A peine réveiller. [PV.Avec une fille mais rien de déplacé]

Un jeune garçon courait dans une ruelle, il devait probablement entrer dans sa dixième année ou presque. C'était un enfant brun, habillé de vêtement de misère, son blue jean possédait un énorme trou au niveau de son genou droit, il était délavé et un peu trop grand pour lui, son tee-shirt gris sale n'avait plus qu'une seule manche. Ses chaussures étaient la seule chose sur lui qui n'était pas trop usé. Ce garçon pleurait tout en courant, serrant les poings de toutes ses forces. Soudain, un soldat apparait à l'angle d'une ruelle annexe, l'enfant prend un peu d'élan, sauta sur une poubelle pour y prendre appuis et prolongea son saut pour envoyer un coup de pied a l'homme, le casque du militaire alla voler un peu plus loin. Le garçon n'eu le temps que de prendre l'arme de poing du soldat inerte, avant que de nombreux cris signal sa présence. Il se remit à courir et arriva dans une rue principal presque déserte, l'enfant se retourna et leva l'arme à feu qu'il possédait, sa main tremblait, son doigts blanchit sur la gâchette, et le coup retentit dans toutes la rue, les passants paniqués s'enfuyait en hurlant. Le gamin savait bien qu'il ne pouvait pas faire face, Mais il tira encore, tous les coups faisant mouche, et bien vite il manqua de balles. Il ne voulait pas mourir, il était égoïsme, il le savait, mais il ne pouvait pas déjà mourir. Néanmoins, il avait peur, peur de la mort, peur des militaires, l'enfant sentait ses larmes couler à flot, et c'est alors qu'il vit son dernier espoir, un katana dans une vitrine. Il savait qu'ici la lame serait affutée, il brisa la vitrine d'un coup de poing de la main gauche, celle-ci se mit à saigner mais le garçon s'en moquait. Il saisit l'arme et d'un geste du poignet dégaina, le fourreau allant frapper contre le mur du bâtiment. Il allait sortir du magasin, un pied sur le bord de la vitrine, mais devant lui se dressait une centaine de soldat. Le garçon avait soudainement changé, il se sentait supérieur, et tirant une dernière fois avec les dents sur le bandage de misère qu'il s'était fait pour sa main gauche. Le bruit des mitraillettes finirent par retentir, mais l'enfant avait disparu et déjà des cris de douleurs se soulevait parmi les rangs des soldats. Une demis heure plus tard, le massacre qui fut appeler 'Bloody Sunday Night', et déjà la nuit tombait.

Le brun se trouvait sur le toit du pensionnat. Il avait des yeux d'un noir profond qui laissait échapper quelques larmes, il était habillé tout en noir, et portait une veste. Toute cette noirceur faisait ressortir sa peau pale et cela marquait également la cicatrice qu'il avait sur l'œil gauche. Il portait un katana qui était également noir mais dont la décoration du fourreau était d'un rouge rubis, les dessins ressemblaient à des gouttes de sang. Sur le pommeau de l'arme une petite chaine pendait sans rien au bout. Sa veste ouverte laissait apparaître un pendentif en forme pentacle. Il se réveilla en sursaut et dégaina son katana en se levant, mais devant lui se trouvait une personne qu'il ne reconnaissait pas.

Le garçon transpirait à grosse goutte, haletant, ses pupilles étaient dilatées mais cela se voyait à peine. Il regardait son katana suivant la lame qui s'était mise sous le cou d'une jeune femme. Il reprenait son souffle sans pour autant changer de position, son corps était crispé. Quand sa maint sa détendit, il fit un mouvement maladroit, étrange pour lui, pour ranger son arme. Il passa sa main sur son visage pour reprendre ses esprits. Sa mains tremblaient, pourquoi ce rêve, pourquoi maintenant. Le jeune homme clignait des yeux pour revenir à lui même. Sa respiration se calma lentement, et il revint dans le monde réel et regarda la jeune femme. Il lâcha un "pardonnez-moi" rapide, puis se rapprocha du bord du toi. Regardant au loin, il se demandait ce qui allait arriver maintenant. Il semblerait qu'on ne le lâche pas de si tôt. Il finit par se retourna et regarda la jeune femme:
Excusez-moi !
Ses mains bougeaient machinalement comme s'il cherchait à se calmer, enfin pour dire vrai, il cherchait à se calmer, à penser autre chose que sa...Bientôt, il allait falloir se battre.

