Nyappy time .:[FREE]:.

Ce brave Akimitsu, toujours pret à se prendre les pieds n'importe où et à se casser la figure. Ce matin là, il venait juste d'arriver au pensionnat. Son père avait même demandé à son chauffeur personnel de l'emmener. Pour une fois qu'il faisait quelque chose. Sitot arrivé, il avait filé dans la chambre qui lui était réservée et avait posé ses affaires, avant de fermer et d'aller se promener. Il se sentait en paix avec le monde. Non rectification : Aki se sentait toujours en paix avec le monde. Mais cette fois ci c'était différent. Il lui semblait que tout souriait et que l'air même était joyeux. Il était en effet d'un optimisme débordant. Etait-ce le fait d'enfin ne plus avoir à se soucier de plaire à son père ou la perspective de rencontrer des gens nouveaux ? En tout cas il se sentait dans une forme olympique. Il avait besoin de prendre de la hauteur, alors il prit l'expression au pied de la lettre et monta sur le toit du pensionnat. il n'avait jamais eut le vertige et il commenca à marcher tranquillement sur le toit. Evidemment, comme il n'était pas doué, il se cassa la figure et s'étala de tout son long. Voila pourquoi je disais au début : "Ce brave Akimitsu, toujours pret à se prendre les pieds n'importe où et à se casser la figure." ! Il se redressa difficilement et s'assit sur son céant, époussetant le devant de son pantalon en jean et de sa chemise blanche. Il poussa un soupir, conscient de sa maladresse infernale.

- Eh bien on peut pas dire que ça soit une franche réussite coco !

Il regarda ses mains, qu'il s'était écorché en tombant, et lança un autre soupir déchirant d'un air blasé. Il finissait par se demander si le destin ne prennait pas un malin plaisir à s'acharner sur lui ! Peut être que son père avait raison de ne pas s'occuper de lui. Il était tellement stupide et insignifiant des fois qu'il se serait mit des claques à lui même. Bof allez fallait plus qu'il pense à ça ! Il était venu ici pour oublier son vieux il allait pas recommencer !

Elle avait l'habitude d'être seule. Alors quand elle l'est, elle se réfugie au toit. Elle ne comprend pas pourquoi mais la hauteur lui faisait du bien. Peut-être que comme ceci elle se sentait à l'abri de tous et qu'elle se sentait libre et soumise à aucune autorité. Elle avait décidé de ne se vêtir que d'un large et léger sweet aux manches bien plus longues que ses bras et d'un short en jean effilé (qui d'ailleurs était presque camouflé par le haut), en restant pieds nus, pour aller se rendre tout là-haut, après tout, elle, elle s'en moquait d'être bien habillé, au fond elle a toujours aimé être différente à sa manière, même si depuis toujours elle n'a jamais rien choisi. Alors comme elle était seule, elle en profitait pour inconsciemment, se laisser aller. Le toit était réellement l'endroit qu'elle préférait dans ce pensionnat. Quand elle allait au douches, on la touchait, quand elle était en classe on lui criait dessus car elle était passive, dans les rues on lui cris aussi dessus car elle est dans les nuages et qu'elle bouscule tout le monde ou alors des gens l'abordent...bref. Vive les endroits vide de vie.

De ses petits pieds déjà sales, elle grimpa les escalier en balançant ses bras et regardant le sol de son regard vide et de sa bouche sans dessin ressemblant à un sourire. Elle poussa la porte de fer et vit devant elle le large toit qui n'appartenait qu'à elle. Elle n'avait jamais considéré un endroit comme sa maison mais ce toit, elle s'y sentait vraiment comme dans un nid. En mettant un pas dehors, le brusque vent vint emporter ses cheveux et son large vêtements, les ondulant à son rythme. Elle ferma les yeux du temps de cette bourrasque et finalement avança. Le vent se baissa. C'était comme s'il avait voulu l'accueillir. Elle avança vers la droite et alla tout au bord du toit. Quand elle y pensait, c'était si facile d'avancer encore d'un pas et de tomber en finalement s'écrasant au sol et rendant l'âme. Si elle mourrait...est-ce que quelqu'un pleurerait si ce n'est sa mère et son père?

