Veux inconsciemment retrouver l'amour[PV1ere personne]

Zoreck sourit, content à Hideya lorsqu'elle lui dit qu'elle le préviendrait. Lorsqu'une voiture arriva près d'eux, il fut étonné par le manque de réaction de la fille pour s'écarter de la route et sauta sur elle pour la dégager du passage. Il atterrit lourdement sur le dos pour amortir la chut de la fille, la tenant fermement contre lui. Le conducteur avait claxonné comme un barge et était rapidement parti. Le jeune homme ouvrit les yeux et demanda:

"Hey, ça va?"

Zoreck avait maintenant mal au dos, mais il sourit à Hideya pour la rassurer en lui disant:

"De rien, j'allais pas non plus te laisser comme ça!"

Il la serra un peu contre lui comme pour se rassurer qu'il avait bien réussi son coup, puis relacha son étreinte, la laissant se relever. Mince, sa veste devait être abimée également! Il se releva en se frottant le bras droit qui avait tout pris.

"Bon, le cadeau pour mon père..."

"Non, non, ne t'inquiètes pas pour mes vêtements, ça va aller. Ils s'âbimeront un jour ou l'autre de toute façon, donc autant que ce soit aujourd'hui, c'est pas un problème!"

Le jeune homme éclata de rire pour oublier sa douleur dans le dos et commença à marcher mais on voyait que quelque chose clochait dans sa démarche.

"Oui... Tiens, cette boutique me semble pas mal! On y va?"

Une vitrine dans laquelle il y avait de tout, des vases, des porte-clés, des peluches, des sculptures... Le jeune homme aperçut même une petite statuette qui lui semblait le cadeau approprié.

Zoreck poussa un grand cri lorsqu'Hideya posa un doigt sur son dos. Haletant, il répondit tout simplement:

"Ouais c'est là!"

Le jeune homme se dégagea rapidement du doigt qui était en trop sur son dos.

"T'inquietes pas, ce n'est pas grave! Bon, on va vite aller à cette boutique et comme ça je pourrai rentrer rapidement au pensionnat!"

Zoreck continua à avancer avec sa démarche étrange en direction de la porte qu'il tira, déclenchant une petite clochette pour signaler qu'il y avait des clients.

Zoreck sourit à Hideya lorsqu'elle le força presque à passer dans sa chambre. Il hocha la tête sans rien dire, acceptant parfaitement son sort, puis entra dans le magasin. Une vendeuse plus tôt petite mais très joviale arriva pour les accueillir.

"Euh, je chercherai... Un cadeau pour mon père... Et j'ai pensé à cette statuette là, est-ce que vous pensez que c'est une bonne idée?"
"Mais biensur, c'est un très bon choix! Je vous la vend pour cent yens!"

Le coeur du jeune homme faillit lacher. Non, il n'avait pas assez, c'était le triple de ce qu'il avait sur lui. Il gratta son cou, à nouveau géné puis sourit bêtement à la vendeuse en marmonnant un "jevais réfléchir."

Zoreck fut étonné de la proposition de Hideya... Enfin, non il s'y attendait tout de même un peu, mais le fait de demander de l'argent à quelqu'un ne l'enchantait guère. Le jeune homme réfléchit un moment à toutes les possibilités, passant par le vol de la statuette une nuit, puis opta pour accepter la proposition de son amie.

"Merci beaucoup, je te revaudrai ça... En plus tu vas sauver mon dos après! Tu fais trop de choses pour moi, ça me gène là!"

Le jeune homme emprunta donc l'argent nécessaire à Hideya et paya la vendeuse pour ressortir content avec un petit sachet contenant la statuette.

"Bon, mon instinct me dit que... le pensionnat est par... là!"

Zoreck montra la direction au hasard, puis éclata de rire sans aucune raison.

Zoreck était malgré tout reconaissant envers la fille, mais il se tut.

"Bah, si tu veux, tu peux aller dans la direction opposée, libre à toi!"

Le jeune homme éclata de rire puis ajouta:

"Mais tu vas vraiment laisser un blessé se balader seul dans la rue?"

En fait, ils se dirigeaient bien vers l'endroit que Zoreck avait indiqué donc il n'y vait pas tellement de problème. Au bout d'un moment, le pensionnat fut enfin visible et Zoreck dit tout fier:

"Ah, tu vois que c'était par là!"

Zoreck essayait de marcher droit pour avoir un peu de dignité, mais malgré tout, son dos lui faisait mal et il n'y pouvait rien. La fille n'avait pas l'intention de le quitter bien entendu et ils arrivèrent enfin au pensionnat.

"Bon, on passa à ta chambre alors c'est ça?"

Le jeune homme et Hideya passèrent la grille et se dirigèrent vers le bâtiment en question qui abritait toutes les chambres. Les pensionnaires vaquaient tranquillement à leurs occupations, ne se souciant pas de deux arrivants qui viennent de plutôt loin en fait. Zoreck était content d'avoir trouvé sa petite statuette et pensa que si il n'avait pas rencontré cette fille, il n'aurait probablement rien fait de son après-midi.

"Enfin arrivés chez soi..."

[Tu créé à ta chambre ?]