chambre de Jas {-PV-}

Daidara et Jas s'étaient finalement arrêtés devant une porte. Une porte, au milieu du couloir du dortoir des filles. Une porte comme une autre, quoi.

Le jeune homme se sentit sourire, et ses yeux toujours de ce violet profond et sombre rencontrèrent ceux de son amie, d'un très beau vert. La jeune fille n'avait pas lâché son auto-mail depuis les douches. Cela devait être troublant pour elle de tenir dans sa main une main de fer, et non de chair, pensa-t-il.

En riant légèrement, Daidara fit mine de regarder autour de lui avec des mines apeurées, et il dit à jas :

" - Euuuuh... Je suis âs sûr. Il serait peut-être mieux que je me trouve une chambre, en fait... xD. Nan nan, je rigole. Oui, je suis prêt. ^^

Daidara entra avec un sourire, en plantant son auto-mail dans sa poche droite. Le jeune homme laissa ses yeux courir un peu partout dans la chambre, et il siffla d'admiration. Eh bien... C'était très bien rangé. Enfin, sauf du côté de l'armoire où des tonnes de fringues propres (il tenait à le préciser) étaient entassées... Il faut dire qu'il aimait tellement ça. xD.

" - Eh bien, ptite soeur, t'es super ordonnée, dis donc ! ^^.

Avec un soupir de soulagement, il se laissa tomber sur un des deux lits que contenait la pièce, et ferma les yeux en souriant.

" - Aaaaah... Parfait... depuis le temps que je n'avais pas dormi dans un bon lit ! ^^

" - Mais naaaaan, je ne me moque pas de toi !

Prenant son air le plus (faussement xD) innocent possible et ouvrant de grands yeux implorants, Daidara avait ainsi répliqué à la jeune fille tandis que celle-ci refermait la porte de la chambre.

Il eut à peine le temps de fermer les yeux et de soupirer qu'en criant que c'était SON lit, Jas lui sauta dessus et s'assit sur lui en souriant. Le jeune homme ouvrit ses yeux violets rieurs et il répliqua en grimançant :

" - BOn Dieu, ce que tu es lourde... J'arrive à peine à respirer!

elle le regarda en fesant la mou, un peu véxée tout de même

-c'est même pas vrai d'abord!! pfff

elle leva la tête d'un air hautain en le regardant dans les yeux. Elle rit un peu et lui attrape le ventre. Elle le lacha aussi vite qu'elle l'avait prit.
*il est devenu si maigre....*
son visage devint inexpressif. Elle se mit sur les genoux avant de s'assoir doucement sur le bord du lit, dos à lui

Daidara se mit à rire de bon coeur en voyant la tête qu'elle faisait, et il lâcha entre deux hoquets :

" - Bien sûr que c'est pas vrai... On dirait une plume, je t'assure ! ^^.

Puis, il fut... très frappé par son changement d'expression. Elle avait tenté de l'attraper, puis l'avait lâché soudainement. Le jeune homme avait remarqué qu'à ce moment, toute trace de joie ou de toute autre émotion avait disparu du visage de Jasdrian. Enfin, la jeune fille s'était assise sur le bord du lit en lui tournant le dos. Etonné, Dai se redressa sur le coude de sa prothèse, avant de s'asseoir sur le lit lui aussi, dos à dos avec Jas. Le jeune homme poussa un soupir, ferma ses yeux violets et laissa aller sa tête en arrière, sur l'épaule de son amie. La fenêtre ouverte laissait passer une légère brise, qui agitait de fines mèches bleutées des cheveux de la jeune fille et qui lui caressaient le visage.

" - Je suis désolé... Je n'ai vraiment pas eu le choix... Si je restais ici, je mettais beaucoup de personnes en danger. C'est... compliqué comme histoire... et long...

" - Hé !

Bousculé par Jasdrian qui venait de se dégager subitement, Daidara était presque tombé sur le lit. Il se redressa sun un coude en se frottant son auto-mail, un tic nerveux qui l'avait pris durant son voyage. Il fermit brièvement les yeux, et quand il les rouvrit, ce fut pour se retrouver nez à nez avec son amie, à quatre pattes sur la couette, et qui le regardait d'un air décidé. Troublé par sa proximité, il détourna ses yeux et balbutia :

" - Je... Tu es... sûre de vouloir??