Alors qu'elle regardait le vide les yeux ne montrant aucunes émotions, elle entendit un soudain bruit suivit de quelques paroles. Elle se retourna et à l'opposé d'elle se trouvait un jeune homme écrasé par terre. Elle descendit du rebord en effectuant un petit saut et alla vers lui en marchant à pas lent mais grands, balançant encore ses bras. Elle s'accroupit à son niveau et vit qu'il avait les mains écorchées. Elle fouilla dans une poche arrière de son jean et lui tendit un mouchoir blanc, certes froissé, mais un mouchoir. Elle le regarda de son triste regard désespéramment neutre et ne dit rien, elle attendait voir ce qu'il allait faire. Il pouvait refuser son mouchoir, ce ne serait pas grave, elle se disait que cela lui aurait été utile.

Aki n'avait même pas entendu arriver la fille. Il était perdu dans ses réflexions sur son père, sa vie et sa maladresse incroyable. Et quand Aki pense il le fait pas à moitié, même si c'est pas souvent et que ça vole pas toujours très haut vers les sommets austères de l'intelligence aigüe. Du coup quand il sentit qu'on lui faisait de l'ombre, il releva brusquement la tête et fit son regard vaguement ahurit, les yeux grands ouverts comme deux billes brunes. Il haussa un sourcil en la regardant. Elle n'était pas super classe ni super canon mais elle était mignone et puis les considérations de la mode lui étaient toujours plus ou moins passées au dessus de la tête. A se demander si sa mère mannequin lui avait passé un seul gène. Il cligna doucement des yeux et eut un grand sourire crétin en prenant le mouchoir et en soufflant de sa petite voix joyeuse.

- Merci beaucoup ! Je ne suis pas très doué malheureusement...

Il essuya ses mains légèrement tachées de sang et de poussière et eut une mimique satisfaite. Il hésita en le tennant entre deux doigts, ne sachant pas quoi en faire. Il la regarda dans les yeux. Aki n'était pas un super canon de l'année mais il était normalement constitué et avait une petite bouille marrante. Généralement les gens, garçons ou filles, aimaient bien ses grands yeux de gamin et ses expressions joyeuses. En plus de cela il dégageait une joie de vivre et une soif d'existence qui éblouissait les gens et qui devenait contagieuse quand on restait avec lui un peu trop longtemps. Du coup il était difficile de ne pas l'aimer, même quand il faisait d'énormes bourdes. Il restait toujours drôle à voir.

D'un côté c'était normal qu'il ne l'ai pas entendue, elle si discrète. Mais s'il était aussi très rêveur et que elle, elle était aussi discrète qu'un courant d'air, il était évident et normal qu'il n'aurait pas pu déceler sa présence. Le garçon lui sourit alors à pleine dents et la remercia d'une voix étonnemment joyeuse. Un mouchoir suffisait à le rendre si joyeux? Comme le dit la chanson, il en faut peu pour être heureux. Il expliqua alors ne pas être doué...doué? Doué à quoi? Voilà une phrase qu'elle mit du temps à comprendre le sens. Doué naturellement certainement, du moins c'était le sens le plus probable. Elle entoura ses genoux de ses bras et répondit alors:

"C'est rien..."

Elle lui tendit alors la main récupérant alors le mouchoir maintenant sali. Ce n'était que du sang, elle réussirait à le nettoyer, alors elle le remit doucement dans la main du garçon et lui dit alors:

"Tu peux le garder du temps que tes mains saignent. Tu ne veux pas aller voir l'infirmière?"

L'infirmerie...ça lui faisait penser qu'elle n'y était jamais allée. Elle non plus elle n'était pas doué, maladroite dans ses mouvement mais étrangement chanceuse, elle ne se blesse quasiment jamais. Contrairement au garçon, elle est plutôt une fille qui ne sourit jamais. A vrai dire elle n'a pas eu une éducation des plus exemplaires. Elle était même pourrie son éducation...c'est pour cela qu'elle avait un personnalitée un peu robotisée et qu'elle ne dicerne ni le mal ni le bien. Bien que, comme maintenant, elle peut agir par instinct et faire des choses "bien".

