Couché du soleil (pv Aelfwin)

17:48...Il était pas loin de 18 heures,Shinobu n'avait plus rien à faire de sa journée pitoyable...Elle prit machinalement son i-pod nanoo et se dirigea à l'exterieur des chambres...Hum...17:52,elle n'avait plus beaucoup le temps de trainer,le couché du soleil allait bientot arriver,elle ne voulait pas rater cela pour rien au monde...Elle courut le long des couloirs,pris l'escalier qui menait au toit du pensionnat...Elle s'arreta pendant deux secondes et reprit son souffle...17:54...Bon,maintenant,elle montait les marches deux à deux et poussa legèrement la porte en fer qui donnait accès au toit...Un endroit où Shinobu allait souvent,soit pour s'isoler des autres,soit pour etouffer son chagrin et ne pas montrer sa tristesse...
Mais cette fois ci elle venait ici pour admirer le couché du soleil qui vallait la peine d'être vu...Elle alluma son i-pod,mis les écouteurs et chercha sa musique...[url]et sur ce son,elle commença à danser de la tecktonik...Bien sur il n'y avait personne dans les environs,donc elle se fit plaisir à la danser...
Cela ne faisait pas longtemps qu'elle l'avait appris,mais elle se débrouillait deja bien...Elle n'entendit pas l'arrivée d'un charmant jeune homme.

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Le soleil était en train de se coucher. Un couleur orangé illuminait le ciel. C'était magique. Les étoiles commençaient à éclairer le haut du pensionnat. Je cherchais ma mère dans cette immensité. Où te caches-tu maman? Es-tu retourné parmis les tiens, où veilles-tu toujours ur nous?
Le vent soufflait près de moi, comme un chutement délicat à l'oreille. Je sentais le parfum de la nature si délicat si charmant. J'entendis au loin un vacarme épouventable, quelqu'un dévalait les escaliers comme une malade. Ou alors ce n'est que mon imagination qui me joue des tours. Peut-être après tout j'en tellement à revendre.

Je vis une jeune fille arrivé en trombe derrière moi. J'étais adossé à un mur, et elle ne semblait pas me voir. Je la regarda à demi-amusé en me demandant quel était encore cette folle, j'en avais déjà croisé quelques-unes dans le pensionnat.
Elle avait des écouteurs sur ces oreilles, d'ailleurs le son était tellement fort que je l'entendais dans mon petit nid douillet, toujours calfeutré dans un coin discret. Cela ressemble à de la dance mélangé à de la techno. Curieuse alchimie. D'ailleurs je n'y connais pas grand chose à la musique, je suis juste un amateur.

Elle était habillé d'un petit débardeur blanc, qui se mélait étrangement bien au soleil qui se couchait. Elle devait avoir froid, me dis-je.
J'arrivais alors vers elle, car je n'allais pas rester là tout seul comme un con alors que j'avais trouvé une compagnie. Je m'approchais d'elle et me présenta:

"Salut, je m'appelle Aelfwin, où plutôt tout le monde m'appelle comme cela. Tu en a fait un de ces raffus dans le pensionnat. Pourquoi avoir courru comme une malade?"

Alors que j'étais dans ma musique,j'entendit faiblement quelqu'un me parler...Je stoppa le son du baladeur et enleva les écouteurs.Deux secondes après,je me retournais vers un jeune homme qui semblait être là bien avant moi...*La honte,si ça se trouve je dois le déranger...mais bon,le toit est à tout le monde...*Je frissonait,car il faisait legèrement froid,puis je n'hesita pas à lui sourire...J'avais l'impression de l'avoir deja vu...Il me disait quelque chose,mais je n'en n'étais pas sure à cent pour cent...Bon,il avait l'air d'être plus agé que moi...Mais peu importe...Ah oui...cette question qu'il venait de me poser..Je devais lui repondre quoi?Que je n'avais pas couru comme une malade....

