Je Vole ?...[PV]

« C’est Comme si il attrapait le ciel, C’est comme si les étoiles ne faisait qu’un avec ces yeux »

Elle marchait encore et encore, dans ce froid qu’es l’hiver. Personne dans ces longues rues, quelques lampadaires n’émettait de la lumière. Le ciel était noir, plongé dans cette obscurité qu’es la nuit. Même avec tout ce froid, la jeune femme avançait, recouverts d’un manteau, écharpe et gant.

« 1 Je saute » dit-elle en faisant un pas comme si elle était revenu en maternel, comme si elle faisait encore de la marelle .

« 2 Je Vole »

La jeune femme écarta ses bras , l’un tenait son parapluie mais elle écarter ses bras , marchant avec un petit vent qui lui arrivait sur les visage et dans les cheveux .

« 3 Je tombe….?»

Elle s’arrêta , remettent son parapluie au dessus de sa tête et continua de marcher en regardant le paysage , ne pensant a presque rien…

« Et 1, 2, 3 Alice est née au pays des cauchemars… » Oui elle venait de se rappeler cette chanson, qui lui disait temps . Marchant d’un pas lent, essayant de ne pas prendre froid, elle marcha guidée par ces lampadaires
a moitié éclairée . Les pieds gelés, les lèvres gercées, elle s'arrêta net. La jeune femme n'en pouvait plus de tout ce froid et s'arrêta dans un coin de ruelle sombre et miteux. Elle s'assit dans un minuscule coin, s'adossa sur le mur et s’endormit. Peu à peu le froid la submergea totalement jusqu'a ce qu'elle entende un bruit étrange qui la réveilla. Essayent de se lever elle dit :

"Qui est la..."

Ah... Le vent cinglait les cieux, déchirant les épais nuages gris cendres cotonneux qui parsemaient le ciel nocturne. Le chant des oiseaux nocturnes célébrait l'avênement de la lune d'argent, sphère scintillante se dressant en maître des cieux de par sa place au sommet de la voûte céleste, trônant magistralement entre les millions d'étoiles qui formaient une poussière d'argent dans les cieux. Malgré leur densité et leurs formes allongées, les nuages restaient immobiles, suspendus dans un moment d'éternité, comme si les rayons pâle de la lune suffisaient à les repousser et à les empêcher de la camoufler. Un vent frais mais doux soufflait, brise délicate à la fois froide et apaisante, à la fois née de la fin de l'hiver et du début du printemps. Il agitait très légèrement les feuillages denses des arbres âgés des plus noueux, se reformant peu à peu après avoir essuyé les affres dûes aux froideurs de l'hiver rude. Une mince couche de givre recouvrait la cité entière, fin reflet opalin luisant sur toute surface où elle avait pû s'appliquer.

Ce paysage hivernal rafraîchissait grandement Roa qui observait la cité d'un point de vue surelevé, s'étant installé confortablement sur le plus haut toît qu'il avait pû trouver, se calant le dos contre la cheminée d'où émanait une douce fumée se mêlant à celle qui émanait de la cigarette coincée entre les lèvres de l'adolescent. Ses longues mèches corbeau voletaient librement au gré du vent, soulevé par les alizées qui venaient caresser son visage fermé, semblant endormi. Puis, lentement, il rouvrit les yeux, ses longs cils battant doucement, les paupières papillonnant lentement tandis qu'il se débarrassait du mégot de sa cigarette. Allongé sur les carreaux de la toîture délavée, il laissa échapper un soupir de ses lèvres entrouvertes et s'étira, encore ensommeillé. Faisant craquer ses articulations pour plus de souplesse, il assouplit rapidement ses muscles et bondit du toît, malgré la dizaine de mètre qui le séparait du sol.[

Il atterrit avec célérité sur le sol de béton, sans émettre plus qu'un très faible bruit symbolisant le toucher de sa semelle sur une dalle du trottoir. Il jeta le parapluie dont il avait fait usage pour cet effet sans plus de considération, ayant découvert celui-ci dans la gouttière du toît d'où il provenait, et s'enfonça sans vraiment réfléchir dans une proche ruelle, se passant la main dans les cheveux pour se réveiller quelque peu. Il entendit une voix fluette et féminine, plus profond dans la ruelle sombre et bien mal éclairée, demander qui était là. Il ne répondit pas, se contentant de plisser les yeux, attendant de s'habituer à l'obscurité pour voir de qui il s'agissait.

La jeune femme , tant bien que mal esseyé de marcher . Ses jambes était gelées comme tout le reste de son corps . Néanmoins elle arrivait a parler , a penser et a respiré . Elle toussa un peu puis marcha jusqu'a arriver a 5 mètres de cette personne qui était un jeune homme .