Aki reprit le mouchoir donc et le garda dans sa main. Ses doigts étaient en effet tout griffés et sa peau rougeoyait à cause du choc brutal ave le sol. Oui ca ne serait pas une précaution inutile de le garder finalement. Il s'assit en papillon, les mains sur ses genoux, le mouchoir dans sa main droite. Il regardait la fille en face de lui de ses grands yeux noirs constaments illuminés d'étoiles de joie. Il avait parfois l'air d'un crétin heureux. Mais il vallait mieux ça plutôt qu'un rabat joie ou un depressif. Enfin c'était l'avis d'Aki quand on lui faisait remarquer sa naiveté sans égal et son optimisme débordant. Et il n'avait pas tout a fait tord car quelqu'un qui apprécit toutes les joies de la vie et qui transforme toutes les petites choses du quotidien en merveilles de bonheur est plus agréable à avoir pres de soi qu'un "cache ta joie" qui rale tout le temps. Il se rendit soudain compte qu'il ne connaissait même pas la fille enquestion. Normal pour un nouveau au pensionnat vous me direz mais Aki aimait bien connaitre des gens nouveaux et il était venu ici exprès pour rencontrer du monde et ne plus erester dans sa cage dorée sans affection ni chaleur humaine. Donc autant en profiter maintenant qu'il avait quelqu'un sous la main ! Il haussa de nouveau un sourcil, l'une de ses mimiques favorites avec son sourire crétin, et demanda d'une voix douce.

- Ah et on ne s'est pas présenté ! Moi c'est Akimitsu Suzuki mais on m'appelle Aki ! C'est plus facile à se souvenir ! Et toi c'est quoi ton nom ?

Il la regarda avec un regard de petit chien battu qui attend une réponse positive de tout son petit coeur. Et c'était vrai qu'il attendait une réponse quelconque avec apréhention après une enfance et une adolescance passée à essayer de retenir l'attention d'un père jamais là. Il avait presque un besoin vital de voir qu'on ne le laissait pas sur la touche.

En regardant les mains de Akimitsu, la seule chose qui lui venait en tête était "est-ce qu'il a mal?". Il devait certainement avoir une légère douleur, mais il ne le montrait pas. La joie qu'il y avait dans ses yeux était épatante, il ne montrait pas de tristesse ou de souffrance dues à sa maladresse et à son "accident". Elle c'était un peu le contraire. Si elle se faisait mal, elle ne le cacahit pas par une autre émotion, elle ne le montrait pas tout court, il y a juste son expression neutre. Une autre question lui traversait l'esprit: "comment fait-il pour sourire tout le temps, et quelle est cette lueur dans ses yeux?". Elle n'avait pas due être la seule à se demander cela mais elle qui ne savait pas ce qu'était "éprouver" dans le sens propre du terme, elle n'arrivait pas à l'immiter.
Sisi était sûrement une "cache ta joie", comme dirait Akimitsu, mais elle ne râlait pas, elle était simplement déprimante u.u Un nouveau sourire s'afficha sur le visage du jeune homme sans que la jeune fille ne pu comprendre pourquoi. Il lui demanda alors son nom en échange du sien. Akimitsu Suzuki. Comme chaque nom qu'elle entendait, elle s'en souviendrait. Elle laissa un blanc extrêmement gênant durant une longue et éternelle minute de réflexion. Elle l'avait entendu, mais elle se posait beaucoup de question à son sujet, notament pourquoi il semblait si heureux chaque seconde. Ce n'était pas comme si elle lui avait offert quelque chose, du moins c'est ce qu'elle se disait, alors elle se demandait vraiment pourquoi il était comme ça. Oh, elle ne pense pas à mal, c'est seulement que cela l'intrigue. Elle ne savait pas qu'il éxistait des gens si joyeux constamment. Elle prit son menton entre son index et son pouce et sembla réfléchir. La minute passée, elle releva ses yeux vides vers le garçon et dit, tel un perroquet:

"Aki....-san. Aki-san. D'accord Aki-san...."

Répétait-elle comme pour le mémorer et le graver dans sa tête. En fait elle n'avait pas l'habitude d'appeler les gens si familièrement, d'où le "-san" qui suivait. Elle reprit:

"Je m'apelle Sisi Okuzaki....tu peux m'appeler.....tu peux m'appeler...m'appeler....."

Elle voulait faire comme lui mais en fait, il n'y avait pas de vrai surnom possible à lui donner, ni de diminutif, "Sisi" étant déjà un prénom assez court. Mais à nouveau en train de réfléchir, elle répétait sans cesse "tu peux m'appeler...." suivit d'un "euh...." très grâcieux. Elle cherchait des yeux un peu partout une idée mais n'en trouvait absolument pas. Pauvre Sisi.

