Un vent de nostalgie...

Nikolaï, après s'être certes un peu perdu, avait trouvé le chemin qui menait au toit du pensionnat, le seul endroit qui lui était venu en tête pour se reposer. Il n'avait pas envie de rester cloîtré dans sa chambre et le toit lui semblait évidement parfait pour la réflexion. Il s'y était rendu sans Angel, qui aurait pu prendre peur et s'envoler. L'adolescent se sentait un peu seul, mais préférait cet endroit aux autres du pensionnat. Il y avait définitivement trop de bruits, trop de gens et il pensait à trop de choses pour tout supporter. Il jeta un coup d'oeil en bas, juste pour voir, et fut surpris de voir à quel point c'était haut...Il décida pourtant de rester près du bord et soupira avant de s'asseoir par-terre. Il y avait une brise légère, juste assez pour déplacer une mèche ou deux de ses cheveux de temps à autre. Le jeune homme espérait vaguement que quelqu'un vienne lui tenir compagnie dans sa nostalgie ; il regretta un instant de ne pas avoir amené Angel sur le toit avec lui...Un air lui vînt en tête et il ne put s'empêcher de chanter tout bas.

« Follow your common sense
You cannot hide yourself
behind a fairytale forever and ever... », murmura-t-il.

Il soupira. C'était un air qu'il avait entendu une fois lorsque Inessa écoutait de la musique. Quand elle n'avait rien à faire, elle s'asseoyait sur son lit et chantonnait, ses écouteurs sur les oreilles, mais sa musique était si forte qu'on pouvait entendre les paroles si on se tenait près d'elle. La jeune fille lui avait dit qu'il s'agissait d'un groupe de metal symphonique néerlandais...Il n'avait jamais retenu le nom. Pour les paroles par-contre, c'était différent, puisque Inessa les chantait très souvent.

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( aaaaaaah Epica "Cry for the moon" ! Elle a de bon gout ta Inessa xD )

Nouvelle pension, nouveau visage, peut être des amis... Mais oui c'es cela... C'était encore une des idées uthopiques de Naoki... Et elle ne dura pas très longtemps, il faut croire qu'il y a des imbéciles partout. Etant plutot chétif physiquement parlant, il avait rapidement été choisit comme bouque émissaire d'une bande d'imbécile, de gros balaise aparament... Enfin en tous cas il n'avait pas eu la chance de passer entre les mailles du filet et c'était fait tabassé dès la fin de son premier jour ici... Bon sang il n'allait pas être heureux ici non plus... C'était motivant... Bref résultat un bleu sur la joue et trois sur le flan gauche de son ventre, sans conter les égratinures...

Naoki détester être pris pour bouque émissaire et le fait est qu'il avait la mal chance de répondre tous le temps et de ne jamais se taire quand il le fallait... résultat il lui fallait encore courire pour semé ses imbéciles qui le poursuivaient encore... Mais arriva un moment où il se retrouva devant une porte coincé. Les trois gros singe face a lui qui s'avençait avec des sourirs peut rassurant aux coins des lèvres... Naoki bidouilla la poignet pendant quelque seconde, apuyait contre la porte avant de se sentir parir en arière, au moins il avait réussit à l'ouvrir cette porte! Il se ratrapa de justesse et referma brûtalement la porte s'apuyant contre celle ci. Il resta quelque seconde dans cette position, les yeux fermés puis réussit a trouver une petite barre de fer permettant de fermer la porte de dehors... Ha oui tien, il faisait froid tous d'un coup! Mais qu'importe se n'était pas le moment!

Naoki coinça la barre de fer de sorte que les idiots dérières avaient beau bouriné, ils n'arriveraient pas a l'ouvrir... Le blondinet finit par reculer, fixant la porte avec une certaine angoisse. Puis soudainement il se pris les pieds dans quelque chose, ou plutôt quelqu'un, quelqu'un qui n'avait rien demander... Il se sentit de nouveau partir en arrière mais ne put se ratraper cette fois si, et tomba donc magistralement au sol.

« AÏEUU!! »

Quel discretion... Mais passons, Naoki finit par loucher sur la personne contre qui il avait buté.

