en train de se cacher

Zara traversa les couloirs de l'internat, Lied a sa suite, en faisant le moins de bruit possible, toutes les filles semblaient être dans leur chambre à cette heure-ci. Elle poussa discrètement la porte de sa chambre et s'effaça pour laisser passer le garçon et referma à clef devant elle.

-Ne t'en fais pas je n'ai pas l'intention de te sauter dessus, expliqua-t-elle, les garçons sont logiquement interdis ici alors je ferme pour pas qu'on te trouve ici.

Elle observa sa chambre avec ses murs nus, elle n'avait pas eu le temps d'accrocher quoi que ce soit sur les murs. Elle ôta ses chaussures et alla dans la salle de bain de sa chambre pour se rincer de visage avec un peu d'eau pour retrouver son esprit.

-Pas trop fatigué par la course? Demanda-t-elle avec un sourire.

Le jeune homme, comme à son habtude n'avait pas l'air essouflé ni fatigué de la course et il regarda la chambre, une chambre simple, sans rien, il alla s'installer sur le lit innocupé et enleva ses chaussures, son pull et son manteau, il observa les mouvements de zaranaï et chercha dans son sac un baton long de 30 cm environ, un baton qui avait une fine fente de 10 cm et un bouton, il cacha le baton sous l'oreiller et répondit:

Non, pas trop, assez pour avoir la flemme de retourner dans ma chambre Dit-il avec un sourire

Et puis tu peux me sauter dessus tant que tu veux!

Zaranaï avait enlevé son pull et ses chaussettes puis elle se tourna vers Lied avec un petit sourire aux lèvres.

-Puisque c'est demandé si gentiment...

La jeune fille s'approcha de Lied et sauta sur lui en tenant ses poignets pour l'empêcher de bouger et se mit sur lui de façon à l'avoir totalement prisonier.

-Et voila, maintenant tu es à ma merci! Dit-elle en riant.

Elle frotta le bout de son nez contre celui du garçon pour jouer, toujours en tenant ses poignets qu'elle aurait bien attaché, pour s'amuser. Elle mit son front contre celui de Lied et ferma les yeux. Elle sentait le coeur du garçon battre contre sa poitrine, nettement plus lent que le sien a elle. Sans réfléchir, elle commença à l'embrasser sur le menton, et remonta sur ses joue, son front et enfin sa bouche.

Voyant qu'il ne faisait rien pour se débatre, la jeune fille continua de l'embrasser et elle lâcha les poignets du garçon pour les passer dans ses cheveux et pour suivre le contour de son visage du bout du doigt. Sa conscience la torturant, elle se résolu à le laisser et elle se releva comme avec regrets.

-Eh non, dit-elle avec un clin d'oeil, je ne te garderais pas prisonier tant que tu aura une copine, je ne suis pas ce genre de fille-la, et puis, ta copine doit te faire confiance.

Elle s'étira tranquillement, des sentiments contradictoires éclataient dans son esprit. Le garder, le faire partir, l'embrasser, ne pas le faire. Elle s'assit sur son lit à elle et secoua ses cheveux humides qui trempaient ses épaules et son T-shirt.

-A propos, est-ce que tu peux me parler d'elle? je voudrais savoir quel genre de fille te fait craquer.

Elle prit un coussin et le serra contre elle en observant fixement chaque mouvement du garçon.

Zara éclata de rire quand il lui dit qu'elle embrassait bien. Elle réfléchit quelques secondes, plissa les yeux et lui demanda pour l'embêter:

-et moi, j'embrasse comment?

Avant qu'elle lui laisse le temps de répondre, elle se leva et alla s'asseoir par terre à côté du lit où il était, c'était plus comode pour parler et elle posa sa tête sur le rebord du lit.

Zara avança sa tête jusqu'à ce que son front touche celui du garçon et le regarda dans le plus profond de ses yeux.

