Le taxi s’arrêta devant le pensionnat, et c’est a se moment là que Reira se réveilla. Toute étourdie elle jeta un cou d’œil à travers la vitre. Elle était arrivée àdestination.
Munie de son baladeur mp4 et de sa sacoche qui pesait des tonnes et trois kilos Reira sortit de la voiture déterminée.
Puis soudainement elle s’arrêta. Elle entendait comme un cri bizarre, un gémissement. Elle retourna la tête puis vit le conducteur du taxi faire des gestes bizarroïdes.
Elle enleva ses écouteurs un instant et s’approcha de la voiture.
« Mademoiselle vous n’avez toujours pas payé la course »
Reira pris un temps de réflexion. Ses yeux s’ouvrirent et sa gorge se serra.
* oups *
En effet la petite demoiselle avait complètement oubliée de payer. Elle était tellement emballée par l’idée de rentrer dans ce pensionnat qu’elle a complètement zappé le conducteur.
*Sa commence bien* pensa-t-elle.
« Ah oui ! Euh voila, merci et au revoir »
Notre héroïne (très maladroite) excisa un sourire pas très sincère puis brusquement tourna et d’un pas assurée franchis le seuil du pensionnat. Ses pas étaient fermes et décidées. Elle était déterminée. Un peu courbée à cause de la sacoche qui était vraiment lourde, mais la tête haute et fière, ce qui lui donnait une allure assez spéciale.
La porte du hall se tenait alors devant elle. Allait-elle la franchir ? Bah oui naturellement et c’est se qu’elle fit.
Elle augmenta le volume de son baladeur, chose qui ne lui permettait pas d’entendre se qui sa passait autour d’elle. Insouciante elle pensait à sa vie passée, puis imaginait ses journées au pensionnat.
Soudainement elle sentit que quelque chose l’avait touchée. Elle s’immobilisa, regarda en haut, a gauche, a droite, puis vers le bas. C’est là qu’elle aperçue du haut de ses 1m60 une jeune fille un sourire forcé aux lèvres, assise adossée au mur.
Celle-ci remuait ses lèvres comme pour dire quelque chose. Sans enlever ses écouteurs Reira lança :
« Pardon ? »