"Hey!Je...je n'ai pas courru comme une malade...Je te deranges?En fait,je suis venue ici pour admirer le couché du soleil..rien d'autre...Moi c'est Shinobu,mais j'ai l'impression de t'avoir deja vu...Je me trompe?"

Le vent soufflait de plus en plus fort,et moi je tremblais comme une feuille à présent...Aussi quelle idée de venir sur le toit sans manteau ni rien?

Elle sembait réagir à ma petite taquinerie. J'aime beaucoup faire réagir les gens dans ce sens. Elle semble un peu irrité. je me joue souvent des gens, j'aime jouer à ce petit jeux.

Je souriais, elle avait l'air un peu perdu, comme si je l'avais un peu destabilisé. Elle me demandais si elle me dérangeait. Bien sûr que non, je préfère toujours de la compagnie à la solitude. Elle est venu admirer le coucher de soleil, apparemment je n'étais pas le seul à aimer ces petites virées nocturnes. Elle me demanda si on ne s'était pas déjà vu je lui répondit:

"Oui, on s'est déjà vu au centre de rencontre. Une brève apparition. Depuis as-tu trouvé quelqu'un?" Je lui demandais cela en lui faisant un petit clin d'oeil.

la nuit était complète. Seule la Lune illuminait le ciel. il faisait assez frisquet. Elle devait avoir froid.

"Veux-tu mon manteau? Il fait froid à cette période de l'année..."

"C'est bien ce que je pensais...Heuh...si j'ai trouvé quelqu'un?A vrai dire je sais plus trop où j'en suis..."

Je le regardais droit dans les yeux,et puis je repensais à cette rencontre entre nous deux...Pendant un moment j'avais eu le beguin pour lui,mais je n'avais pas osé le lui dire...Si ça trouve je me serais fait jetée...Ce sourire qu'il venait de faire...A quoi je pensais?La lune eclairait à présent le toit du pensionnat,ça me permettait de bien contempler le jeune homme qui était devant moi...Bon fallait avouer qu'il était plutot mignon...J'étais complétement dans mes pensées lorsqu'il me proposa son manteau....

"Hein?Euh...Oui je veux bien...Merci c'est gentil...Je ne veux pas t'ennuyer...Tu es sur que ça ne te derange pas?Hum...ça te dit de m'accompagner au cinéma?"

Qu'est ce que je venais de dire?Oh non...la honte...Je voulais echapper à son regard,mais si je le faisait je serais encore plus ridicule...

Elle ne sait plus où elle en est. Moi aussi j'ai connu ça. D'ailleurs en ce moment, cela ne va pas fort. Je ne supporte plus du tout ma vie de célibat. C'est un véritable enfer. J'ai tellement d'amour à donner, tellement de choses à partager. Je suis un petit coeur sensible, malgré mon apparence froide et silencieuse. Un rien peut me blesser, et je mets des jours avant de m'en remettre.
Il faut dire que ma vie est loin d'être facile. Je me souviens des brefs moments de bonheur avec Sayamine Seiko et comment cela m'a brisé le coeur. Pourquoi la vie semble si cruelle avec moi? Q'ai-je fait au bon Dieu pour qu'il m'arrive mille tourmentes? J'aimerais crier cette injustice sur tout les toîts mais je n'en ai pas la force.

Le vent soufflait de plus en plus fort, comme la colère d'un Dieu qui gronde. Dieu, Dieu encore Dieu. Celui-là il est toujours là près de moi. Je ne peux pas m'en détacher même si parfois je ne le comprends pas. Après tout c'est Notre Père. Et un père se doit d'aider toujours son fils. Alors pourquoi ai-je l'impression qu'il m'a abandonné? Je suis peut-être un fils indigne, une sorte de vilain petit canard. Ou alors je n'arrive pas à voir toute l'aide qu'il m'apporte.

Elle me regardait dans les yeux comme si elle me dévisageait. Cela me gêne beaucoup. Je n'ai pas l'habitude qu'on me regarde comme-ça. Je sentis mes joues s'échauffer.