-Hum...un échantillon alors, ma conscience tape fort en ce moment tu sais.

Elle glissa sa main derrière la nuque de Lied et l'embrassa assez fort en faisant durer son baiser. Elle promena ses doigts dans le cou du garçon en jouant un peu avec ses cheveux, puis elle le lâcha et s'assit sur le lit pour être plus à l'aise.

-Alors? Cet échantillon était bien?

La jeune fille rigola une fois de plus, il était rare chez elle pourtant de rire souvent, la gaité du garçon la rendait joyeuse, et puis, elle se sentait très bien avec lui. Elle s'allongea contre lui et lui chuchota dans l'oreille, juste pourle taquiner.

-Tu veux que je t'aide à le mettre?

Elle recommença à rire, la tête contre le torse du garçon. Elle entoura la taille du garçon d'un bras pour se rapprocher de lui et l'avoir entièrement contre elle pour sentir la chaleur qu'il dégageait: la pièce n'était pas chauffée et la nuit, il faisait froid dans la pièce, elle en sentait la morsure.

-Ou tu préfère que je te laisse et que j'aille prendre le mien dans mon coin?

-D'accord, pas de souci.

Zara se mit à califourchon sur les jambes du garçon et tira sur son bras pour le redresser. Elle lui enleva son T-shirt et serra le garçon contre elle quelques instants, caressant son dos et s'impregant de sa chaleur, puis elle lui passa son haut de pyjama. Puis ses mains tremblèrent quand Elle se décala pour lui enlever son pantalon, elle déboutona lentement son pantalon, et le fit descendre en laissant son doigt glisser le long de sa peau, puis elle jeta le vêtement à terre et lui passa son bas de pyjama. Puis elle le poussa pour qu'il s'alonge sur le lit et elle se leva.

-Et voila, t'as ton pyjama maintenant.

Elle se dirigea vers son armoire, en sorti sa chemise de nuit et revint vers le garçon en la lui donnant tout en restant debout.

-Allez, à toi maintenant.

La jeune fille se laissa faire, tout en gardant le garçon contre elle. Ils restèrent alongés, l'un contre l'autre sans rien dire, puis Zara commença à l'embrasser en laissant ses mains se balader librement sur le corps du garçon, attendant de voir jusqu'à quelle limite il la laisserait aller. Elle s'arrêta elle-même, de peur d'aller trop loin, et se redressa.

-est-ce que tu as sommeil? Demanda-t-elle pour justifier son redressement soudain.

Elle ressentit le froid qui s'instalait dans la chambre et se remit contre le garçon en frissonant frileusement

Zaranaï le laissa faire, trop heureuse de recevoir un peu de tendresse pour avoir envie de se débatre. Elle se déplaça pour s'alonger sur lui et glissa ses main sous le haut de pyjama du garçon pour sentir sa peau nue contre ses mains. Elle fit courir ses lèvres sur tout le visage du garçon pendant que ses mains exploraient son corps très lentement, pour ne pas le brusquer et pour ne pas penser qu'elle allait vite.

-Juste comme ça, fini-t-elle par répondre, je pensais que les aventures de la journées t'auraient fatigué.

Elle continua de l'embrasser encore un moment puis elle se redressa.

-Attend un moment...

Elle le releva et alla éteindre la lumière. La pièce fut plongé dans une obscurité presque complète avec les rayons de la lune qui filtraient a travers les stores que la jeune fille n'avit pas eu le temps de fermer. Elle revint contre Lied, et s'alongea sur lui, ses jambes de chaque coté de celles du garçon. Incapable de s'en empêcher, elle murmura à son oreille

-je t'aime...

Zara le laissa faire sans rien dire, laissant parler ses doigts. Ses mains tremblaient et elle était déchirée par des sentiments contradictoire. Ce qu'elle faisait était mal, elle savait qu'il n'avait pas de copine mais continuait quand même. Elle l'embrassa avec plus de force comme pour rejeter cette idée mais elle revenait, inlassablement.