" Suis-je Perdu ? Peut-être Nous le sommes tout deux ? savez vous ou nous sommes ? Es ce la fin des Haricots ? Es ce le paradis ou l'enfer ici ? Qui Etes vous ? "

La jeune femme enleva son gant d'une traite , esseyant de réchauffer son propre visage . Même si elle y arrivait peu , elle senti ses joues et autre partis de son visage . L'hiver se faisait ressentir bien vite . Le ciel gris comme quelque personne . Peu a peu , son corps se réchauffa par activité , comme quoi marcher est un bon allié des fois . Elle fit alors regardant le jeune homme :

"Ne seriez vous pas où est le pensionnat ? Je me remets a peine de ce froid qui m'a submerger...Ou alors n'etes-vous plus un petit adolescent et si cela est , je vous pri de me pardonner"

Etrange facon de parler , mais un peu de language soutenue dans ce monde , enfin elle n'allait pas non plus parler comme ca jusqu'a on ne sait quand mais enfin bref , elle parlerait comme ca jusqu'a ce qu'elle connaisse "mieux" cette personne . Elle ressenti le vent passé , elle grellotta un peu et trembla puis souffla un bon coups sur ces doigt pour au moins réchauffer quelque choses attendant que le jeune homme la guide.

Roa était resté sur ses gardes, envisageant sans réellement savoir pourquoi une feinte quelconque d'un voyou quelconque errant ici en l'attente d'un pigeon à plumer. Il ne savait exactement pourquoi, mais de temps à autre, il se surprenait à avoir des réflexions intenses sur des sujets qu'il n'avait même jamais abordé, ou encore comme dans le cas présent à avoir des réflexes peu ordinaires et pourtant imprégnés dans son corps. C'était une curieuse sensation, il se sentait incohérent dans sa seule façon d'être, comme étranger à lui-même... Il se voyait comme un inconnu. Il frémit légèrement, ses main étant parcourues d'un frisson dû à l'adrénaline provoquée par son hypersensiblité lorsqu'il perçut la voix, une fois encore. Cependant, il pouvait désormais voir son vis-à-vis, faiblement éclairé par les scintillants rayons lunaires aux milles nuances d'argent pur.

Ses yeux dorés, identiques à ceux d'un félin, scrutèrent longuement la personne qui s'était enfin démarquée des ombres dominant la ruelle, se révélant au clair de lune. C'était une jeune fille d'une beauté particulière, à la fois naturellement jolie mais également entourée d'une curieuse aura qui lui conférait un mysticisme pour le moins intriguant. Ses longs cheveux bruns descendaient jusqu'à ses fesses, tombant en cascade sur ses frêles épaules, très légèrement bouclés, luisant sous l'éclat de lune. Leur couleur faisait ressortir le vert d'émeraude des yeux de la demoiselle, d'une profondeur incroyable dans laquelle Roa ne se risqua pas, de peur de ne point pouvoir revenir. Malgré l'épais manteau dont elle était vétue, l'on distinguait sans mal une poitrine opulente, cerise sur le gâteau de ses formes pour le moins généreuses. Elle était gâtée par Dame Nature, comme le disait l'expression consacrée...

Roa écouta attentivement ses paroles, interloqué. Ses phrases changeaient de sujet de l'une à l'autre, étaient incohérente pour la plupart,ne voulaient tout bonnement rien dire pour l'autre. La demoiselle semblait dans un curieux état de transe, que Roa ne connaissait que trop bien, se souvenant l'avoir à maintes reprises senti l'envahir les jours précédents. Elle semblait se sentir perdue, être troublée, et surtout craindre Roa, visiblement aussi craintive que lui d'une agression, qui n'aurait guère été surprenante, il est vrai, dans un quartier pareil. Qui plus est, il se trouvait à contrejour, aussi ne pouvait-elle discerner de lui qu'une ombre, ou peut-être vaguement ses traits si elle disposait d'une excellente vue. Il soupira, se détendant finalement en constatant qu'il n'encourait pas le moindre risque, et saisit doucement la main de la jeune fille pour l'amener dans la lumière d'un geste léger et grâcieux du bras. Elle pouvait désormais voir sans mal son apparence, illuminée par la lune haute dans le ciel. Il s'efforça d'afficher un sourire rassurant, et se décida finalement à déserrer les lèvres.

Je m'appelle Roa... Roa Valentine. Ne crains rien, je suis pensionnaire tout comme toi... Mais qu'est-ce que tu fais ici?

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