Bienvenue chez Ludwig (pv Akiraï)

Pendant un long moment, valises sous le bras, il suivit la jolie jeune fille à travers les couloirs de l'immense pensionnat. Tout le long du chemin, il ne cessa de regarder partout et ils se fit observer de nombreuses fois par plusieurs pensionnaires féminins. Néanmoins, à chaque regard, il relevait la tête et pensait:

*Désolé mes demoiselles mais je suis déja avec une ravissante lady.*

Lorsqu'ils arrivèrent sur l'étage des garçons, il sortit un petit papier et lut:

- Bon, ils m'ont mis dans la 303. Voyons voir, ah, voilà! À la fin du couloir.

Il sourit à Akiraï et la remercia chaleureusement. Il déposa ses bagages et sortit une petite clé dorée de sa poche. Il ouvrit la porte et se retrouva dans une somptueuse chambrette: du velours, des dorures, des meubles anciens et beaucoup de rosiers ainsi qu'un petit oiseau rare dans une cage en argent. Ludwig prit un air modeste et dit:

-C'est comme chez soi. Je suis heureux qu'ils ait fait l'aménagement que j'ai demandé^^. Après vous ma chère.

Il fit entrer Akiraï puis il déposa ses bagages sur le grand lit luxueux. Il se mit ensuite à observer chaque parcelle de la pièce, excité comme un gamin:

-Un bon lit, ouah qu'ils sont chous les anges dans les boiseries, oooh le ptit oiseau^^...

Il s'arrêta soudainement, se rapellant qu'Akiraï était la et toussota brèvement avant d'émettre un large sourire mal à l'aise:

-Je...euh...suis très content de cette demeure.

Il apperçut un petit frigo (bien rempli) et trouva une bouteille de champagne. Il trouva deux coupes dans ses bagages et en donna une à ras-bord à Akiraï avant de l'inviter à s'asseoir. Tout en sirotant son champagne, il sourit à Akiraï et dit:

-Dites moi très chère, j'aimerais, si ce n,est pas trop indiscret, vous connaître un peu mieux. Parlez-moi un peu de vous^^.

Il tira ses longs cheveux vers l'arrière et déposa sa coupe sur une petite table, tout sourire en se retournant vers Akiraï pour l'écouter.

La jeune australienne avait guidée le chemin pour le nouvel arrivant, regardant devant elle ou ses pieds. Elle entourloupait une mèche de cheveux autour de son index par moment, un tic nerveux qu’elle avait développé ces derniers mois. Elle ne faisait pas grande attention aux gens qui la saluait ou lui disait des choses, elle était un tout petit peu populaire et se faisait remarqué. Les gens la connaissait plus ou moins maintenant. Ça devait faire un an qu’elle était ici. La brunette avait atteint un certain âge que dans des pays, c’était l’âge majeur. Mais elle devait encore attendre avant sa majorité au Japon. C’était différent ici. Lâchant un petit soupir ennuyée, elle remarqua même pas qu’ils étaient tous deux à l’étage du dortoir des garçons. Se voulant discrètement, elle se faufilait près de Ludwig pour tenter de ne pas se faire remarquer par les surveillants. Ce qui n’était pas chose donnée, mais rapidement, l’étrange homme la conduisit à sa chambre et elle suivit docilement. Ses yeux roses regardaient autour, puis elle entra quand il lui donna la proposition, ou plutôt la chance… Ou plutôt une invitationl. Peu importe, marchant sur la point des pieds, elle entra dans la pièce et regarda autour. Bien le contraire de ce qu’elle avait dans sa chambre, mais ne dit rien se contentant de regarder et d’écouter. Finalement, il lui servit du champagne et oubliant rapidement qu’elle tenait pas tellement l’alcool, fort vrai, elle vint s’asseoir à la table pour prendre une gorgée et le remerciant d’un petit mot. Timidement, elle rougit quand il lui demanda de parler un peu d’elle, elle n’avait pas vraiment de description à faire… Souriant maladroitement, elle se vit contrainte de trouver quelque chose à dire sur elle.

« Bah je… J’ai 18 ans… Je n’ai pas grande passion… J’suis originaire d’Australie et je suis arrivée ici ça fait à peu près un an maintenant… Et euh… Je sais pas trop quoi dire en fait… »
Avoua-t-elle en soupirant.

