cerceuil d'une inconnue

- Vous êtes venue Miss Black?

Ce n'était pas une question. Simplement une constatation, mélant peut Être à la fois la déception et le soulagement...
Nagini Black était debout, immobile devant la porte de l'église, alors que quelques centaines de regards se fixaient tour à tour sur elle, certains choqué, d'autre désespérés. Une centine de murmures inexpréssifs s'élevaient de toute part, reflétant cette indignation à laquelle Nagini ne pouvait demeurée qu'indifférence en cet instant ou seul le petit cerceuil, reposant sur l'autel, comptait réellement.

Des centaines de regards...
Des centaines d'hommes et de femmes, tous parents de la défunte petite victime...
Seule elle semblait ne rien connaitre de cette jeune fille qui à jmais reposerait sous la terre; car elle était la seule à contempler en cet instant c que cette inconnue avait toujours été: un cadavre...

- Miss Black?

Nagini sursauta et leva les yeux vers le prêtre.
Peut être n'avait elle pas comprit qu'elle venait d'intérrompre une cérémonie cruciale, aussi tourna t'elle les talons, choisissant d'attendre quelques heures encore.
Oui, elle ne connaissait rien de la victime...
Quelques jours auparavant, elle avait tucher le corps ensanglanté, murmurer quelques paroles innutils à cette face inerte sans éprouver le moindre chagrin.
Pourquoi éprouver du chagrin devant la mort d'une inconnue?
Pourquoi?

Et cependant, letement, tandi qu'elle quittait l'église, quelques larmes roulèrent sur son menton...

Le soleil pointai son timide nez, mais le froid était toujours aussi cruel.
C'est pas cette journée incertaine que Kaïra alla du côté du cimetière pour se reposer. Elle était allé déposer quelque fleurs sur certaine tombes, pour colorer un peu l'endroit. Elle ne connaissait pas la moitié des défunts à qui elle déposait ses fleurs aux couleurs chaudes et vives. Mais cela lui importait bien peu. Mort, on était tous à égalité, au moins...
Elle sortit du cimetière, la mine sombre. On ne sort pas d'un tel endroit avec un grand sourire. Mais c'était juste une histoire de principe.
Quelque mètre plus loin, l'Eglise se dressait de toute son ampleur, et le glât sonnait tristement dans l'air froid de ce début d'hiver. Le son se figeait, se suspendait, s'incrustait dans la mémoire auditive de la jeune femme... elle lève les yeux aux ciel.
Qui est mort, aujourd'hui?
Elle s'approche, mais ne veux pas entrer. Elle attendra avant...
Une jeune femme ressort, les larmes aux yeux. Une parente?
Kaïra prend sa mine sérieux et attristée, et lance ses condoléances à la jeune femme dont elle ne connaît rien. Mais les larmes lui ont toujours tourmentées l'âme. Sont principale défaut.

Nagini releva la tête et dévisagea la jeune fille qui lui faisait face. Des condoléances...pourquoi?
Pourquoi des condoléances? Parcequ'elle sortait de cette église, les larmes aux yeux? Mais les larmes sont éphémères!
Un rapide geste de la mains rougies ses paupières, éffaçant les dernières traces de son chagrin et de sa reconnaissance envers un ultime sacrifice. Un révolver ne pardonne pas...ni un révolver, ni la petite balle d'argent expulsée du canon dans l'air glacial et froid d'un après midi sinistre...

- Merci, redouilla t'elle d'une voix lente. Mais je ne suis pas parente de la victime...ni même une amie...je ne la connait pas à vrai dire! Mais la cérémonie à déja commencée, si vous êtes une de ses proches...

Silencieusement, elle lui jeta un regard muet, plein de question sans réponses.
La mort planait autour de cette église, comme elle planait dans ce cerceuil glacial et froid...
Alors, elle se retourna une dernière fois et jeta un regard de reconnaissance au cadavre éxhiber aux yeux des parents éppleurés.

Kaïra est un peu surprise, elle ne s'attendait pas à ce genre de réponse. Mais il était vrai que même si l'on ne connaissait pas le mort, le voir était toujours émouvant.
Mais pour une raison qui lui échappait, Kaïra se demanda alors pourquoi. Pourquoi était-elle venue ici pour ressortir l'âme meurtrie.
Cette femme faisait-elle partie des gens qui aimaient à voir les défunts, même inconnu, voir les gens pleurant cette morts... des gens que Kaïra n'appréciait guère.
Mais le chamboulement qu'éprouvait cette jeune femme lui prouvait le contraire. Non, cette femme n'était pas des leurs. Elle devait alors avoir un lien, infime, avec ce mort.

Un sourire étrange apparue sur le visage doux de Kaïra. Un sourire qui ne présageait vraiment rien de bon. Elle tenta de savoir alors, une simple phrase qui devait avoir une réaction appropriée à son attente.

"C'est toi? "

Plus de politesse, non. C'est bien toi qui l'a tué? ce pouvais être faux, mais elle avait envi de savoir.

Nagini haussa un sourcils.
Les larmes avaent quittée son visage,ne laissant que quelques traces poisseuses tendit qu'elle esquissait un sourire sauvage et carnassier.
Un instant, elle fixa la jeune fille, et perçut ses secrètes pensées, l'idée perfide qu'elle avait assassiner cette inconnue.
Non, elle ne l'avait pas assassinée...
Ou peut être pas directement....

- Moi? Je suis venue...me receuillir? SUggéra t'elle.

En son fort intérieur, la voix de la raison lui hurlait de ne pas mentir.
Ce n'étais qu'une mise en scène, car si elle avait eu le choix, elle ne serait jamais venue....

Non, elle ne serait pas venue pour ce corps meurtris, elle ne serait pas venue pour cette inconnue...
Mais, comme lle, elle avait abattue la lame dans ce corpsan vie...et jusqu'au bout elle resterait à ses cotés.

La jeune femme aux yeux gris eu un sourire qui en disait long sur sa pensées. Son aire pseudo attristé c'était totalement effacé, pour laisser place à sa mesquinerie.
L'inconnu lui suggéra une réponse, comme quoi elle était simplement venue se recueillir...
Il n'y avait plus aucun doute. Cette femme avait déjà tué, certainement, très certainement. Voilà donc une personne à peu près dans le même cas que le sien.
Elle s'approcha un peu, la regarda longuement.
Cette situation pouvait lui paraître étrange, mais Kaîra ne savait plus vraiment ce qu'elle faisait.

"Très bien, qu'il en soit ainsi "

Elle lui adressa un grand sourire, presque provocateur, puis s'éloigna un peu. Alors qu'elle partait, elle lança à la femme derrière elle:

"Ca te dirais de faire un tour avec moi? "

En effet, accompagnée se serai mieux. Elle devait traverser la ville, et sa sécurité était de moins en moins assurée. A deux, c'était toujours mieux.
Et elle aurai bien aimer connaître un peu plus cette femme qui derrière cette face devait cacher bien des choses.
Et kaïra était très curieuse.