« Ho... hum... désoler du dérangement... »

Nikolaï était calmement installé lorsque des bruits venant de l'autre côté de la porte avait attiré son attention. Son regard se posa alors sur un jeune homme qui referma brusquement la porte et s'y appuya un instant avant de coincer la porte avec une barre de fer...Ses poursuivants, ou ce qu'il fuyait du moins, devaient être effrayants pour qu'il soit aussi prévenant... Bloquer la porte avec une barre de fer ; c'était une solution que l'on utilisait pas contre n'importe qui. Le jeune homme n'eut pas le temps d'y réfléchir vraiment, car le blondinet qui venait d'arriver lui recula dessus avant de s'effondrer par-terre. Un peu sonné, Nikolaï posa son regard sur l'adolescent qui s'excusa du dérangement. Il hésita un instant, s'assura que lui-même n'était pas blessé puis posa les yeux sur le nouvel arrivant.

« Êtes-vous blessé ? », demanda aussitôt le jeune russe.

C'est vrai qu'avec une chute comme celle-là, il aurait pu se faire mal et il avait l'air déjà un peu amoché ; peut-être dû à ses poursuivants qu'il tentait de fuir ? Avec un peu plus d'attention, il détailla le jeune homme...Mais comment est-ce qu'on pouvait bien vouloir s'attaquer à un garçon comme lui ? Il fallait vraiment être une brute pour vouloir s'en prendre à un être aussi...comment dire...petit ? Il avait à peu près la même carrure que lui, mis à part qu'il était plus petit. Une cinquantaine de kilogrammes à peine...C'était vraiment stupide de la part de ces élèves d'avoir voulu lui faire du mal.

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Vous? Bien vas pour le vous! Même si il n'y était pas du tous habituez... Enfin si mais pas par les gens de son age. Naoki resta alongé bien cinq petites minutes avant de se mettre assit et de se masser le crane même si grace a dieu, il avait eu la chance de pouvoir limité le choc entre sa tête et le sol, il n'aurait qu'une simple bosse tous au plus. Par ailleur, une vive douleur aux cotes du a ses nombreux bleus s'occupa de le faire grimacé.

« Hum, non sa devrais allez... Je ne vous es pas fait mal? »

Bien que son interlocuteur semblait en pleine forme, Naoki était le premier a savoir qu'une blessure pouvait ne pas se montrer, par simple volonter ou tous simplemenent en jouant la comédie. En parlant de comédie, Naoki préféra caché sa douleur en jouant l'indiférent malgré sa douleur et son bras imobilisé contre son ventre. Naoki n'aimait pas montré ses faiblesses, encore moins a des inconnus. Montré ses faiblesses était le meilleur moyen de se faire blesser et que la personne qui les connais les utilises contre soit même... Et oui Naoki n'était pas très optimiste dans la vie!

Il préféré même les animaux aux hommes, prétendant que ses derniers étaient bien plus cruel que la race animal... Et c'était un peux vrais, une louve n'abendonne pas ses petits, une femme les abendonnes avec une facilité effroyable... C'était du moins son avis...

* mince où je suis moi? J'ai froid =__= c'est malin ça... *

Ça devrait aller...? Pourtant il semblait plutôt mal en point...Enfin, il n'insisterait pas, mais quand même...Il se préoccupait maintenant de savoir s'il lui avait fait mal. Nikolaï y réfléchit un instant. En fait, il n'avait pas mal ou plutôt, ne semblait pas avoir de blessures apparentes ou graves. Peut-être aurait-il un bleu ou deux...Rien de plus.

« Tout va bien pour moi... », assura-t-il à son interlocuteur.

Il ne voulait surtout pas qu'il s'inquiéte du cas de Nikolaï en plus du sien. Heureusement qu'il eut déjà été assis par-terre, sinon il aurait fait une chute semblable à celle du jeune homme et tous les deux auraient été blessés. Mais cela n'empêchait pas que, malgré son air indifférent, le nouvel arrivant s'était sûrement fait mal. Nikolaï ne se faisait que très rarement prendre au jeu de l'indifférence, lui qui savait reconnaître la douleur. Lorsque sa mère était malade et qu'elle souffrait, malgré toutes les fois où elle lui disait que tout allait pour le mieux, le jeune garçon savait très bien qu'elle avait mal et qu'elle donnerait tout pour cesser de souffrir...

« Par contre, je ne suis pas certain que vous soyez en bon état...Vous êtes sûr que tout va bien ? »

Il ne voulait pas insister mais c'était plus fort que lui ; il détestait que les gens souffrent. Et surtout quand l'orgueuil ou la méfiance les poussaient à mentir sur leur bien-être. Il aimait beaucoup aider les gens et se sentait impuissant lorsque ceux-ci cachaient leurs émotions...Il n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi certains le faisaient, lui qui était toujours très franc avec les autres autant qu'avec lui-même.

