ses larmes avant que Véra ne comprenne qu'il avait été en train de pleurer mais ses yeux étaient légèrement rouge et il reniflait.

Moshi moshi...Ah papa...que se passe-t-il ?

Monsieur Artémis vient de m'appeler je suppose que ta petite amie vient de lui annoncer...il m'a dit que tu venais en Angleterre.

Véra à l'intention d'y aller...pour revoir ses amies et parler plus séireusement à son père, je ne vais pas la laisser dans l'état où elle est prendre toute seule l'avion.

En tout cas il veut revenir au Japon ou que nous nous rendions en Angletterre pour nous parler... tous ensembles, ta mère et moi compris...enfin vois ça avec Véra.

Je lui transmets...

Il raccrocha et expliqua la conversation qu'il venait d'avoir avec son père. Evidemment...ils étaient collègues et étaient tous deux très réputés. Ils ne voulaient pas du tout de scandale par rapport à ça et Syoran rigola nerveusement avant de se remettre dans les bras de sa petite amie. Il ne se sentait pas bien du tout, il avait perdu tous ses reperts...Il criait "A l'aide !" au plus profond de son âme...mais est ce que quelqu'un allait l'entendre.

J'ai peur de ne pas être un bon père pour notre enfant...je ne me sens pas dans la capacité. Je n'ai aucune expérience. Je ne me suis jamais occupé d'enfant pendant toute ma vie...Je ne sais pas quoi faire.

Syoran entoura Véra de ses bras dans une longue étreinte qui ne faisait que se resserrait de plus en plus. Un peu comme un étau qui lui enserrait la gorge, Véra se sentit mal. Ce n’était pas comme d’habitude, son étreinte ne dégagait aucune chaleur réconfortante. Lui qui paraissait d’habitude si fort, lui qui la soutenait continuellement était littéralement en train de craquer. Véra sentait ses mains l’agripper, la pression de ses doigts se faisait ressortir sur sa peau et elle comprit son désarroi. Que pouvait-elle faire ? Elle essaya de ne pas trembler et de paraître forte. Puisqu’elle ne trouvait rien à lui dire, elle savait au moins que faire. Et dés que cette pensée lui traversa l’esprit, elle entoura à son tour Syoran dans ses bras.

- Tu n’es pas seule, Je suis là ! On avancera ensemble ! tu verras sa ira !

Dit-elle en plongeant ses yeux dans ceux de son petit ami. Ces mots qu’elle avez annoncez était aussi pour elle. Tout irait bien, il serait ensemble, c’est ce qu’elle voulait aussi ce le persuader. Véra ne voulait pas revenir sur sa décision pour l’enfant. Elle voulait le garder ! Elle voulait qu’il vive ! Mais Syoran que voulait-il réellement ? Et s’il n’était pas en accords comme ils le pensaient ? Si Syoran ne voulait pas garder le bébé ? Non ! Elle ne voulait même pas y penser, mais comment ferait t-elle sans lui ? Véra serra des dents, son regard toujours braqué sur Syoran. Elle ne le laisserai pas s’échapper comme pour un chasseur face à sa proie, ses yeux, son arme. Elle allait lui demandait ce qu’il voulait vraiment et qu’importe sa décision, elle voulait mettre au monde son enfant, leurs enfant…

Avant même qu’un mot ne franchisse les barrières de ses lèvres, le téléphone de Syoran vibra. Celui-ci leva son bras pour essuyer d’un geste vif ses yeux comme pour effacer des larmes. Puis sans plus attendre, il sortit son portable de sa poche et décrocha.

Moshi moshi...Ah papa...que se passe-t-il ?

Le cœur de Véra fit un bond et un rebond à l’intérieur de sa poitrine. Il cognait tellement fort contre sa poitrine qu’elle l’entendait battre. Pourquoi stressait-elle à ce point ? Que se passait-il ? Elle attendit patiemment que Syo’ lui explique l’ampleur de la situation. Il lui dit que son père à elle voulait revenir ! Merde ! Pourquoi ne lui avait-il pas annoncé ? Pire encore, il voulait organiser une « Réunion de famille » ! Punaise, ça n’allait pas se passer ainsi, elle sortit violement son téléphone. Elle tremblait de tous ses membres, une colère immense venait la submerger. A quoi jouait-il ? Elle avait bien prit la peine de téléphoner son père et de lui parler … de sorte que Syo’ ne pige que dalle !

(En Italien)


Papà, ha che guance? (Papa, a quoi joues-tu ?)
Ma a nulla... (Mais à rien …)


Il la narguait, il osait la narguer ! Avec un ton désinvolte en plus ! Ca le faisait rien de voir à quel point elle était en colère !


Ti moque non di me! (Ne te moque pas de moi !)
È normale che chiedo una riunione non? (Il est normal que je demande une réunion non ?)
Fatto chier, ti rammaricherai! (Fait chier, tu le regrettera !)

