Un 'ti creu à combler [PV Ikara]

Soha n'était pas une habitué des couloirs et escalier du pensionna, mais elle savait déjà très bien comment aller à la cafétéria, pour y avoir mangé plusieurs fois. Il ne faut pas se laisser mourir de faim pour une raison aussi ridicule que de ne pas savoir où on va !
Elle avait demandé son chemin, et avait trouvé ce qu'elle cherchait. Maintenant c'était elle qui aidait quelqu'un à retrouver son chemin, et elle se sentait utile, pour une fois...
Avec un grand sourire, elle avait répondu à Ikara que la Cafét' n'était pas bien loin, et qu'ils y seraient rapidement.
En effet, il n'y avait pas grand monde dans les couloirs, et leur voyages fut fluide et rapide. Arrivé au rez-de-chaussée, il traversèrent le hall, puis Soha le guida vers le restau d'étudiants où déjà des jeunes commençaient à s'amasser.

Soha s'engagea dans la rumeurs des adolescents aux ventre creux, en entraînant Ikara par la main. Une table un peu plus lui attira l'oeil, et elle s'y dirigea.

"On peut s'mettre là, on s'ra tranquille..."

Et avec un grand sourire, elle posa son sac sur sa chaise et invita le jeune homme à s'installer.
Il y avait une queue assez conséquente, devant le bar où la nourriture était entreposée, et la jeune femme préférait attendre qu'il y ai moins de monde.
Elle fit par à Ikara de sa remarque. Son sourire ne l'avait plus quitté depuis qu'ils avaient quitté le couloir des chambres. Elle s'amusait à regarder Ikara, à découvrir encore et encore les trais de son visage qu'elle appréciait beaucoup.
Ce jeune homme ne laissa pas indifférent.

Ils marchèrent tous deux dans les couloirs et les escaliers pour rejoindre la cafétéria qui n'était pas si loin qua ça. Ikara regarda bien le chemin qu'ils prennaient, il fallait qu'il s'en rappelle on cas où il est un petit creux dans la nuit ou autre. Ce pensionnat était si grand qu'on pouvait facilement si perdre, mais c'est ce qui le rendait d'autant plus attrayant.

Ils arrivèrent devant un assez grand batiment où il y avait écrit comme enseigne 'cafétéria'. Ils étaient arrivé, c'était à a peu prêt deux minutes de marche de sa chambre, donc pas très loin. Il ouvirt la porte, la laissa passer et s'engagea. Il y avait du monde, beaucoup de jeunes étaient en train de passer pour manger, en même temps, ca devait être l'heure de pointe. Tout a coup, Soha le prit par la main et l'emmena vers une table libre.

"On peut s'mettre là, on s'ra tranquille..."

Ils s'assièrent tous deux en face l'un de l'autre. Ikara regarda autour de lui, ce nouveau lieu qu'il venait de découvrir et était emerveilleux par l'immensité de cette salle. Il posa son regard sur le bar où il supposa que c'était l'endroit pour se servir à manger, il y avait énormément de monde.

wahou, le monde !!!

Il se remetta en face de Soha, la regardant dans les yeux et lui esquissa un petit sourire. Il n'avait plus qu'a attendre qu'il y est moins de monde. En attendant, il décida d'engager la conversation.

et toi, quel est ton passé, si c'est pas trop indiscret ....

Ikara lui demanda mais avait peur qu'elle le prenne mal, qu'il soit trop indiscret ou autre, mais il engagea tout de même la conversation. Il était bien avec cette jeune fille qu'il ne connaissait encore à peine....

Soha avait un petit sourire amusé en voyant la réaction du jeune homme face à la populass de la cafett'. Elle avait eu la même réaction, la première fois qu'elle était venue ici. Sauf qu'il n'y avait personne avec elle, pour rire de son air ébahi.
Elle regarda le jeune homme un moment, puis la question qu'il lui posa résonna longuement entre mes oreilles... en effet, elle ne pouvait pas se leurer plus longtemps. Il lui avait dit des choses, importantes, sur son passé, alors il voulait le retour de sa pièce.

Mais Soha n'avait pas grand chose à raconter..

"Mon passé... "

Elle rit doucement, détournant le regard, puis continua:

"Et bien... disons qu'il avait bien commencé, et qu'il c'est mal finit"

Mal finit... la perte de ses frères, sa soeur aînée il y a longtemps maintenant... oui, mal finit. Mais les détails n'étaient pas forcément nécessaire, et Soha ne supportait pas d'étaler sa propre peine devant les autres.

Alors elle se reprit et lui sourit tel un ange, en se levant.

"Tu viens? il y a moins de monde"

Et commença à se diriger vers le comptoire qui croûlait sous la nourriture abondante.

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