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Nikolaï ne semblait pas de ceux qui marchait facilement a se petit jeu... Sa allez être dure de lui faire croire qu'il n'avait pas mal.. Bon ok il avait mal mais bon! Il n'était pas censé le montrer... Naoki restait toujours très renfermer sur ses sentiments, il semblait toujours de bonne humeur, enfin presque, mais se n'était que rârement qu'il l'était vraiment. Au fond de lui naissait toujours une graine de tristesse, a cause d'un propos, d'un geste, qui lui rappeler des choses... Des choses qu'il voulait oublier, une chose surtout. Mais ça... Il savait que sa faisait partit de son passé, et un passé ne s'oublie jamais, ses images, ses gestes, ses bruits resterons à jamais gravé dans son esprit, il en était conscient.

Mais revenons a nos moutons... Naoki voulut pércisté à prétendre être en forme et pour cela voulut se lever. Malheureusement sa cheville droite sembla non enclin a se petit caprice. Et encore une chose de gagnier! Il c'était tordut la cheville sans même s'en rendre compte. Il était vraiment inconsient... Il réussit tous de même a se lever mais dut s'apuyé uniquement sur sa cheville gauche pour éviter que la douleur qu'il avait ressentit en se levant ne revienne.

« ouais... Sa devrait allez, enfin je crois... »

Il n'était plus vraiment sûre de se qu'il disait, ses côtes ne semblait pas être cassé heureusement pour lui mais était tous de même bien abîmer, quand a sa cheville il semblait qu'elle ne voulait plus obéïre a ses mouvements. Bien que Naoki ne bouger pas, il essayait vénement de s'apuyait sur sa cheville, sans aucun résultat. Il sursauta brûtalement en entendant des insultes traverser la porte du toit, il semblait que la barre de fer qui empéché de l'ouvrir embêter sérieusement ses agresseurs. Ils finirent par abendonné sembla t'il et a balençaire un simple « on t'aura demain nabot! » qui fit grimaçait le dit nabot. Mais demain serait un autre jour, et il n'allait pas être pris par surprise comme aujourd'hui, sans Kuzco.

« Quel bande d'imbécil, c'est effrayant... =__= »

Il ne fallait plus insister, même si c'était bien évident que le jeune homme mentait encore...Enfin, peut-être tentait-il de paraître fort et en parfait contrôle de la situation, mais sa cheville semblait dire le contraire : que ce soit sa chute ou sa fuite, l'un des deux l'avait obligé à ralentir. Il continuait pourtant d'assurer que ça devrait aller. Nikolaï entendit alors des cris de l'autre côté de la porte et les poursuivants de son compagnon finirent par abandonner ; enfin, pour aujourd'hui...

« Tu as des ennuis ? », ne put s'empêcher de demander Nikolaï, un ton soucieux associé à son expression inquiète.

C'était une question dont la réponse était évidente ; ce jeune homme était débarqué en trombe sur le toit, avait bloqué la porte, était blessé malgré son entêtement à dire que tout allait bien...Il devait sûrement avoir des ennuis. À entendre les voix, ce devait être des élèves ; des brutes qui n'avaient rien d'autre à faire que de s'attaquer à ce jeune homme chétif. Les humains étaient souvent bêtes...Nikolaï ne pouvait pas s'imaginer combien de fois cela arrivait, car il ne l'avait jamais vécu. Chez lui, il n'avait jamais subi d'attaques de ce genre, car il n'allait pas dans une école et donc n'avait pas à affronter d'autres jeunes de son âge. Maintenant qu'il était ici, il espérait que tout irait bien et qu'il ne se retrouverait pas à devoir fuir sur le toit...D'ailleurs, ce jeune homme était-il conscient d'être sur le toit ? Il ne faisait pas très chaud et il ne semblait pas vêtu pour se balader dehors par cette température. Nikolaï avait pris le nécessaire pour ne pas avoir froid, il s'attendait à du vent sur un toit à une telle hauteur...