*Pourvu que je ne rougisse pas... Pourvu que je ne rougisse pas...*

Lorsque je lui proposais mon manteau elle semblait complètement ailleurs. Si j'étais une petite souris je me ferais super discret et j'essaierais de pénétrer ses pensées. Mais je ne suis qu'un pauvre jeune homme pour qui la vie est si dure.

"Mais tu ne me dérange pas du tout. Et puis un peu de compagnie fait toujours du bien..."

Elle me proposa d'aller au cinéma. Je fus assez surpris. Elle est vraiment cache comme fille. Elle me propose ça comme-ça, alors qu'on se connaît même. J'avoue que cela me plaît. J'aime bien les personnes qui sont directs.

"Avec plaisir. Que veux-tu voir comme film, j'avoue ne pas savoir ce qui passe en ce moment..."

Génial,il avait accepté...Mais je le connaissais à peine,pourtant il avait l'air d'être adorable comme gars...Je pris sa veste et la mit sur moi pour avoir un peu moins froid...

"Merci c'est sympa...Eh bien je dois avouer que moi non plus je ne sais pas ce qu'il y a comme films...On aura qu'à aller voir sur place?Et puis ce n'est pas grave si on attend parce que je serais en compagnie d'un beau garçon...Euh...oublie ce que je viens de dire...Je dois te parraitre super directe nan?"

Je ne pouvais pas m'empecher de le fixer,en fait fallait avouer qu'il me plaisait bien..Malgrè cette apparence qu'il se donnait,il avait l'air d'être sensible et adorable comme gars...

"Eh bien qu'est ce qu'on attends?"

Shinobu pris ma veste pour la mettre sur elle. Je sentis que cela la rassurait de savoir qu'elle pouvait compter sur quelqu'un.
Elle me dit d'aller sur place pour savoir ce qu'il y avait au ciné. Pourquoi pas après tout, c'est moi qui ait accepté qu'on se lance dans cette histoire. Il y a bien longtemps que je ne suis pas sorti avec une fille, que ce soit au ciné ou pour autre chose.

*Aelfwin, tu es un peu rouillé, il va falloir arranger ça...*

Elle me dit être en compagnie d'un beau garçon. Sympa. Ce n'est pas tous les jours que j'ai le droit à un compliment. Encore un peu et elle va me faire rougir. Je déteste cela ça me met mal à l'aise. Elle me demanda si je la trouvait direct, elle doit lire dans mes pensées. Je lui répondit:

"Non, j'aime bien les gens qui sont direct, on gagne du temps à l'être. Moi aussi je le suis mais à ma manière."

Toujours ma façon de rester un peu ténèbreux et mystérieux. je ne sais pas pourquoi, c'est ma manière d'être. Je ne peux pas m'empêcher de me cacher sous une épaisse couche de noirceur. Je supporte difficilement la lumière, du moins les éclats. Je n'aime pas me montrer directement tel que je suis, j'ai trop peur qu'on me repousse. Cela vient de mon enfance, où j'avais été jadis rejeté. Depuis je me cache dans les ténèbres, ayant peur que l'on me découvre vraiment tel que je suis.

*Un jour, il faudra vraiment que je me montre tel que je suis, sinon comment pourra-t-on m'apprécier vraiment? je suis vraiment pitoyable. On dirait un petit chien chien qui se cache de peur d'être battu ou repoussé et qui fait tout pour qu'on l'aime.*

J'allais lui proposer de partir lorsque je m'apperçu qu'elle n'arrêtait pas de me fixer. Je fus une fois de plus gêné. Ca me met dans de tels états lorsque quelqu'un me regarde de cette façon. Mon coeur battait fort la chamade. Impossible de dire pourquoi réellement. Mais il battait de plus en plus vite.

*Allez calme-toi. C'est juste un rendez-vous. Rien de plus. Oh là là je suis dans un de ces états...*

Elle me demanda ce qu'on attendait.

"Rien, on y va!"

Je lui tendit le bras et nous voilà partir pour une nouvelle aventure.