CLICK ! Véra raccrocha au nez de son père, le visage crispé par la haine. Son visage avait viré au rouge, ses poings étaient fermes ; elle se mit à trembler de rancune, elle allait se venger ! Elle ne supportait pas de s’être fait devancer et pire encore : elle n’aimait pas perdre et encore moins devant son père ! Elle enlaça Syo’ avec fermeté sans trop non plus l’étrangler sous son excès d’irritation. Elle l’embrassa doucement tandis que son cœur bouillait d’amertume et de rancœur. Qu’il aille au diable ! Voila ses pensées qui tourbillonnaient dans sa tête à cet instant présent ! Elle se vengerait et sa vengeance sera terrible ! (-.- J’ne suis pas dingue xD)

- Tu n’es pas seule, Je suis là ! On avancera ensemble ! tu verras sa ira !

Pourquoi est-ce que Syoran n'était pas aussi sûre que Véra elle même essayait de l'être. Bien évidemment, d'habitude c'était lui qui la réconfortait, c'était elle qui n'allait pas bien et lui qui paraissait le plus fort des deux. Mais là le poid était vraiment trop dur à supporter. Il ne voulait plus rien porter, il craquait totalement.

Véra pour le réconforter le regardait droit dans les yeux. Ah il craquait encore plus. Ce regard...il était si sincère et si réconfortant. Il retrouvait un tout petit peu d'optimiste mais tout pouvait le refaire basculer ( non pas du côté obscure de la force) dans la détresse et la déprime. Il s'en voulait d'avoir mis Véra enceinte...c'était de sa faute pour lui si ils allaient avoir un enfant. Pour lui c'était plus un fardeau mais Véra avait l'instinct maternelle elle refusait de laisser tomber ce petit être qui grandissait dans son ventre il ne pouvait la contredire. Bon ce n'est pas pour ça qu'il se voyait avec un bébé dans le ventre !

Il devait à présent se montrer plus fort pour Véra, il se le devait si il ne voulait pas qu'elle tombe dans la déprime totale et il connaissait l'état de sa petite amie, elle avait besoin d'être soutenue et jamais de toute façon il n'allait l'abandonner non il s"en voudrait trop de l'abandonner. Il sentait que Véra allait lui demander quelque chose quand son portable se mit soudainement à vibrer. Evidemment quelqu'un devait l'appeler dans ce moment crucial. Il fut très surpris quand il comprit que c'était son père qui venait de le rappeler. Il se demandait bien pourquoi alors qu'il venait de l'avoir quelques minutes avant. Pendant qu'il téléphonait il sentait le coeur de Véra qui battait contre sa poitrine. Pourquoi était-elle si nerveuse tout d'un coup ? Syoran s'inquiéta pour sa petite amie...toujours en discutant avec son père qui lui apprit que Monsieur Artémis désirait réunir les membres de la famille Imagi avec sa propre famille. Il n'avait pas oublier que ses parents connaissaient le père à Véra mais il fut très surprit de l'entendre.

Euh chérie...ton père apparemment désirerait revenir au Japon ou invitait ma famille à aller le voir...sûrement à cause du bébé.

Il avait peur de la réaction de sa petite amie et il eut raison d'avoir peur. Véra était d'une colère noire! Jamais il ne l'avait vu si énervée. Elle s'empressa d'appeler son père et lui parla en Italien...Sympa pour le petit Syoran. Il n'apprécia pas l'initiative de sa petite amie mais il ne voulait pas l'énerver d'avantage ou que leur discution se transorme en dispute. Il ne comprenait vraiment rien du tout l'Italien n'était pas une langue qu'il connaissait. Après qu'elle ait raccrochée au nez de son père elle enlaça le jeune homme mais il sentait sa haine qu'elle gardait au plus profond d'elle. Il se devait de la calmer, il avait peur pour elle et le bébé. Il s'inquiétait trop pour elle de toute manière...Elle approcha ensuite son visage pour l'embrasser tendrement...un baiser qui était plutot irrité ce qui n'était pas agréable pour Syo car il avait l'impression qu'elle l'embrassait à contre coeur...mais il comprenait. Il lui caressa les cheveux puis le visage pour la calmer et il la prit totalement dans ses bras. Lui qui ne semblait pas avoir d'expérience avec les bébés pourtant avait les attitudes d'un père avec son enfant. Véra était allongé sur lui tel un bébé endormit dans les bras de son père. Cela il ne s'en rendait pas vraiment compte car il n'avait pas du tout d'expérience. Il la berçait tranquillement pour qu'elle se calme, il avait recommencé à avoir confiance en lui. Il se le devait de toute manière ! Pour Véra et leur futur enfant.

Calme toi mon coeur....tout va bien se passer. Je ne pense pas que ton père désire quelque chose de néfaste...au contraire il va essayé d'éviter tout scandale ou ce genre de chose...il ressemble trop au mien. De toute façon je ne le laisserait pas te faire du mal...et aussi au bébé

Il la regarda tout en souriant puis approcha ses lèvres sur celle de Véra et l'embrassa pendant de longues secondes qui devinrent des minutes. Sa main caressa le petit ventre rond de la jeune fille enceinte. Il aimait bien ce geste incompréhensible de tous les futurs papa comme si il recherchait la présence du bébé. Jamais il ne la laisserait tomber ! Il se l'était promit !