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Des ennuis? On ne pouvait pas clairement clarifier ça d'ennuis enfin, d'après les critères de Naoki c'était plus un « dérangement secondaire » qu'un véritable ennui... Mais il est vrais que pour d'autre personne cela pourait se qualifier de problème voir de grave problème, mais Nana y était tellement habituer maintenant qu'il considérait plus ça comme une gêne que comme un problème...

« Mouais on peut dire ça comme ça, disons que l'homme est une race dénué d'un quelconque sens de douceur... »

Des paroles venus du coeur, sans nul doutes. Naoki finit par faire un peux plus attention a l'endroit où il était et regarda les alentours. A ben oui, maintenant il comprenait le pourquoi du comment... C'était normal qu'il avait froid, il était sur le toit aussi... Mais quel andouille il faisait! Le blondinet eu un leger soupire d'exaspération puis finit par reportait son regard vers son interlocuteur. D'après son accent et son teint de peau, le jeune homme était Russe, tous comme le père de Naoki. Enfin non, son père était un russe doubler de japonais, mais sa mère était française et le fait est que Nao a était élever comme un enfant français et donc qu'il avait un accent français et non russe...

Enfin, il fallait le chercher quand même son accent, il avait était si habituer a parler le japonais qu'il n'en avait pratiquement plus. Il avait aussi apris le russe et en parler quelque mots a ses heures, bien obligée car Kuzco était un chien russe et ne comprenait que le russe! Pas très pratique me direz vous, mais sa avait permit a notre petit blondinet d'en découvrir un peux sur la culture de son père. En aprenant le language que son père génétique utiliser, il avait cru au départ pouvoir se raprocher de se dernier, espoire bien futile et il le découvrit bien vite lorsqu'il en eu mart de ses veines recherches dans les journaux russes et japonais...

« Mais hum... Tu es? »

Un tel langage...Nikolaï ne s'attendait pas à une telle définition de la race humaine. Il avait pourtant parfaitement raison ; l'homme était loin d'être doté du sens de la douceur...Le jeune homme semblait se rendre compte de l'endroit où il se trouvait. Il avait jeté un coup d'oeil aux alentours et soupira ensuite avant de reporter son attention sur le jeune russe qui ne savait que dire. Il n'avait plus de questions à poser, maintenant qu'il s'était assuré que son interlocuteur aille bien et qu'il n'ait pas d'ennuis.

Cette légère brise qui caressait son visage et déplacait ses cheveux depuis un bon moment s'intensifia un instant, en un vent frais et, en quelque sorte, rafraîchissant. L'adolescent frissonna et replaça une mèche qui était retombé sur son front. Cet endroit était plus que confortable et l'atmosphère y était plus que reposant...Le blondinet demanda alors qui il était.

« Je suis Nikolaï Sergueïévitch Prokopievsk. », s'empressa de répondre le jeune homme.

Il esquissa un sourire radieux. Son attitude si positive et enfantine était revenue, faisant de lui le Nikolaï souriant aux yeux bleus scintillant de joie qu'il était en général. Il était heureux de pouvoir rencontrer de nouvelles personnes et surtout lorsqu'il se trouvait dans un endroit aussi confortable. Il espérait que le blond n'est pas trop froid, sinon ce n'était pas très confortable pour lui...Nikolaï réalisa que les seules personnes réellement sympathiques qu'il avait rencontré ici étaient des garçons ; peut-être qu'on ne pouvait pas avoir la même réaction de la part de tout le monde...Pourtant, il ne pensait pas être désagréable avec les filles, il était même très poli...Enfin, la gente féminine avait une façon d'agir et de pensée très différente de celle des garçons, aussi différente que le blanc et le noir peuvent l'être.

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Prokopievsk... Prokopievsk... Mince, se nom lui disait étrangement quelque chose... Comme un nom qu'il n'avait entendut qu'une ou deux fois mais qui l'avait marquer... Sa y est! Sa lui revenait! Mais se qui lui revenait en tête n'avait rien de bien gai... Il se souvenait d'avoir lut plusieurs fois, lors de ses nombreuses heures de recherche dans les vieux journaux Russe, le nom de Sofia Prokopievsk. Il se souvenait surtout d'un article particuliérement touchant qu'il avait lut sur elle, « la définte étoile » d'après son bon souvenir, clamant la mort d'une étoile de la danse classique, laissant dérière elle un fils et un mari, ainsi qu'un bon paquet d'argent...

