Perdu dans ses pensées dans un canapé (Privé avec Inashii)

Sous chacune de ses caresses, la jeune femme pouvait ressentir des frissons qui s'intensifiaient toujours plus au contact du jeune homme. Elle n'avait jamais vécu de moments aussi doux et tranquille. Un moment ou la délicatesse était reine et où brusquer les choses ne mènerait qu'au chaos. Comment pouvait-elle posséder l'amour d'un homme aussi parfait? Qu'avait-elle de plus que les autres pour qu'il la choisisse, elle? Son manque de confiance en elle mêlé au charme du garçon furent la source de ses questions. Il avait tout ce dont on pouvait rêver ... une politesse à toute épreuve, un charme hors du commun et une présence plus que réconfortante. Elle ne pouvait pas rêver mieux.
Plus le temps passait, plus leur paroles se faisaient discrètes. Chacun d'entre eux chuchotait pour profiter de cet instant doux et magique. Cet instant qui n'appartenait qu'à eux. Dehors, le noir était complet, et plus le temps filait, plus les bruits extérieurs diminuaient laissant les deux adolescents dans un calme serein. L'obscurité pénétrait peu à peu la salle, les lumières n'étant pas assez puissantes. Elle l'écoutait alors attentivement collant son front contre le sien et plongeant son regard dans celui d'Edward. Ils étaient très près l'un de l'autre, un simple chuchotement suffisait pour que la jeune femme comprenne chacun de ses mots.

" Je n'arrive pas combattre ma gène ... elle est toujours présente mais je ferai des efforts. "

Elle posa sa main sur la cuisse d'Edward puis l'embrassa de nouveau. Elle ne pouvait désormais plus se passer de ses lèvres si douces ... si parfaites. Sa main droite toucha alors celle du garçon et ses doigts fins s'entrecroisèrent avec ceux de l'homme face à elle.
Elle quitta alors ses lèvres pour une nouvelle fois.

" Tu veux rester ici, ou aller ailleurs? Il me semble qu'il est plutôt tard, le salon sera surement fermé dans peu de temps "

Elle lui sourit en attente d'une réponse.

Les paroles se faisaient si doucement. La salle s'était vidée et le soleil s'était couché avec les pensionnaires. Le salon était vide, il ne restait que nous deux qui chuchotions amoureusement tous ces mots. Nul n'était le besoin de se parler fort car dans un simple souffle, nous nous entendions à merveille. Elle avait appuyé son front contre le mien, toujours plus proche de moi, toujours aussi douce. Je passais toujours mes mains le long de son corps sans peine, sans gêne. Cela n'empêchait plus les baisers de continuer. Entre chacune de ses beaux mots, elle ne pouvait s'empêcher de m'embrasser. Puis elle passa sa main gauche contre ma main droite en un simple entrecroisement de nos doigts. Elle prit sa main dans la mienne et me souffla une demande de changer d'endroit.

-Je te suivrai là où tu veux aller.

Je me levai, tenant toujours sa main si amoureusement dans la mienne et la regardai, plongé dans ses yeux pétillants de bonheur.

-Viens, sortons d'ici. Nous irons où tu voudras. Mais j'ai une idée si elle te plaît.