Kazuki arriva ce matin-là, dans la cafétéria du pensionnat. Il venait de se réveiller et avait la tête dans le gaz comme on dit. Il s'assit à une table, mais se trompa dans le sens de la chaise. Alors il la remit à l'endroit, puis s'asseya pour de bon, les coudes sur la table, le visage dans les mains. Bon sang que ce n'était pas facile les réveils loin de chez soi. Il croisa les bras et regarda autour de lui. Des personnes qu'il ne connaissait pas, mais qui carburaient dès le matin. Par la fenêtre, des arbres bougeaient au fil du vent, qui n'était pas trop violent.