[dsl, j'ai pas vraiment le temps de tout écrire... =$]

-ne tourne pas les yeux : regarde moi!

elle prit son visage dans ses mains, toujours aussi décidée...il lui avait dit qu'il lui expliquerait....et pour l'instant il recule le moment de plus en plus....de quoi avait il peur au juste

-oui je suis sure de vouloir! Et je pense que j'en aie le droit non?? tu es parti sans rien me dire, et tu devrais revenir comme ça : comme un claquement de doigt! je ne le peux pas voila tout...je veux savoir pourquoi tu m'as quitté!

elle rougit un peu et rétorqua vite

-enfin nous quitter...explique moi s'il te plait



[pas grave^^]

[bon, le début seulement... ^^]

Daidara écouta son amie sans broncher, impresionné par sa colère, et la voix naturellement coupée par l'impétuosité (gné?? Je m'étonne, là xD) de Jas. Il était tellement surpris qu'il oublia de rougir de la voir si près de lui...

" - Je...

Délicatement, avec sa main valide, il retira les mains de Jas de son visage, prit une grande inspiration, et commença en fermant ses yeux :

" - Bon... autant commencer par le commencement. Depuis tout petit, je n'ai vécu que pour le sabre. Je t'épargnerai les détails de ma vie, mais juste pour dire que mon père était le Maître d'une grande école de Kenjutsu : Le Dôjo Hiten Mitsurugi, autrement dit "L'Ecole du Dragon". Le dôjo était situé au milieu de la forêt, dans les hauts plateaux du Kansai... Très jeune, j'ai été initié au maniement du sabre. Il s'est avéré que, comme mon père, j'étais plutôt du genre doué avec un lame dans les mains. A 8 ans, je maîtrisai presque toutes les techniques de l'Ecole. C'est à ce moment que la guerre éclata...

Daidara opta pour une légère pause, avant de continuer :
" - Tu ne le sais peut-être pas, mais une guerre éclata il y a presque 8 ans maintenant. Le gouvernement d'alors, conformiste et légèrement dictatorial sur les bords, était menacé par une sorte de coalitions de... Samouraïs. Enfin, ce n'était pas vraiment des Samouraïs, mais on va les appeler comme ça pour faire plus simple... Ces hommes s'appelaient les "Patriotes". Mon père en faisait partie. Très vite, les paysans et commerçants en tout genre se rallièrent aux Patriotes, et formèrent une véritable armée... Le Sékihotai...

[pas le temps de finir...]

Une légère pause dans les paroles de Daidara créèrent un silence complet dans la petite pièce. Après quelques inspirations, il continua d'une voix mal assurée d'abord, puis plus forte ensuite :

" - Au début le gouvernement, qui avait appris cette rebellion, envoya quelques bataillons de soldats dans les hautes forêts montagnardes du Kansai. En face de lui, il était convaincu de n'avoir qu'une petite bande d'hommes mal entraînés et armés de piques et de fourches. Les armes modernes en viendraient facilement à bout, pensai-t-il. Le seul problème pour lui, c'est que les forêts ne sont pas pratiques pour tirer au fusil, mais excellentes pour les embuscades. de plus, les combattants du Sékihotai connaissaient la région comme leur poche. Après avoir perdu deux "batailles" de suite, le gouvernement a interdit aux médias de parler de cette guerre, et a envoyé au Sékihotai et aux Patriotes le Shinsen-Gumi, une organisation nationale rassemblant les meilleurs maîtres du sabre en plusieurs divisions. Je me souviens m'être battu à 12 ans contre les chefs des divisions 1, 2, et 3. Ce sont les meilleurs adversaires que j'ai jamais eu.
Mon père, dans tout ça, considéré comme le meilleur des Patriotes, avait le poste de "Battosaï", l'"Assassin de l'Ombre"... c'est de là qu'il a tiré son nom et que j'ai eu le mien. Son rôle était d'assassiner les personnalités importantes, la nuit. Mais, un jour, un assassinat trop risqué lui a coûté la vie. C'est là que commence mon histoire... Euh... Dis, Jas, tu n'aurais pas quelque chose à boire, s'il te plaît??