-Arrête, murmura-t-elle lorsqu'elle sentit qu'elle ne pourrait plus supporter la voix de sa conscience, arrête, je ne peux pas faire cela, tu as une copine, c'est impossible, il ne faut pas aller plus loin.

Elle mordit ses lèvre et repoussa le garçon et se redressa en remettant un peu d'ordre dans ses vêtements et dans ses idées.

-Je ne peux pas si tu as une copine, poursuivit-elle, je suis désolée, ce n'est pas possible pour moi.

Elle se ralongea auprès de lui mais elle croisa les bras sur son corps pour marquer une distance entre le garçon et elle.
dur d'aimer et ne pas l'être en retour...

Lied approuva, il savait que Siana... Il aimait Siana, et puis tout bêtement NON, il ne peut pas faire cela, il s'allongea et regarda la plafond sans rien dire, et ferma les yeux, laissant sa vie passer dans sa mémoire...

*Mes parents, mon frère, mon orphelinat, mes parents adoptif, ma fuite, le Pensionnat, Jasdrian... Siana...*

Il chassa tout de sa tête, le vide complet, il ne dormait pas, difficile de ne pas dormire quand on a les yeux fermés à minuit, s'pas?

Zara se sentait gênée du silence qui s'était instalé. Elle se redressa et se mit à genoux sur le lit et elle commença à chatouiller Lied pour jouer.

-Tu vas voir, toi, tu m'a dis que je souffrirais, dit-elle en riant, souffrira bien qui souffrira le dernier!

Elle se forçait à jouer bien évidement, le chatouiller n'était qu'un prétexte pour le garder contre elle un peu plus contre elle, elle en était même partagée entre le souhait qu'il s'en rende compte, et le souhait qu'il ne s'en rende pas compte et qu'il se prête amicalement au jeu. Elle glissa ses mains sous son haut de pyjama pour mieux le chatouiller, en espérant qu'il soi chatouilleu.

Zara cria de surprise et de joie mêlée et éclata de rire, et ses yeux s'emplirent de larme joyeuses

-ahahahaharête, je t'en supplie, j'en peux plus!!

Elle secoua son corps de toute ses forces et parvins sans trop savoir comment à se retrouver sur Lied, même si il maintenait toujours ses poignets d'une seule main

-Ah, renversement de situation apparement.

Elle secoua ses poignets pour le faire lâcher prise sans y parvenir, et décida de passer à autre chose. Elle se pencha sur lui et l'embrassa sur la bouche pour le déconcentrer. Cela fonctionna et elle pu libérer ses deux bras.

-Alors comme ca, on fouille sous ma chemise? Atend un peu, tu va voir!

Elle glissa ses mains sous le haut de pyjama du garçon et tira vers le haut pour le lui enlever. Elle n'avait pas directement réfléchis à ce qu'elle faisait et compris quand elle observa son torse à la lumière de la lune qu'elle était sans doute allée trop loin. Elle conserva néanmoins son sourire et jeta son vêtement au loin et continua de le chatouiller, sûre qu'elle parviendrais à le faire rire tôt ou tard.

Zaranaï se débatit sans pour autant utiliser toute sa force: le garçon caressait sa peau en la chatouillant et elle ne pouvait pas s'empêcher d'aimer cela. Elle rapprocha du visage du garçon comme pour l'embrasser et au dernier moment, elle tourna la tête pour mordiller son cou pour lui faire un suçon. une petite marque rouge resta plantée sur la peau du garçon.

*oups, si sa copine voit ca il va avoir des problèmes*

Elle croisa les jambes autour des reins du garçon, et, de guerre lasse, le laissa faire d'elle ce qu'il voulait.

-ok, t'as gagné, tu es trop fort pour moi!

Elle posa sa tête sur l'épaule du garçon, la respiration saccadée