« Et to-toi? »

Bien qu'elle n,eut pas grand chose à raconter, Ludwig l'écoutait attentivement et sourit lorsqu'elle eut terminé:

-Wow, l'Australie, quelle chance tu as, ca doit être magnifique. J'aimerais m'y rendre un jour.

Il prit une autre gorgée et ajouta:

- Eh bien, je suis tombée sur la bonne personne si ça fait un an que tu est ici. Tu as du en voir de toutes les couleurs et des plus démoniaques que moi (te souviens tu du démon de NatsuhiX3?). Quoi qu'il en soit...

Il se leva et se pencha vers elle avec des yeux tendres, ses cheveux mauves chatouillant le cou de la jeune fille:

-À l'avenir si on te fait du mal je serai là pour te protéger ravissante demoiselle.

Il sourit puis retourna s'asseoir:

-Dans mon cas, je suis le fils unique d'une famille de nobles et j'ai passé une enfance terriblement malheureuse.J'étais toujours cloîtré à devoir étudier et je n'avais pas le droit d'aller admirer la beauté de l'extérieur.

Il se mit à lisser les pétales d'une rose blanche qui se trouvait près de lui et continua:

-Un jour, alors que mon pèere voulait que je prenne la relève, j'ai fugué car je ne voulais pas de cette vie. J'ai peut être brisé l'héritage des Dauvergne mais si tu savais comment je me sens bien loin de tout cela.

Une larme coula sur sa joue mais il continuait néanmoins de sourire:

- Je suis donc arrivé jusqu'ici et fait la connaissance d'une charmante demoiselle qui a l'air de ne pas supporter l'alcool^^. Ne te force pas, j'ai du soda et du jus si tu veux autre chose^^.

Il se leva et marcha jusqu'à la large fenêtre, tira un peu les rideaux et sourit:

-Le temps est splendide tu ne trouve pas? C'est si beau ce que la nature nous offre mais les gens sont si pressés de nos jours qu'ils ne prennent pas la peine de l'apprécier.

Il resta absorbé un moment puis revint vers Akiraï, tout sourire:

-Dites moi très chère, qu'y a t-il de bien dans le coin? Je n'ai malheureusement pas encore visité les alentours du pensionnat.

Akiraï buvait un peu, de petites gorgées, sans se sentir trop saoule. Elle devenait saoule très vite et elle avait une petite idée de ce que ça l’avait donné la dernière fois. Elle avait dormi chez la personne qui lui avait donné de l’alcool et elle avait fait une crise, pleurant. C’était un jeune fille à la larme facile, en fait. Donc un petit rien, si déjà d’humeur très faible, ça la faisait pleurer. Bon et peu importe, elle trouvait le beuvrage plutôt bon et refusa l’offre pourtant gentille de son interlocuteur. Elle avait simplement hausser les épaules, secouant négativement la tête. Un petit verre ne la tuerait pas et puis s’il la voyait saoule, bah ça dérangeait pas trop, la seule chose fatiguante, elle devenait plutôt collante. Et moins gêner aussi. L’australienne l’écoutait et fut surprise. La protéger ? Ouais, elle se souvenait de trucs qui avait pu la traumatisée auparavant, mais elle n’en avait pas encontré depuis longtemps quand même. Elle souria gentiment, en haussant les épaules une nouvelle fois, son frêle corps frissonnant. Il se présenta à son tour et elle fut étonnée. Avait-elle le droit d’être en si haute compagnie? C’était un honneur, tout de même. La jeune fille finit ensuite le verre en ne daignant pas se lever et se retenant d’aller se coller contre Ludwig. Elle ne voulait pas l’importuner en tout cas et le câliner et le toucher serait très innapproprié. De plus, il allait rire, mais elle non plus, ne connaissait pas grand chose du coin. Seulement un parc d’attractions, un restaurant dont elle était allée avec Maximez ou un truc du genre. C’était avec lui qu’il avait connu sa peur des maison hantée, son tuteur l’y avait autrefois emmenée et faut dire qu’elle avait peur et pour le restant de sa vie ça ne changerait pas. Soupirant d’embarassement, elle se souvenue qu’il ne pouvait entendre ses pensées.

« Eum… En fait… Tu vas rire de moi, mais euh… Je ne connais pas trop les alentours, si ça ne serait qu’un restaurant et un parc d’attractions… Peut-être un parc… »
Avait-elle dit, d’une voix devenant de plus en plus lointaine et basse.

Ludwig sourit et dit:

- Ca ne fait rien^^, il vaut peut être mieux que je commence par explorer la pension. Mais bon, pour aujourdHui, c'est avec toi que j'ai envie de rester^^.