A force de parler, et de s'emporter danss on récit, Daidara avait eu très soif...

Daidara fit ins d'hésiter, puis il répondit avec un pâle sourire :

" - Si tu avais un chuia de Saké... IL va falloir que je tienne le coup pour terminer mon récit ! ^^

Le jeune homme, troublé et ému, avait semblant de ne pas voir la larme de son amie et sa tristesse apparente... Oui, il n'avait pas une vie très simple...

Daidara saisit la bouteille de Saké, et se leva pour prendre deux verres sur la table de la chambre, qui n'avaient pas encore servis. il en tendit un à Jas, se servit une rasade du délicieux alcool en lâchant un léger rire, et répliquant en trinquant avec la jeune fille :

" - Aucune chance de terminer bourré! Tu devrais le savoir depuis notre petite soirée la dernière fois : Haku et moi tenons assez bien l'alcool! ^^.

Il remarqua en buvant que le ton de son ami n'était pas... très enjouée. Pour tout dire, Jas semblait extrêmemnt triste. Dai reposa son verre sur la table de chevet. Il écarta une mèche de cheveux de son visage et, du bout de doigts de sa main gauche, caressa la joue de la jeune fille.

" - Il ne faut pas être triste pour moi, tu sais. Ce sont des évènements que j'ai surmonté il y a longtemps. Et puis, tu es beaucoup plus belle quand tu souris, ajouta-t-il avec un sourire, et en se penchant sur elle pour lui déposer un baiser sur la joue.

elle prit le verre qu'il lui tendait et trinqua. Elle ne but qu'une seule gorgée : elle buvait beaucoup moin à présent. Mais était ce vraiment pour son groupe?? mouais...elle ne savait pas trop...peut être pour essayer de rentrer moin souvent bourrée...ce serait peut être plus la vrai raison, malgré qu'elle ne veuille pas perdre sa voix.

-moi aussi je tiens bien.....bon ok...plus trop maintenant...

Il lui frola la joue et Jas se sentit frémir une nouvelle fois. Elle le regarda, toujours avec un regard plein de tristesse qu'elle ne pouvait faire passer pour le moment.

-tu l'es a peut être surmonter mais moi cela me fait du mal que tu ais vécu cela...

Daidara lâcha un léger rire enf inissant son verre de Saké, lorsqu'il entendit Jasdrian lui avouer qu'elle ne tenait plus trop l'alcool maintenant. Jas, s'abstenir de boire?? Il aurait cru la chose impossible. Q'il se souvenait bien, il y a un an, il avait presque du la porter sur le chemin du retour, tellement elle avait bu. Pareil pour Haku, avec qui il avait du se battre pour qu'elle arrête de boire. Que de souvenirs...^^

" - Bah, tu sais... Si tu ne perds pas le sourire, tout finit par passer. Autour de moi, je 'nai semé que mort et désolation. J'ai cru que j'allais devenir dingue, mais tu vois, je suis toujours là. Des fois, j'ai même honte de vivre après avoir causé tant de dégâts. Mais bon, je m'égare,là. Allez, je continue...

Le jeune homme reposa son verre sur la table de chevet, et s'allongea sur le lit, la tête sur les genoux de la jeune fille.

" - Mon père était mort, donc. Je te passerai le détail de mes sentiments à ce moment-là, tu n'en a pas besoin... Moi, je n'étais plus dans le Dôjo quand c'est arrivé. Dès le début des hostilités, j'avais été envoyé à Kyôto, en sûreté, chez une famille d'amis, car je n'avais aucune famille, ma mère ayant disparu dans la nature après ma naissance. Ces amis avaient un garçon, de quelques mois mon aîné, et qui devint le frère dont j'avais toujours rêvé. Son nom était Aurion, et il avait un don inimaginable pour le vol. Pendant les deux ans où mon père combattait, je suis devenu un ami des Yakuzas de mon quartier, que j'aidais de temps en temps dans leurs combats de quartier. J'avais alors 10 ans, mais était déjà Maître de Kenjutsu de premier rang depuis deux ans. C'est...