Tout d'abord, la fille répeta après lui comme un automate. "Aki-san". On ne l'avait jamais appellé comme ça et ça l'amusait à vrai dire. Ca le rendait joyeux cette marque de respect trop poussée. D'habitude on l'appellait "crétin naif" ou autre chose. Un garçon dans son ancienne école n'arretait pas de l'appeller "baka inu". Imbécile de chien ? Il n'était pas imbécile, ni attardé. Il voulait juste croire en l'espèce humaine lui qui n'avait jamais eut d'affection et d'amour. Il était un peu naif c'était vrai mais il n'avait jamais dit ou fait de mal à quelqu'un... pourquoi lui en faire en retour ? Drole de récompense ! Alors, pendant qu'il se perdait dans ses considérations, elle se remit à parler. Il releva de nouveau la tête pour écouter attentivement. Sisi... il trouvait ça joli comme prénom lui. En même temps il trouvait tout joli donc ce n'était pas étonnant. Elle semblait perdue, à la recherche désespérée d'un surnom. Il la voyait galérer. Pourtant elle était neutre, encore. A croire qu'elle ne changeait jamais d'expression ! Il se pencha en avant, approchant son visage du sien, les yeux grands ouverts, et eut encore son sourire avant d'ajouter.

- Pas grave... moi je vais t'appeller Sisi. Juste Sisi parce que c'est joli et que c'est pas compliqué. Je n'aime pas chercher des noms compliqués après les autres ne peuvent pas comprendre et ils se sentent à l'écart ! C'est plus mignon quand c'est court.

Il se rebalanca en arrière en riant, ses yeux noirs fermés, des larmes de joie aux yeux à force de rire. Il avait une joie de vivre débordante et ça surprenait souvent les gens. Oui ils avaient du mal à imaginer comment il pouvait rire et s'amuser de tout. Pourquoi surtout ? Et plus ils le connaissaient lui et sa vie passée, plus ils se demandaient comment il faisait. Il était un cas à part, un peu trop joyeux alors qu'il n'avait pas de réelles raisons. Mais il s'en inventer dnas tout ce qu'il voyait dnas la nature, la vie, pour ne pas souffrir. Pourtant il n'était pas pret à se l'avouer ou à l'avouer aux autres.

Shinsuke, idiot qu'il était, avait pourtant ses habitudes.
L'habitude du soir, se promener sur le toit. Labas, le vent soufflait fort, le sentiment de liberté était imposant ...
Après être sortit de sa chambre, qui d'ailleurs était totalement en désordre, une paire de chausette par si, un caleçon par là, il se dirigea vers le toit, et alluma une cigarette.
Montant les escaliers menant au toit, il entendit des rires. Tiens, le toit n'était pas desert et c'était tant mieux, un peu de rigolade ferait le plus grand bien, et si il y avait de la gonzesse, Shin serait ravis.
Il poussa la porte du toit, le pas assuré et le sourire aux lèvres.

Une bourrasque de vent vint souffler dans ses cheveux, faisant tomber sa cigarette et claquer la porte.

" Merde, ma clope ! "

Il la ramassa rapidement, et, toujours le sourire aux lèvres, s'avança lentement vers le rebord du toit.
Shinsuke tourna la tête, et vit deux personnes un gars, et une fille qui semblait plutôt mignonne d'ailleurs. Il s'avança vers eux, en les saluant.

" Bonsoir Mademoiselle ... "

Dit-il en souriant, l'air flatteur.
Alors qu'il s'assit a coté de la fille, il regarda le gars, et d'un signe de main, lui proposa une clope.

Bon, Sisi restera Sisi. C'est vrai, pourquoi se compliquer les choses, Sisi c'est assez court et amplement suffisant pour l'appeler. La joie de vivre su garçon impressionnait un peu la jeune fille qui pencha la tête de curiosité sur le côté. C'est vrai ça, il pleurait même de rire...Alors qu'elle était toujours en pleine réflexion sur la race humaine (oh, quelle race si compliquée huhu), elle entendit un juron puis quelque pas pressés. Elle n'avait pas entendu juste un peu avant, le son grinçant de la porte. C'était un jeune homme blond, fumeur apparemment. Il s'approcha des deux jeunes gens et s'installa à côté de Sisi alors qu'il la saluait en même temps. Sisi laissa deux/trois toues s'échapper de sa gorge en reniflant et respirant le tabac. Elle ne semblait pas du tout compatible à cette drogue, au contraire son corps la rejetait brutalement, ses yeux étaient décorés de perles de larmes et ses joues légèrement rosées. Elle porta le mouchoir sèchement ensanglanté devant son nez et sa bouche pour ne pas ingurgiter la fumée. De peur de vexer le fumeur par ce geste, elle recula un peu mais tomba sur les fesses. Elle dit alors de sa voix toujours aussi neutre et froide:

"Pardon, je ne suis pas habitué au tabac"

Se rendant compte qu'elle n'avait même pas répondu à son salue elle inclina un peu la tête, par politesse.

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