Pourtant... Si comme il le pensait, Nikolaï était bien le fils de la jeune femme, que faisait t'il ici? Disons que, un riche enfant préfére les cours à domiciles... Mais qu'importe, Nikolaï semblait soudainement plus vif et plus heureux, hors de question de gacher son bonheur en commettant des gaffes, Nakio pouvait être vraiment maladroit quand il s'y mettait! Il esquissa un sourire devant l'antousiasme soudain de son interlocuteur puis pris la parole.

« Naoki Izmard Azara, enchanté. »

Naoki gratifia Nikolaï d'un petit sourire amusée. Et oui Naoki était quelqu'un de très changeant, il peut pleurer pendant 5 minutes et rire au éclat les minutes qui suivent... C'était sûrement se qui faisait de lui un petit être bizard et incompréhensible de la gente féminine, comme masculine d'ailleurs!

Le jeune homme semblait réfléchir. Peut-être était-il un des rares pensionnaires qui savaient à propos de sa mère ? Enfin, ce n'était pas tellement le moment de parler d'une telle chose, maintenant que l'atmosphère était un peu plus joyeuse. Nikolaï sourit de plus belle lorsque son interlocuteur se présenta. Présentation complète, sourire sincère ; il ne manquait plus que la poignée de main pour clore cette présentation à la manière de son père...Mais, pour une fois, il décida d'être moins formel et se contenta de sourire...S'il était possible d'être plus souriant que lui à ce moment même.

Que disait-on après une présentation ? Il lui avait déjà demandé si ça allait, avant même de se présenter et maintenant éprouvait une sorte de blocage comme si les dialogues passés n'avaient pas franchis l'étape de la présentation. En général, il se contentait d'un signe de tête respectueux, de la fameuse poignée de main et puis passait le reste du temps près de son père à attendre la suite des événements. Plus récemment, il avait appris que certaines présentations ne nécéssitent pas le nom complet, seulement le prénom...Enfin...C'était un peu étrange de ne pas se présenter en entier. Quand on rencontre quelqu'un, il vaut mieux savoir à qui on a à faire et pas juste connaître la moitié de cette personne...Sa mère lui avait toujours répété que ce qu'il avait de plus précieux était lui-même et donc son nom, ce qui représentait son être. S'il devait en couper un bout, c'était...Bref, trêve de réfléxions, revenons au sujet qui intéressait Nikolaï ; à savoir, comment engager la conversation. Il aurait bien aimé avoir un cours 101 de dialogue, c'aurait été utile.

« Enchanté, Naoki. Je peux t'appeler Naoki non ? Sinon, je suis désolé, ce n'est pas dans mes habitudes d'être impoli... »

Cela avait été plus fort que lui ; il s'était senti amical...Amical et finalement un peu honteux d'avoir eu cette soudaine impulsion. Habituellement, il n'était pas aussi impulsif...Pas toujours du moins. Il réfléchissait avant d'agir et de parler...Ou plutôt, il tentait toujours de réfléchir un peu, vaguement...Mais ce qui est habituel devient presque un réflexe et donc il ne pensait plus avant de dire « Enchanté, monsieur. » et autres. Depuis son arrivée, il n'avait pas entendu ce genre de formules et se sentait un peu désorienté ; tout cela lui avait embrouillé ses habitudes.

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Naoki finit par se rassoir, essayait de tenir debout lui faisait plus mal qu'autre chose! Et puis, c'était utilisait de l'énergie pour rien, après tous sa ne servait pas a grand chose de restait debout tous le long de la conversation. De toute façon Nikolaï semblait plutôt... Génait, enfin disons qu'il essayait de trouvait quelque chose à dire... Naoki qui lui, parlait sûrement beaucoup trop, esquissa un sourire devant la recherche de son interlocuteur. C'était plutôt marrent il semblait être largement oposé tous les deux, une chose était sure ce ne serait pas les points comuns qui se bousculerait au portillon.

« Impoli? Il n'y a pas d'impolitesse à appeler quelqu'un par son prénom. »

* Enfin d'après ma grand mère si mais elle n'est plus de se monde pour en parler malheureusement... *

« Bien sûre que tu peux m'appelait Naoki de toute façon je n'aime pas quand on m'appel par mon nom de famille ou mon deuxième prénom. »

Et oui n'oublions pas que Gabrielle, la grand mère de Naoki, lui avait mentit sur sa mère, mère qui lui avait normalement donnait le nom d'Izmard. De se faite, Naoki la détestait et ne voulait donc pas qu'on l'appel par le nom qu'elle lui avait donné, si beau soit t'il à ses yeux. Quand a son nom de famille, c'était celui de sa famille d'acceuil, et il ne l'aimait pas non plus. Enfin, disons que c'était un peux réciproque.

