Il pleut des cordes... il pleut sur mon coeur (pv 1ère pers)

Arisa était assise sur le trottoir depuis un bon moment. Elle avait erré jusqu'à l'épuisement dans les rues, sans savoir où elle allait ni pourquoi. Sa mère était elle ne savait où, elle ne rpéférait pas savoir de toute façon. Ce matin, en partant, Kichi l'avait juste prévenue qu'elles ne severraient probablement pas de la journée. Comme elle avait pris ce qu'il leur restait d'économies, Arisa priait pour qu'elle ne dépense pas tout en buvant ou en faisant toute la journée du shopping...

La jeune fille était sortie parce qu'elle n'en pouvait plus d'être dans sa chambre. Kichi lui avait laissé l'entière liberté, mais l'avait seulement prévenue que "si ses résultats étaient catastrophiques, elle pouvait oublier l'appart où elles étaient sensées emménagées". Et malgré cela, Arisa séchait quand même les cours. Pourquoi ?Peut-être seulement parce qu'elle n'y avait plus assisté à partir de 10 ans, et qu'elle était à la limite de l'illettrisme. A la limite... La jeune fille pouvait à peine déchiffrer une lettre...
Pourtant elle chantait autant qu'elle le pouvait. Arisa avait commencé à chanter parce qu'elle ne pouvait pas non plus passé toute ses journées dehors, ou dans sa chambre à ne rien faire. La plupart de ses chansons elle les inventait elle-même...

Elle était donc assise... Sur un trottoir, seule, elle semblée perdue. Les yeux rivés sur le sol, elle chantait d'apparence très calme, malgré la pluie et l'orage.

"Il pleut sur mon coeur...
Il pleut de douleur
Peut-être est-ce la fin...
Tends-lui la main
Pour y arriver
Ne cesse jamais
Même si personne ne le veut...
Y a que ça pour être heureux."

Elle était entièrement trempée, mais elle ne s'en appercevait même pas. Arisa ne sentait plus rien, juste ce vide en elle, juste ce froid qui refusait de laisser en paix son âme, juste cette douleur sourde qu'elle ne comprenait pas elle-même...

(simple précision: chanson écrite très très vite désolée si c'est pas beau...)

Keiji était sortit de sa chambre qui l'éttouffait. Elle était beaucoup trop petite et comme il avait la paresse de la rangée, cela reforçait l'idée de l'étouffement. De plus, on était le dimanche et il n'avait pas ces horribles cours qu'il se forçait à suivre en se disant que si il voulait faire quelque chose de sa vie plus tard, fallait étudier.
Il faillit bien rester chez lui, vu le temps pluvieux mais enfaite, la pluie ne dérrangeait pas, ce n'est que de l'eau en fin de compte. Il ne mit même pas sa cappuche, laissaint les gouttes passé sur son visage puis tombé à ses pieds. Il se mit à réfléchir car la rue était déserte, tout le monde préférait rester encloîtré chez eux au lieu de bouger un peu. Et donc, ce grand vide lui fit réfléchir et bien sûr, il pensa à Yukiko, la jeune fille qui avait laissé dans son village, l'aimait-il encore ? Il avait dit que non à Kyoko mais il n'en était plus sûr...
Il poussa à grand soupir et se surprit même à en vouloir à son père de l'avoir envoyer ici. Il s'en voulu juste après, il avait fait de tellement chouette rencontre ici mais Yukiko...
Il fut sortit de ses pensées par la voix d'une jeune fille qui chantait. Il ne la voyait pas mais en entendait l'écho de sa voix dans toute la rue. Il avança, avança, jusqu'à l'apercevoir, là assise au bord d'un trottoire. Elle semblait triste, perdue... Elle non plus ne faisait pas attention à la pluie....
Il n'aimait pas voir des gens tristes, même si lui n'était pas de la meilleure humeur qu'il soit : Alors, il contourna les grosses flaques pour s'asseoir à côté de la jeune fille sur le trottoire. Il la regarda et l'écouta chanter un peu avant de parler.

- Sa n'a pas l'air d'aller...

Dit-il doucement. Il ne voulait pas la brusquer et surtout pas la forcer à lui parler. Il préférait donc dire une simple phrase pour voir un peu...