Bien que son visage ne changea pas d'expression, quelque chose dans les traits de Daidara laissèrent voir une tristesse immense. D'une voix neutre, atone, il continua d'une voix qui tremblait un peu :

" - C'est... C'est à cette époque-là que j'ai rencontré Setsuna...

elle posa son verre elle aussi, n'ayant bu qu'une seule gorgée d'alcool. Elle se remit à genoux devant le garçon juste avant que celui ci ne pose sa tête dessus. Elle le laissa faire et pensa à un petit sourire qu'elle ne fit pas à cause de son état d'ame actuel. Elle garda donc un air triste et monotone.

Jas ne dit rien, écoutant toujouts son histoire. Que pouvait elle dire de toute façon ? lui poser des questions? ce n'était pas son genre et elle ne voulait pas l'ennuyer avec cela... Elle se contenta d'essayer de reprendre le sourire.

Au prénom de la jeune fille prononcé, Jas vit bien qu'il avait du se passer quelque chose entre eux...Quoi ? elle ne savait pas et ne voulait savoir...après tout les histoires de coeur du garçon ne la regardaient pas. Elle se contenta de passer une main dans les cheveux de Dai et de le regarder comme une mère qui réconforte un enfant, malgré que son coeur ressente un rétrécissement profond.

-si tu ne veux pas me parler d'elle, je le comprendrais. Je n'ai pas à savoir toute ton histoire mais malgrè cela tu me la racontes...Je vois bien que cela te fais du mal de parler d'elle...continu si tu le souhaites, mais épargne moi un peu ta tristesse...

Daidara ferma ses yeux violets avec une expression de réconfortée sur son visage, en sentant les doigts de Jas passer dans ses longues mèches de cheveux châtains. il se tut, écoutant simplement le son triste et doux de la voix de son amie.

" - D'accord... C'est comme tu veux... Bon, je continue. Pendant cette période, j'étais donc à Kyôto, dans cette famille d'accueil... Mais quand mon père est mort, j'ai été rappelé par le sous-directeur du Dôjo. Tu sais, chez les patriotes, on retrouvait une sorte d'honneur issu de la culture Samouraï... Dans l'Ancien temps, quand un père mourait au combat, son enfant prenait alors sa place, pour le venger ou perdurer l'honneur de la famille... C'est ce qui m'est arrivé... la suite est plus dure à entendre. Mais tu dois savoir...

Inexplicablement, Daidara se sentait gêné de parler ainsi à découvert de sa vie privée à Jas. Ce n'était pas le fait de se confier à Jas qui le gênait, mais... autre chose, il ne savait pas vraiment. le jeune homme se redressa, éteignit la lampe de chevet, plongeant la chambre dans le noir complet. Alors, il prit Jas dans ses bras, et s'allongea sur le dos en serrant son amie contre lui. Les longs cheveux de la jeune fille caressaient son visage. Il ne savait pas pourquoi, mais la sentir près de lui le réconfortait. Après un an d'absence...

Elle continua de l'écouter avec attention. La mains de la jeune fille continuait de passer dans ses cheveux, doucement et calmement. Elle le regardait, essayant de garder le sourire pour faire plaisir au jeune homme.

Cette partie de l'histoire était à peu près normal...Dai se devait de sauver l'honneur de son père, elle savait que cela se passer comme ça dans certains clans. La suite allait être plus dure? ...elle s'en doutait...de nombreux combat à son avis...

Jas ne put entendre la suite : Dai la prit dans ses bras et se coucha, elle se retrouva sur lui, dans le noir en un instant. Ses bras restèrent contre son corps un peu puis elle les déposa faibrillement contre les épaules du garçon. Elle ne le serra pas, gardant juste son corps contre le sien. La chaleur du garçon la fit frissonner à nouveau. Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit...

