sayuri koruniry élève populaire
Nombre de messages : 876 Age : 34 Age du personnage : CErIsE lOvErrrr!! Humeur [RPG] : tiens, c'est quoi ce nouveau mot??? je connaissais pas... Signe distinctif : trop dur de taper sur les touches d'un clavier, prefere observer les nouvelles tetes... Date d'inscription : 25/04/2007
Feuille de personnage Age [RPG]: 17 ans Mes relations: Sexualité: hetero
| Sujet: sans bruit (pv premiere personne) Dim 9 Sep - 21:02 | |
| Sayuri avanca vers la limite du sable, et enleva les tongs qu'elle portait aux pieds. D'un pas leger et delicat, elle posa ses plantes de pieds sur le sable chaud et fin. Comme elle aimait se contact. Decidement, elle passait bien plus de temps sur cette plage que tout autre part...mais cet atmosphere, ce climat etait tellement particulier, si different...en ville, elle avait toujours eut cette impression d'etouffement, de piege qui se referme autour d'elle...mais la, l'imencité de l'océan lui donnait une impression de liberté tres bizarre. certes, certains se serraient peut etre sentis enfermait, oppressait de toute cette eau qu'on ne peut surmonter. C'etait le coucher de soleil, majestueux, il y avait une lumiere orangée qui donnait a cet endroit des airs feeriques et ireels. Ce soir la, la jeune new-yorkaise n'etait pas venue courir. C'etait la premiere fois qu'elle n'avait pas envie. Elle portait une robe blanche legere et courte, qui voletait dans la brise legere du bord de mer. Ses longs cheveux noirs etaient detachées et voetait eux aussi harmonieux et souples aux gré de ce petit vent rafraichissant a la maniere d'une scene d'un film aux clichés flagrants... Elle s'approcha des vagues qui venaient mourir a ses pieds dans un dernier effort, laissant une mince couche d'ecume sur son passage comme signe de son dernier souffle, bien pire que le supplice de tantale, les vagues recommencaient monotones leurs petits manges aux pieds de sayuri. Elle fit quelques pas, suivant le bord de l'eau.
A vrai dire, elle n'etait pas vraiment d'humeur a s'extasié devant le coucher de soleil ou le remous des vagues... Elle venait d'avoir son pere au telephone, et ils s'etaient presque insultés...avoir un pere riche et sans aucune affection etait vraiment un cauchemar...il voulait qu'elle rentre...il voulait qu'elle reprenne ses etudes, il voulait qu'elle le represante...en fin de compte, qu'elle change totalement pour ces beaux yeux...et surtout son ego et sa fierté. En d'autres circonstances, elle aurait bien rit de tout ca, surtout qu'aparement, toute l'amerique etait au courant que sa fille s'etait droguait, avait mal tourné et surtout, avait fait du mannequinat sans son accord...elle aurait tant aimé etre la le jour ou il l'avait decouvert...toute sa petite fierté reduite en morceaux... mais il l'avait tant degouté qu'elle n'arrivait meme plus a ce rejouir de ces petites piques qu'elle laissait sur son passage et qu'il se prenait sans cesse apres comme une bombe a retardement.
A...il ne s'etait pas mefié que sa plus jeune fille serrait la plus mechante avec lui, mais il fallait aussi se poser les bonnes questions...jamais il ne s'etait remit en cause a aucun moment, comme si il etait infaible...
En fait, elle etait fatiguée, fatiguée de sans cesse se battre, pour lui faire du mal, au fond, c'etait un peu la seule facon qu'elle avait trouvé pour compenser le manque et la peine qu'il lui avait fait. Mais c'etait rentrer dans son jeu, s'abaisser a son niveau que de faire ca...et si tenter qu'il comprenne...a par sa bourse...il ne comprenait pas grand chose.
La jeune femme secoua la tete, essayant de ne plus penser a lui...elle avait beau tout essayer...il lui gachait la vie... Du soleil, il ne restait que la faible lumiere orange a l'horizon, dans quelques secondes, la plage serait totalement dans le noir et pour seul compagnon, le bruit des vagues perssistant... Sayuri s'assit et finit par se coucher sur le dos, regardant le ciel, il ne faisait pas encore nuit, mais il ne faisait plus jour...c'etait un peu ce qu'elle ressentait. une contradiction qui n'en finissait jamais. sa vie etait une contradiction permanente et s'en etait fatigant. Elle calla sa respiration sur le flot des vagues...
Calme absolu, monotonie reposante. | |
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