Il reprit une gorgée et regarda la jeunne fille qui semblait...se retenir de quelque chose et frissonner tout à la fois. Il s'approcha d'elle et lui demanda, un peu inquiet:

-Aurais tu froid par hasard? Tu as l'air pétrifiée. Pauvre lady, attends je vais arranger ca.

Il enleva son manteau et le passa autour des épaules d'Akiraï. Il sourit et retourna s'asseoir:

-Il te sied à merveille, tu ferais une magnifique noble^^.

Plusieurs mèches de ses cheveux retombèrent sur son torse nu, ce qui lui donnait une allure de dieu. Il termina sa coupe puis se reconcentra sur Akiraï. Elle semblait vraiment perturbée. Il s'avanca de nouveau vers elle et passa une fine main chaude dans les longs cheveux de la jeune fille. Il porta une mèche à son visage et respira le doux parfum avant de sourire de nouveau. D'une voix doucereuse, il dit:

-Mademoiselle, quelque chose semble vraiment vous perturber. N'ayez crainte de m'en faire part, je suis la pour vous. Vous semblez toute frêle, je suis un peu inquiet, c'est dommage de voir une telle expression crisper le visage d'une si jolie demoiselle.

Sa main qui se trouvait dans ses cheveux (ceux de ton perso) descendit le long de la joue de la jeune fille et Ludwig resta ainsi en attendant la réponse de la jeune fille.

Akiraï sursauta quand il passa son manteau autour de ses épaules. Elle se laissa faire, ne cherchant pas à enlever le vêtement chaud et soupira doucement. Elle se détendit d’un coup et regarda le jeune homme. Elle souriait, puis se sentit un peu chaude, hehe. Tentant pourtant de ne toujours pas l’approcher, elle se retint très fort quand il la toucha. C’était un peu trop et on aurait presque dit qu’il faisait exprès et le savait. Elle secoua cette idée de sa tête et se contenta simplement de le regarder dans les yeux, ne bronchant pas, ne disant rien. Elle hocha doucement de la tête, seulement pour dire qu’elle était reconnaissante du geste. Ses yeux roses étaient encrés dans les siens, avec un léger sourire flottant sur ses lèvres. Elle rougit à sa remarque et bafouilla un petit ‘Bien-sûr que non, que dis-tu là… ’ La brunette lâcha un petit soupir pour expirer et retint son souffle quand sa main se posa dans ses cheveux et rougit en remarquant finalement son torse nu. Elle devait résister à l’envie de le toucher, résister très fort, surtout avec la dose d’alcool. Ça ne la réussissait pas. Peut-être aurait-ce été quelque chose d’intelligent ou plutôt de sage de part d’avoir accepté l’offre de truc sans alcool. Maintenant sa main sur sa joue en fut un peu trop, il ne quitta pas cet endroit et elle se leva doucement, se rapprochant de lui et l’entourant de ses bras, puis d’une main, elle caressa son torse doucement pianotant ses doigts dessus en fourrant son visage dans son cou et le lui mordillant gentiment. Elle remarqua ensuite ce qu’elle faisait et rougit tellement qu’elle ressemblait à un homard cuit. Elle se recula brusquement et porta ses mains à son visage pour le cacher.

« Je-je suis désolée… Vraiment… J’ai… Je… Désolé… »

Ludwig sourit et pensa:

*Et vlan, c'est juste cela que j'attendaisX3. Ca aurait été amusant de voir si elle résisterait un peu plus longtemps. Je dois admettre qu'elle est forte.*

Elle continuait de balbuter et après quelques secondes, Ludwig posa un long doigt sur les douces lèvres de la jeune fille et l'attira subitement contre lui. Son torse et ses bras chauds et forts réconfortants enroulés autour d'Akiraï, il chuchota doucement:

- Si tu m'aimais, jolie fleur de printemps, pourquoi as tu souffert à résister? Tu sais que j'adore la Beauté, et je suis heureux que la plus belle des fleurs de cette pièce soit dans mes bras.

Il vint coller sa tête contre le front d'Akiraï, ses yeux rouges brillaient telles des pétales de roses rouge et un grand sourire illuminait son visage de séraphin. Il ajouta apres quelques instants de contemplation:

-Néanmoins, je veux l'entendre de ta propre bouche, ma chère. M'aime tu vraiment ou n'est ce pas seulement l'effet de l'alcool? Je ne voudrais pas aller plus loin sans m'en assurer, je ne suis quand même pas un sauvageon^^. Que ce soit l'un ou l'autre, je te donne ceci pour consoler ta souffrance et récompenser ton grand courage.