Mina sentait la lame froide sur son cou. Elle n'osait même plus respirer, lorsqu'il enleva enfin son katana.

*Sage décision!*
Elle passa instinctivement sa main sur son cou et fut soulagée de voir qu'elle n'avait rien. Puis jeta un coup d'oeil indiférent à l'homme, avant de s'appercevoir qu'il n'avait pas trop l'air de bien aller. Elle garda tout de même ses distances, puis lui demanda:

- Est-ce que tout va bien? Êtes-vous blessé?
Elle ne savait pas si elle devait rester ou partir, mais se dit qu'il aurait peut-être besoin d'aide, donc elle ne bougea pas et attendit une réponse.

Le jeune homme avait posé sa tête contre la grille qui le séparait du bord, ses doigts s'étaient faufiller entre les trou de celle-ci, mais il voulut serrer le poing, le métal commenca à se plié sous la pression qu'exercait le jeune homme, puis il finit par arracher un bout de cete grille en tirant un coup, il était passablement énerver maintenant et pour se calmer, il sortie son katana et commenca de très rapide mouvement, s'accelerant petit à petit, pour bientôt disparaître d'une vision normal, lui ne bougeait pas, seul son bras était en action. Ses mouvements était incroyablement rapide, peu de personne pouvait vraiment définir ses attaques pour voir comment elle arriverait. Et soudainement il rengaina son arme à la même vitesse que ses mouvements. Même avec cela il ne se sentait pas vraiment mieu. Il finit par répondre à la jeune femme qui semblait s'inquièter un peu pour lui, il tenta de faire un sourire pour la rassurer mais l'on voyait comme même qu'il était perturber:
Ne vous inquiètez pas pour moi.
L'homme regardait la jeune femme directement dans les yeux, cela pouvait être perturbant en sachant qu'il n'avait pas réelement de pupille car il avait les yeux noir et qu'elle se fondait avec le reste. Le garçon essayait de paraître plus détendu, mais comme les malheur n'arrive jamais seul, il perdit l'équilibre et finit à genou, un mal de tête survint et il mit de fine lunette rectangulaire, il n'avait pas bouger quand un grondement survint de son ventre. Ce fut un grand moment de solitude...

Mina regardait l'homme de plus en plus troublée par son comportement. Il avait l'air tellement perdu mais si lucide en même temps. Il parlait clairement, peu, mais clairement, et prenait même la peine de vouvoyer Mina. Puis, il ressortit son Katana. La jeune femme fit quelques pas à reculon, puis enfin le rangea.

*Espéron que ce soit pour de bon...*
Lorsqu'elle cru pouvoir enfin avoir une discution avec lui, ce dernier tomba à genou devant elle. Elle se précipita sur lui, s'agenouilla à ses côtés et passa un bras autour de ses épaules. Puis elle entendit son ventre crier, selon elle, à la famine.

- Non, vous n'allez vraiment pas bien.
Elle mit son autre main sur le bras de l'homme et fit un mouvement pour l'inciter à se lever.

- Vous devez manger et vous reposer, mais ce n'est pas sur le toit le meilleur endroit pour dormir, puisque des filles comme moi peuvent venir vous déranger... Je vais vous emmener dans ma chambre, vous préparer un petit repas et vous vous reposerez tant et aussi longtemps que vous n'aurez pas retrouver vos esprits.