Seule avec la nuit... Attends une personne sympa... (libre )

Aprés avoir fermer à clef la porte de sa chambre, une sillouette fine se déplaça dans l'obscuritée des couloirs du pensionnat... Silencieuse, rapide, se découpant parfois dans la lumiére pâle de la lune, puis redisparaisant dans l'ombre.. Une personne avançait vers les portes du Hall... Visiblement, elle souhaitait aller dehors... Les portes du pensionnat s'ouvrirent dans un léger grincement, et, enfin, la sillouette respira, ralentissant par la meme occasion... Elle marqua un temps de pause, comme pour réfléchir à sa prochaine destination, puis se remit lentement en marche, ses pieds frolant le sol caillouteux de l'allée du l'établissement...

Cette nuit comme bien d'autres, La jeune femme n'arrivait pas à dormir... Elle avait beau essayait, le sommeil la fuyait... Ses pensées s'entre choquaient dans son esprit, lui interdisant les bras d'orphée... Patiement, l'étudiante avait attendu, avait tenter de les atteindre... En vain... Le marchand de sable l'avait encore oubliée... Tant pis.. Et, renonçant encore une fois à une bonne nuit de sommeil, la demoiselle s'était relevée, poussant les couvetrures, enfulant ses vetements, passant sa cape sombre sur ses épaules frèles, et elle avait quitter sa chambre pour l'air frais de la nuit..

Ses pas la menérent à la mer, mais elle ne le réalisant qu'une fois arrivée la bas... Sentant ses chaussures s'enfonçer dans le sable, la jeuen femme quitta ses reflexions, arretant de s'embrouiller l'esprit avec des choses qui n'en valait surment pas la peine... Elle continua un peu de fouler le sol, puis s'assit, retirant ses chaussures, pour tremper ses pieds dans l'eau. Voila... Maitenant, il ne manquait plus qu'une personne sympa pour passer une bonne soirée...

[hrp: tu sais darling, ce sont les bras de Morphée. Orphée c'est le mec avec la harpe qui avait voulu ramener son amour Eurydice des enfers]

Les pas de la jeune fille claquaient sur le carrelage du hall plongé dans la semi obscurité. Des rayons de lune bleutés éclairaient vaguement la pièce, donnant au pensionnat des airs fantomatiques, et au visage pâle de Yukie des airs de spectre.
Sa silhouette diaphane se déplaçait sans bruit, rapidement, comme une réminiscence du passé qui profite de la nuit pour tourmanter les vivants.
Mais il n'y avait personne à tourmenter à cette heure tardive de la nuit.
La jeune femme ouvrit dans un léger cliquetis la porte donnant sur l'extérieur. Avec un plaisir apparent, elle respira l'air glacial de la nuit, jeta un regard complice aux étoiles, avant de s'engager sur l'allée principale parsemée de gravillons blancs.
Elle était vêtue de manière peu chaude, mais le froid ne semblait pas l'atteindre.
Son esprit en lui même n'était pas vraiment connecté sur le monde réel.
Quittant le pensionnat, bien que n'ayant pas de but réel, elle s'engagea sur le sentier où de chaque côté les herbes folles se donnaient à coeur joie, le sentier qui mène sur la grève.
Le monde extérieur ne semblait pas s'attendre à ce qu'il y ait du monde à cette heure ci. Elle marchait doucement, et pouvait ainsi surprendre lucioles et mulots.
Enfin, elle l'entendit. La rumeur douce et puissante de la mer qui charie les galets et vient mourir sur le sable.
Puis, elle la vie. Masse sombre, majestueuse et immuable.
Cet endroit, Yukie n'y était pas allée depuis un petit bout de temps.
La dernière fois, c'était lorsqu'elle avait retrouvé Dark, avant qu'il ne disparaisse...
Avant, elle y avait rencontré un autre amour, ou plutôt une amourette.
Mais cela n'avait plus d'importance. Non, rien n'avait vraiment d'importance.
La jeune étudiante retira ses chaussures, pour laisser le sable jouer avec ses orteils pendant que le vent taquinait ses cheveux bruns coupés court.
C'est alors qu'une silhouette, qu'elle n'avait pas remarqué avant, trempait ses pieds dans l'eau.
De sa démarche aérienne, Yukie dévala la douce pente qui tendait vers l'eau.
Enfin, elle arriva, sans aucun bruit sauf le clapotis serein des vagues. C'était une jeune fille dont seul le visage était éclairé par la lune.
Yukie dit d'une voix douce, de peur de la surprendre.

"Bonsoir."