Naoki avait enfin cessé de lutter pour rester debout et s'était assis, ce qui rassurait considérablement Nikolaï, un peu inquiet jusqu'alors. Il était aussi rassuré de savoir qu'il avait bien fait de l'appeler Naoki, il n'aurait pas vraiment su quoi faire si cela avait été mal...Enfin, tout ça ne l'aidait pas beaucoup dans sa recherche de conversation. Il se demandait toujours comment démarrer le dialogue, puisque...En fait, il fallait qu'il trouve un sujet et qu'il compose une phrase compréhensible, avant de la prononcer et d'attendre que son interlocuteur réponde. C'était compliqué finalement de parler. Bien sûr, quand on a l'habitude, on y pense plus, comme tant d'autres choses. Mais quand on se retrouve face à une situation comme celle-là, on se rends compte que la conversation n'est pas facile à démarrer...

« Hum...Je ne suis pas très doué dans les conversations...Je n'ai pas tellement l'habitude de discuter... »

Le jeune homme s'exaspérait de sa propre stupidité. Mais pourquoi avait-il dit une telle chose ? Ce n'était pas le meilleur moyen de trouver un sujet de conversation...Avaient-ils des points en commun ? S'il avait su, il aurait pu discuter de cela...De la musique peut-être ? Quoique, Naoki n'écoutait peut-être pas du classique...Et la danse n'était peut-être pas le meilleur sujet non plus. Les études peut-être ? Non, décidément, ce n'était pas le genre de sujet à aborder...

« Ça fait longtemps que tu es ici ? Je veux dire...au pensionnat ? »

Question banale, mais pas totalement sans intérêt. Ça valait toujours mieux que sa précédente phrase ; pourquoi avait-il précisé qu'il ne savait pas tellement conversé ? C'était quand même basique de parler, ce n'était pas sorcier.

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Pas sorcier pas sorcier... Sa dépendait avec qui, quand, où et dans quel circonstance! Sa Naoki le savait. Mais il avait l'habitude de se genre de personne, qui ne savent pas quoi dire ni quoi placer dans une conversation, le genre timide qui n'ose pas trop faire dans l'abrute et plus dans la dentelle, ceux qui reste toujours incroyablement polie malgrés des circonstances qui dénurait Jésus de sa gentilesse... Sa grand mère était parreil, et lui aussi jusqu'à se qu'il rencontre Eïleen sa grande amie. Elle eu vite fait de le décoincé en lui aprenant à s'extérioriser! Malgré le faite qu'Eïleen est vingt ou vingt-cinq ans de plus que Naoki, ses deux là s'entendaient si bien qu'on aurait cru une mère et son fils. D'ailleurs, avec le temps, ils se considéraient tous comme. Mais hélas, Eïleen n'était que la voisine de sa mère, enfin était, elle était restait en France... De toute manière, Naoki ne voulait pas laisser Nikolaï dans l'embara plus longtemps, ainsi il s'occuperait d'occupé toute la conversation, un peux comme d'habitude en faite...

« Ne t'inquiète pas j'ai l'habitude, tu apprendra vite ici de toute façon. »

Sa il n'en doutait pas une seconde. Du peux qu'il l'avait vu, cette pension était peuplée de petit être, enfin non de grand être pour lui, doté d'une gêne comparable a un grain de sable, des gens très extérioriser qui n'hésite pas à parler et à jouer avec n'importe qui, n'importe quand, et n'importe où. Mais que voulait vous, c'est la vie on n'y peut rien! Et puis se coté sans gêne plaisait plutôt au blondinet, au moins il n'aurait pas à cacher sa « fofolité » des grands jours.