Il colla ses lèvres contre celles d'Akiraï et lui donna un long baiser à la fois doux et ardent (chanceuse, tu t fait kisser par Mid-BossX3).

L’étudiante se sentait honteuse quand même. Elle avait attirée par le nouveau dès le début, avec son allure, le peu de caractère qu’elle avait vu. Elle avait seulement été dégêné et débousselé par l’alcool, qui l’avait poussé davantage dans ses bras. Elle fut surprise quand il l’attira contre lui, mais ne chercha pas à le repousser et se surpris à se blottit contre lui. Elle ne pouvait nier qu’elle le voulait. Timidemement, elle le regarda dans les yeux, un peu de rouge aux joues et ne dit rien pour le moment. Elle ne voulait pas vraiment l’avouer, c’était embarassant pour une personne comme elle. Fermant les yeux en soupirant et souriant pour elle-même, elle rouvrit les yeux et passa une main dans ses cheveux, l’autre dans son dos, puis venant sur son torse, le lui caressant du bout des doigts. Elle ne savait pas trop comment interprêter sa réponse et se contentant de rester silencieuse, fermant ses lèvres ensemble et fut prise au dépourvue quand il lui demande de le rassurer, en quelque sorte. Enfin, ça ressemblait à ça pour elle. Se mordillant la lèvre inférieur, elle cessa quand il l’embrassa. Passant ses bras autour de son cou, elle pressa son bassin contre le sien et se mit à ronronner, aussi bizarre qu’elle l’était, il n’était pas au bout de ses surprises.

« Je do-dois avouer que… Je suis a-attirée… Par to-toi…… »

Ludwig sourit comme jamais. Il avait vu beaucoup de femmes dans sa vie, attirée par son titre, mais avec celle qu'il tenait dans ses bras, c'était différent. Ce n'était pas comme avec les autres qu'il avait connues. Avait-il enfin trouvé sa fleur? Il murmura inconsciemment:

-Une magnifique fleur de printemps épanouie...

Il la serra de plus belle contre lui et lui donna un autre baiser, cette fois ci, beaucoup plus passionné. Le doux parfum de la jeune fille l'envahissait de plus belle au fil des secondes et enivré par les caresse de pêche de la jeune fille, la tête de Ludwig se nicha dans le cou d'Akiraï et cette derniere put sentir au fil des minutes des baisers volcaniques, des caresses brûlantes et des petites taquineries personelles. Puis apres un long moment, il revint a son oreille et lui chuchota de sa voix chaude:

-C'est étrange...je ne te connais que depuis ce matin et j,en sais peu de toi. Pourtant, je n'ai pas envie que tu partes, je veux continuer à sentir ton doux parfum, je veux te sentir contre moi...je crois que...j'ai besoin de toi, j'aimerais être celui qui te rendra heureux, celui qui pourra continuer de t'embrasser, je veux être la pour te protéger et te soutenir dans les moments difficiles comme être heureux dans les bons moments. Tu est belle, très belle et tu as de grandes qualités. les hommes...sont vraiment aveugles de ne pas les voir. C'est peut etre insensé et soudain mais je crois que...je t'aime...

Il recommenca son même manège, sentant la peau douce de la jeune fille contre lui, contre ses lèvres, contre son coeur...

*Entends tu mon coeur ma belle demoiselle? Il bat pour toi et toi seule...*

Akiraï rougissait à son surnom. Enfin, ça ressemblait à un surnom et ça l’étonnait un peu. Une fleur de printemps? Elle se laissa serrer davantage, laissant une main sur son torse pour lui caresser de ses mains de soie. Un sourire angélique flottait aux coins de ses lèvres et elle repensait à des anciens souvenirs. Combien de fois elle avait succombé aux charmes des mecs, combien de fois elle avait été laissée tomber et se surprit à retrouver des larmes dans ses yeux. Elle ne les versait pas, sa vue était embrouillée et elle se contentait de rester silencieuse. Le sourire ne quittait pas ses lèvres. Elle se sentit obnubilée par ses caresses, ses lèvres et son corps qui la dévorait. Peut-être un peu littéralement aussi en fait. Peu importe, elle se sentait si bien dans ses bras et ne se résignait pas à s’en défaire. Elle avait aussi mit son visage dans son cou pour l’embrasser du bout des lèvres, doucement et puis le mordillant avant de le laisser lui parler. Elle était grisée par une certaine nostalgie et hocha la tête lentement et pris compte de ses paroles, ouvrant ses yeux embués de larmes, elle le regarda dans ce qu’elle croyait ses yeux et sourit .

