Une soirée en bonne compagnie ( Pv Jein )

Le pensionnat venait alors de servir le dernier repas. Les cuisiniers étaient affairés à nettoyer les dernières assiettes alors qu'en même temps, certains s'amusaient. Les élèves par exemple, avaient le champs libre chaque soir ... surtout les vendredi. C'était donc le week-end et la pension se vidait peu à peu de quelques élèves toujours rattachés à leur famille. Les autres, étaient hébergés même les samedi et dimanche , comme Slowm qui s'accorda une courte balade sur un coup de tête.
La chaleur de l'été flottait dans l'air, assomant l'élève de fond en comble. Même la fraicheur de la nuit se faisait peu à peu remplacée par la lourdeur de l'air. C'est pourquoi, une sortie en plein air était la bienvenue.

L'adolescent avançait le pas lourd, frottant ses semelles contre le goudron. La nuit envahissait peu à peu le ciel, installant son ombre sur tout le domaine scolaire. La nuit complète tomberai surement dans quelques heures.
La garçon accéléra le pas, pénettrant dans le parc, aux couleurs toujours aussi vives malgrès l'obscurité naissante. Les bruits de la ville se mirent en sourdine pour laissait toute sorte de sons prendre le dessus ... les oiseaux, les feuillages mouvants et les bruits de pas de moins en moins fréquents. Il pensait d'ailleur être le seul à traverser ce parc à une heure pareille.
Il en profita, préferant rester seul que mal accompagné puis s'enfonça peu à peu sur le chemin caillouteux, qu'il finit par quitter. Il se trouvait désormais sur une étandue d'herbe sèche pour s'y assoire lorsqu'il eu trouvé un endroit assez isolé.
Autour de lui s'élevaient six arbres gitantesques qui laissaient tomber leur fruits comme des masses sur chacunes des parcelles de cette terre fertile; ainsi qu'un gros rocher sur lequel il s'adossa. Malgrès le feuillage imposant des gros chênes, l'élève parvint à scruter une partie de ciel où il pouvait entrevoir une lune apparante.
Il rebaissa la tête trouvant ce spectacle légèrement ennuyeux, pour sortir une cigarette de sa poche qu'il alluma afin de la fumer avec lenteur. La 'vapeur' s'y dégageant prit le chemin des airs pour rejoindre les hauteurs du parc.
Slowm ferma les yeux, calant sa tête contre la pierre. Tout semblait laisser croire qu'il dormait.

Les yeux clos et les esprits ailleurs, le garçon semblait s'assoupir. Il était vrai que de s'endormir avec une cigarette entre les doigts était peu commun. Il pouvait d'ailleur entendre chaque petit bruit de cette nature humanisée. En fermant les yeux, chacun de ses sens s'étaient décuplés offrant au garçon l'opportunité de connaitre chaque changement dans ce paysage, au point de vue sonore , ce qui n'était pas une mauvaise chose étant donné les êvennements à suivre. Le crépitement du feu au bout de son tube de tabac le maintenait éveillé. Cette douce chaleur bientôt nocturne lui procurait une sensation de bien être et de confort. Il pouvait comtempler à travers ses paupières peu épaisses les lumières orangers du couché de soleil. Il ne prit pas la peine d'entreouvrir les yeux trouvant ce spectacle seulement interressant lorsqu'il était accompagné et qu'il voulait assouvir ses besoins sexuels. Mais comme aujourd'hui ce n'était pas le cas, il était juste ici pour digérer un repas du self bien trop lourd comme à son habitude.

C'est alors qu'un bruit étrangé vint rompre son silence presque complet. Une, deux, trois branches qui se brisaient sous les pas humains. Une cadence féminine, un souffle léger et une ombre fine qui passait doucement devant lui, cachant pendant une fraction de seconde l'orange du paysage.
Il écrasa sa cigarette près de lui pour la rejetter plus loin en un mouvement de main, relachant sa dernière bouffée de tabac. Il ne prit pas la peine d'ouvrir les yeux pensant que la jeune femme qui venait de passer, ne faisait que filer furtivement. Cela n'était visiblement pas le cas lorsqu'il entendit un frottement de chaussure contre un autre rocher ce trouvant tout près de lui.
C'est pour cela qui décida quelques minutes plus tard d'ouvrir les yeux, prenant la lumière aveuglante du soleil couchant en pleine face. Cette sensation désagréable le fit crisper les yeux fortement lorsqu'il laissa sa tête pivoter pour appercevoir du mieux qu'il pu la jeune femme. Il eut d'abord beaucoup de mal, observant seulement la silouhette plutôt bien formée de la personne. Lorsque l'image lui vint enfin aux yeux, c'est une jeune blonde qu'il apperçut. Un visage d'ange ... cela devait cacher pas mal de chose. Des vêtements plutôt légers et une carrure fine et élancée.
Il prit finalement la parole après avoir comtemplé tout ce qu'il voulait voir.

- Et bien si j'avais su que cette endroit monotone offrait de si belle créature que toi, je serai venu tous les jours.

Son visage, neutre comme à son habitude ne prit aucune expression. Son affirmation était sérieuse, il n'éprouva aucune gène à complimenter la demoiselle sans même s'être présenter.

Hj: désolée pour le retard :/

Jein était à présent très confortablement installée sur sa pierre naturellement polie et plate. Elle observait le jeune homme, dont la cigarette gisait à présent sur le côté. Son odeur encore en l'air, et qu'elle trouvait fort désagréable, vint lui irriter gentiment les naseaux, puis fut balayée par une légère brise.
Le garçon se réveillait. Jein se réjouis de voir une image masculine pas tout à fait comme les autres: simplement moins chien baveux ou encore moins gorille assoiffé. Mais il ne s'agissait encore que de la face.
Il ouvrait les yeux, doucement. La couleur, que les rayons du soleil encore présent rendaient assez claire, était pour l'instant indéfinissable. Visage neutre. Les yeux se regardaient.
Et la parole vint enfin briser l'apparence.
Jein sourit, un sourire qui ne lui était pas naturel, mais qu'elle montrait bien souvent. Sourire presque hypocrite, ironique, et amusé.

"Tu me touches éperdument. Ce genre de compliment m'est tellement rare."

L'ironie était très percevable. Jein aimais faire des conclusions hâtives. Le garçon aux traits pourtant fins et lisses venait de balancer le mot "créature", et, à la non-différence de tous les autres, venait de lui dire comme première phrase qu'elle était belle.
Phrase commune, oui. Balancée bêtement, sans tact ni élégance, par les taureaux en destination des poules. Cette entrée en relation était si jouissive.
Mais il manquait pourtant quelque chose à la critique. Le garçon n'avais pas cligné des yeux, son visage restait neutre, et pouvait le rester sous n'importe quelle phrase. Il pouvait avoir l'air, lui aussi, ironique.

"Et que viens faire cet homme appartenant à la rare race des jolis mâles dans cet endroit si monotone?"

Rendit-elle, avec un cynisme adoucit par l'amusement du ton.
Pour renchérir le moment, la jeune fille envoya voler une mèche blanche derrière sa tête.