« Non je suis arrivé il y a quelque jour, 3 en faite. Mais il faut dire qu'en trois jour j'y est vu plein de chose, des idiots des idiots et... des idiots u_u; normalement mon demi-frère aurait du venir aussi avec Eïleen, Eïleen c'est la voisine de ma belle mère mais elle fait un peux partit de la famille, - Enfin si on peut appelait ça une famille – mais il a préférait restait avec elle en France. Après tous il est majeur, il fait se qu'il veut, moi je ne le suis pas et puis c'était à cause de moi qu'on a déménager! Disons que je n'avait pas vraiment un don spécial pour me lier avec des gens de là bas. Disons plutôt que si mais c'était très loin d'être des liens amicaux =__= »

Bon il avait dit occuper la conversation pas raconter sa vie! Pourtant c'était se qu'il faisait, et il n'avait aucune gêne à cela. Après tous si Nikolaï s'en foutait, tant pis pour lui. Naoki, lui, y tenait beaucoup. Il causé toujours énormément il n'y pouvait rien, depuis qu'il avait rencontré Eïleen c'était comme ça et puis c'est tous... Tranquilement, Naoki sortit son briquet avec lequel il commença à jouer en allumant la flamme qui s'éteigniait quelque seconde plus tard a cause d'une brise trop forte. Non, il ne fumait pas. Mais Eïleen fumait, et il le lui avait chouré en douce pour le garder. On pouvait voir une certaine étincelle de douleur dans ses yeux, mais tellement peux claire qu'on pouvait croire que c'était l'effet des flammes qui faisait ça. Mais il arrêta bien vite et releva son visage vers son interlocuteur avec un grand sourire.

« Désoler, je parle beaucoup mais lorsque je suis lancer on n'arrive pas trop à m'arrêter! Et toi tu es là depuis longtemps? »

Wow...Nikolaï en était maintenant certain, Naoki, lui, savait faire la conversation. Le jeune homme l'écouta attentivement alors qu'il sautait de sujet en sujet, un peu comme lui-même l'avait fait à son arrivée. Maintenant qu'il y pensait, c'est vrai qu'il avait réussi à être très bavard auparavant, alors pourquoi rien ne lui venait en ce moment ? Il n'y réfléchit pas vraiment car Naoki avait sorti un briquet dont la flamme captiva le jeune russe un instant. Un souvenir lui revînt en tête, celui d'un soir d'été.

C'était la soirée familiale hebdomadaire de la deuxième semaine de juillet. Il faisait chaud et d'un commun accord, on avait décidé de passer la soirée dehors. Sofia avait fait les courses et Sergueï avait fait la cuisine, c'était exceptionnel. Parce qu'en général, les domestiques s'occupaient des courses et de la cuisine. Mais cette fois, la famille n'était plus maîtresse de cette maison. Inessa avait installé des couvertures dans la cour et on avait invité tous les habitants du manoir à participer à cette petite soirée. Sergueï avait fait un énorme feu de joie et Nikolaï avait eu l'occasion de manger son premier marshmallow grillé. Une expérience qu'il n'oublierait jamais...

Il n'eut pas tellement le temps de se rappeler du goût, de la sensation de la guimauve dans sa bouche, car Naoki lui demanda si cela faisait longtemps qu'il était ici.

« Une semaine, je crois...Je suis un peu désorienté alors c'est peut-être deux semaines aussi...Mon père est venu me déposer ici en voiture à partir de la maison d'Eisuke-san....Enfin, si on peut appeler ça une maison parce qu'il n'y avait que quatre chambres et comme mon père occupait l'une d'entre elles et qu'Eisuke-san a une femme et des enfants, j'étais un peu coincé. J'ai même dû partager ma chambre avec deux des enfants, ce sont de petits monstres. Chez moi je n'avais pas à partager ma chambre, le manoir était assez grand pour ma mère, mon père, Inessa, les domestiques et moi. Ce qui m'attriste c'est que c'est maintenant le manoir est sûrement entre les mains de quelqu'un d'autre et ce bâtiment représentait beaucoup pour moi quand même...On a eu une maison de campagne aussi, mon père et moi, mais ce n'était pas un endroit que j'aimais beaucoup, du fait que je ne pouvais pas honorer la mémoire de ma mère entre ces quelques murs fragiles...Il n'y avait pas de place pour aménager une salle de danse, d'ailleurs je n'ai pas souvent vu de salle de danse mis à part chez moi. »

Nikolaï soupira. Il s'était surpassé cette fois en matière de discussion. Il avait parlé de son arrivée, d'Eisuke-san, sa maison, sa famille, le partage des chambres, du manoir, de sa famille, de la maison de campagne, de sa mère et finalement de la salle de danse qu'il n'avait pas eu. C'était encore pire que lorsqu'il avait exposé à Yuki son plan de visite du pensionnat.

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