« Je pense bien aussi… Mais faudra quand même qu’on tente de se connaître mieux bien-sûr… Je ne vois pas d’inconvénients à rester auprès de toi, mon beau démon… »
Susurra-t-elle à son oreiller avant de l’embrasser.

Il sourit puis recut avec joie ses levres de pêche sur les siennes. Il sourit puis remarqua que des larmes embuaient les yeux de la jeune fille. Un peu inquiet, il demanda:

-Dites moi, qu'est ce qui fait pleurer de jolis yeux rosés comme les vôtres? Dites le moi, je ne supposrte pas de vous voir souffrir sans pouvoir vous aider.

Une larme s'échappa des yeux de la jeune fille et il la récupéra aussitot avec le bout de sa langue pour sourire à nouveau:

- Votre larme goute la nostalgie, me tromperais-je?

Il passa une main dans le dos de la jeune fille tout en la ramenant contre lui et commenca à la frotter. Après de longues minutes de silence, il demanda finalement d'une voix chaleureuse:

- Me feriez vous l'honneur de pouvoir écouter ce que vos larmes et votre coeur ont à dire?

Il la garda ainsi serrée en attendant sa réponse.

*Akiraï, je t'en prie, laisse moi te connaitre...*

La jeune fille se sentait honteuse de ses larmes et frissonna quand il lècha une qui s’échappa. Tiens, c’était bizarre, quelqu’un qui lèchait les larmes… En tout cas. Aki fut surprise de sa déduction. Elle ne dit rien et ne fit rien pour lui montrer sa réponse, restant de marbre. Ses yeux continuaient de laisser des larmes rouler le long de ses joues. C’était si bizarre cette sensation de quelqu’un qui fait attention à vous comme ça. Inclinant sa tête, elle posa son front sur son épaule et soupira doucement en haussant les épaules. Ce n’était rien d’important en fait, pourquoi elle pleurait… Son cœur n’avait rien à dire, pas grand chose, jamais su comment l’écouter. Elle ne bougeait pas, restant dans cette position qui se voulait réconfortante pour elle et tentait de trouver quelque chose pour lui expliquer la source des larmes. Ce n’était pas très facile et en fait, la description, ou plutôt la raison… Serait assez longue à raconter, comment faire un résumé? Ah tiens, une phrase assez courte, relativement et qui pouvait se dire facilement sans bégayer, si elle s’y mettait. Soupirant et le regardant dans les yeux, elle rougit en essuyant ses yeux et resoupire.

« Je suis simplement… Heureuse… Disons… »
Avoua-t-elle d’une petite voix.

Elle n’avait rien à ajouter, elle ne savait pas comment le dernier mot s’était faufilé dans sa bouche, juste en espérant qu’il en veuille savoir, l’étudiante ne savait pas plus que lui en fait.

Ludwig laissa échapper un profond soupir et la ramena contre lui. Après une tendre étreinte, il posa un doigt sous le menton de la jeune fille et fixa les doux yeux roses qu'il aimait tant. Il sourit et dit après un moment d'une voix doucereuse:

-C'est ce que je t'ai promis non...te rendre heureuse, ma belle fleur de printemps...

Il l'embrassa aussi passionnément que son amour pour elle puis ils tombèrent tous deux à la renverse. Sur le sol, les deux moitiés, se cherchant, vinrent s'étreindre et Ludwig lui donna cette fois un baiser plus langoureux, puis nicha sa tête dans le cou de la jeune fille. De là jaillirent une série d'étreintes, de tendres baisers et d'amour. Jamais Ludwig n'avait ressenti un tel amour envers une fille, il était le démon le plus heureux du monde...

(je fait un peu d'actionXD)

Après un bon moment d'élan passionnel, il commenca à d'escendre tout en continuant son manège. Puis, à la hauter de la poitrine, il s'arrêta soudainement et chuchota:

-Pardonne-moi...ton parfum...ta peau...me rend fou...

Il lui donna une étreinte et déposa un doux baiser sur sa peau avant de coucher sa tête là ou il était.

*...Let me be with you...*

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