Suzu ouvrit lentement la porte du grand hall du pensionnat. Il était près de 18h, la pluspart des élèves avaient fini les cours pour la journées, mais n'étaient pas encore décidés à aller travailler dans leur chambre. Enfin, c'est ce qu'en déduisi la jeune fille blonde, en constatant les allées et venues de jeunes entre 15 et 18 ans.
Le regard attentif aux moindres détails, Suzu acrocha une mèche de cheveux blonds derière son oreille, afin de dégager son champ de vision. mais malgrès tous ses efforts, il n'y avait aucun surveillants a portée de vue. Elle soupira, intimidée par les allées et venues des élèves, puis prennant son courage a deux mains, elle décida de poser un pied dans le hall. C'était un pied tout a fait normal, chaussé d'une balerine blanche assortie à la robe de Suzu, dont dépassait un pan.
Soupir et lassitude. Toujours aucun surveillant aimable. Elle allait surement devoir se débrouiller seule. Pas question de demander de l'aide à qui que ce soit. Soit, on vennait lui en proposer, soit elle prennait elle même les choses en main.
Un autre pied chaussé de blanc se posa sur le sol carrelé du hall. Quelques regards inquisiteurs se dirigèrent vers la frêle jeune fille au regard azuré, mais aucun ne fit un geste vers elle. Tant pis, tant mieu. Elle espérait passer relativement inaperçue.
Suzu tira sa valise bleu marine jusqu'a elle. il lui avait été pénible de la transporter jusque là, mais au moins, elle ne se sentirai pas totalement perdue avec ses quelques affaires. La jeune fille habillée de blanc avança dans le hall en se forçant à regarder droit devant elle, quand un bruit soudain retenti anormalement fort. C'était la sangle de son sac qui avait glissé et heurté doucement le sol dans un tintement clair et anodin. Sauf que le hall était silencieux. Le peu d'élèves qui restaient là dévisageaient la jeune fille toute fine, auréolée de blanc par ses vetements immaculés.
Suzu piqua un fard, sa vue se troubla de confusion. Pourquoi la regardaient-ils tous ! Elle se sneti très mal à l'aise d'un coup, et voulu accélérer son allure, en vain. Sa valise était trop lourde.