Dans le noir, Daidara ferma les yeux brièvement, et la pression de ses bras sur Jasdrian se relâcha en partie. Il était à la fois soulage de sentir le corps de la jeune fille contre le sien, et en même temps troublé d'une telle proximité. D'une voix douce et rassurante, il chuchota à l'oreille de son amie :

" - Excuse-moi, mais... je me sentais... "nu", de raconter ma vie comme ça, sous la lumière. Ca peut paraître idiot, mais je trouve l'obscurité... réconfortante. Et...

Sa voix prit à ce moment-là un ton plus amusé, pour lâcher finalement :

" - J'avais une envie folle de te serre dans mes bras !! ^^.

Il conlut ces mots en embrassant Jas sur la joue, à l'aveuglette, ce qui fit qu'il atteignit le coin des lèvrs de la jeune fille. Daidara ne s'en formalisa pas outre-mesure, et reprit son récit :

" - Je disais donc... A 10 ans, j'ai donc pris la place de mon père, en tant que "Battosaï l'Assassin". Pour les Patriotes, je n'étais qu'un gamin, qui mourrait à la première mission. Beaucoup me raillaient dans mon dos. Pourtant, mon père était le meilleur des patriotes, et à 10 ans, je me souviens que j'étais meilleur que mon père. Leur surprise a été totale lorsque j'ai réussi missions sur missions... en tâchant mes jeunes mains de sang. Horrible... J'ai commis tant de meurtes, pour une cause... ausi utopique que la justice. Ecoeurant...

Elle ferma doucement les yeux, le laissant lui murmurer quelques paroles pour expliquer ce geste. Elle parla d'une petite voix elle aussi. Peur de couper ce silence féerique avec sa voix peur être...

-ce n'est rien voyons...

elle sourit à la suite de ses paroles mais il ne put le voir. Puis les lèvres du jeune homme se posa tout près des siennes, les éfleurant. Elle se sentit rougir et trésaillir...elle fut bien heureuse que la lumière soit éteinte à ce moment là...elle n'aurait su expliquer la teinte de ses joues.

Cela ne lui avait donc rien fait...il faut dire qu'il ne pouvait prévoir l'endroit où aller attérir ses lèvres...Jas posa un peu plus sa tête contre l'épaule du garçon pour l'écouter continuer. Il commença à lui parler des meurtres qu'il avait pu commaitre....elle s'en doutait...Elle murmura

-tuer ou être tué...tu n'avais pas le choix...c'est comme ça...la vie est compliquée...

Elle s'arréta là, gardant ses yeux fermés et essayant de ne pas imaginer les scènes de combat de Dai...

Daidara frémit en sentant la jeune fille laisser aller sa tête sur son épaule. Jusqu'à présent, il l'avait senti assez... réservée, crispée. Maintenant, la jeune fille se détendait dans ses bras. Distraitement, Daidara lui caressait la joue du bout des doigts de sa main gauche, avant de la serrer doucement contre lui, dans une étreinte qui tenait plus de l'enlacement. Il ne savait pas exactement pourquoi, mais de nouvelles sensations naissaient dans son corps et son esprit. La voix de son amie le tira de ses pensées...

" - Oui, la vie est compliquée... Mais, à 10 ans, je ne me rendais pas vraiment copmpte de ce que je faisais. Inconsciemment, mon père avait fait de moi une machine à tuer. Les techniques de l'Ecole Hiten Mitsurugi sont réputées pour leur coût physique, leur efficacité légendaire et... leur capacité à tuer. C'était un carnage. Bon, j'abrège. Je suis resté 6 moins à ce poste d'assassin, puis, on m'a offert une place dans l'armée des Patriotes, en tant que Commandant. Je venais alors d'avoir 11 ans... En remplacement du Battosaï, les Patriotes ont nommé un autre jeune homme, aussi talentueux que je l'étais alors : Shishio, âgé de 15 ans. On raconte qu'à cette époque, il était presque à mon niveau. Shishio jouera un rôle important dans la suite de l'histoire...