Un cri strident résonnait, tel un écho, tandis que les brumes de son sommeil se dissipaient peu à peu. Kichi grogna et frémit sous les draps, dans la pénombre de sa chambre. La jeune femme ouvrit doucement les yeux et regarda, avec une profonde exaspération, les chiffres rouges de son réveil: 6h00.Kichi soupira et éteignit l'alarme assourdissante de son réveil. Elle repoussa les draps de son lit et se redressa, puis se frotta doucement les yeux. Le réveil était bien dur, en cette matinée... La jeune femme se dirigea d'un pas lent et traînant vers la salle de bain, vêtue seulement de ses sous-vêtements. Elle tourna la clé dans le verrou et ouvrit le robinet d'eau chaude, puis se déshabilla. Une douche l'aiderait probablement à dissiper le brouillard épais du sommeil. Kichi se plaça sous le get de la douche et tira le rideau, puis frissonna au contact de l'eau chaude sur sa peau. Elle aimait la chaleur des douche, c'était agréable.
Après sa toilette, la jeune femme se vêtit et se rendit à la cuisine. Ses parents se trouvaient déjà au travail, personne ne pourrait donc la conduire au pensionnat auquel ils l'avaient inscrite. Elle n'avait nullement désirait y être, et avait d'ailleurs violemment protesté, mais cela n'avait rien changé à la décision de ses parents. De toute manière, ils ne voulaient plus d'elle... Kichi prit un petit-déjeuner copieux. Après ce, elle jeta négligemment son sac sur ses épaules et s'empara de ses valises. Ses parents n'avaient qu'à faire le ménage plus tard, de toute manière, elle n'allait plus mettre un pied dans cette maudite maison... Avec un profond soupir, donc, la jeune femme quitta la maison d'un pas déterminé et sa mit à vagabonder dans les rues de la ville. Son train allait bientôt arrivé, il lui fallait se dépêcher.
Après une vingtaine de minutes à marcher, les rues étant désertes à cette heure-ci de la matinée, tandis que la ville s'éveillait avec lenteur, Kichi arriva à la gare, alors que son train entrait en gare. Le trajt dura une petite heure, avant que Chiki ne mette les pieds dans une ville qui lui demeurait totalement inconnue. Ses parents lui avaient fourni un plan, afin qu'elle ne se perde pas, la jeune femme s'en empara donc et l'étudia attentivement. Elle mit bien une demi-heure avant de parvenir au devant du portail du pensionnat. Et à force de marche, une douleur lancinante l'élançait aux jambes. Le pensionnat ne comportait qu'une modeste cour. Son collège avait bénéficiait d'un parc. Et à présent, elle trouvait étrange de ne voir aucune verdure.
Avec un petit soupir, Chiki pénétra dans l'enceinte du pensionnat, alors que ses bras se fatiguaient à porter ses valises. Elle se dirigea vers une porte vitrée qui menait au hall d'entrée. Du moins, l'espérait-elle. Elle était déjà bien assez perdue comme ça. Son coeur cognait fort contre sa poitrine. Les cours n'allaient probablement pas tarder à commencer et elle n'avait pas encore déposait ses valises dans une chambre, elle ne connaissait pas non plus sa classe, rien... La jeune femme poussa les battants de la porte du hall d'entrée. Il était sombre et désert. Elle avisa un panneau d'affichages vers lequel elle se dirigea, espérant trouver ce dont elle cherchait. Mais, parmi toute cette parepasse punaisée sur le mur, les feuilles qui se superposaient et s'entassaient, il n'y avait ni plan du pensionnat, ni liste des classes, ni liste des dortoirs. Elle allait avoir du mal à savoir où exactement elle se situait. Elle espérait pouvoir rencontrer quelqu'un qui puisse l'aider...
Sam 26 Juil - 19:48