La jeune fille ne semblait pas tellement vouloir parler, d'ailleurs elle ne releva même pas la tête. Il comprenait, quand il n'allait pas très bien, il n'avait pas toujours envie d'en parler, et surtout moin à un inconnu. Pourtant, il s'y forçait toujours pour la simple et bonne raison que cela faisait extrêment de bien, même si c'était un peu difficile au début.
Même si la jeune fille ne daignait rien dire, elle continua de chanter avec sa voix claire. La mélodie se faisait de plus en plus triste, faisant assez bien ressentir son état d'esprit. Keiji ne savait que dire : elle semblait vouloir se suicider mais pour une raison qui l'échappait encore, elle ne voulait, disant que d'autre mourront en même temps.
Elle ne semblait pas pleurer, enfin, comme elle regardait toujours le sol et qu'il ne faisait pas très clair, ce n'était qu'une conclusion trop attive. Keiji s'éclaircit la voix puis lui dit :

- Je ne te connais pas, toi non plus et je vais te dire une seule chose, qu'importe tes problèmes, si tu crois fort à tes rêves, si tu crois en toi, si tu veux vraiment remonter la pente, alors, tu peux y arriver. Mais pour cela, il faut lever la tête, regarder l'avenir en face, assumer ses défaults, ses problèmes et surtout pas s'apitoyer sur son sort! Tu vas te dire que c'est facile à dire, mais j'en ai connu des moments de pluie, d'orages et même d'ouragents et en y croyant , je vois aujourd'hui apparaître quelques éclaircies...

Il se tut après ça. Il ne pouvait en dire d'autre et si elle ne voudrait toujours pas parler, il devrait surrement s'en aller, même si il n'aimait pas voir des personnes que cet état. Il s'était permit aussi de la tutoyer.

Arisa sourit doucement à travers ses larmes. Ces paroles... la douceur de cette voix... Cela lui faisait du bien. La jeune fille sentait avec plaisir l'attention qu'on lui portait...

"Elle mourrai de douleur
Si on lui déchirait encore une fois le coeur
Je suis tout ce qu'il lui reste
Et pourtant, moi je me déteste..."

Elle arrêta de chanter. La jeune fille releva la tête, toujours en larmes...
Lentement, elle articula avec une certaine difficulté:
"Tu t'appelles comment ?"

Elle continua de chanter, de cette voix si triste et mélancolique. Keiji l'écouta comme même et d'ailleurs, la jeune fille ne tarda pas à relever la tête, on pouvait maintenant bien distinguer les larmes et il pouvait enfin voir son visage. Elle avait de long cheveux noir qui lui tombait sur les épaules. Ses yeux était presque de la même couleur que ses cheveux.

- Moi c'est Keiji et toi?

Demanda-t-il normalement, ne la quittant pas des yeux. Puis, il dit en affichant un petit sourire :

- Content de t'endendre parler...

Cela pouvait parraître assez bizzare mais oui, il en était content. Peut-être qu'il considérait la parole un peu comme un pas vers une "éclaircie" comme il l'avait dit, il ne le savait pas lui-même.

Arisa ne sourit pas... Elle était trop triste pour. Ses yeux étaient noirs, noirs de chagrins, son regard était profond... Sa voix traduisait une douleur inexprimable, inexplicable...

"Moi, c'est Arisa."

Repondit-elle après un instant très court d'hésitation. La jeune fille aurait voulu rebaisser la tête, pourtant elle resta figée en entendant les paroles du jeune homme. Il était content de l'entendre parler... On ne lui avait jamais dit ça auparavant, et ça lui fit très plaisir d'entendre cette phrase s'adresser à elle.

Keiji la regardait, l'écoutait et tout cela pour s'appercevoir encore plus du malheur et du désespoire de la jeune fille. Arisa, c'était originale comme nom mais elle l'avait dit avec tellement de tristesse que cela le rendait aussi triste.

- Ecoute Arisa, je comprendrais si tu refuses mais vu ton état, j'ai l'impression que tu dois un peu parler ! Je suis encore un inconnu pour toi mais sache comme même que si tu dois parler, je suis là.

Dit-il. Il n'était pas psy ou autre mais il savait comme tout le monde que quand on avait des problèmes, se confier à quelqu'un faisait du bien. Il l'avait lui-même tester et cela avait marcher, il s'était senti un peu mieux après! Bien sûr, il n'était re-devenu heureux comme ça mais ça l'avait aidé surtout à remettre ses idées en place.

- Je ne t'y oblige pas bien sûr.

Arisa réfléchit un moment. Se confier aveuglement à un inconnu ne se faisait pas en claquant des doigts... Et parler, c'était encore plus dur, peu iporte la personne d'ailleurs...

Elle se décida cependant à lui au moins une partie de ce qu'il lui arrivait:
"je viens de retrouver ma... soeur" commença-t-elle en hésitant un peu, "En fait, je ne l'ai jamais connue avant. Maintenant qu'on s'est retrouvée, j'ai peur parce que pendant qu'elle souffrait, moi j'ai passé mon temps à sécher les cours, à ne rien faire à part traîner dans les rues. Et en gros, si je reviens je serai incapable de suivre normalement..."

la jeune fille ne s'y attendait pas, mais tout d'un coup elle eût l'impression qu'un immense fardeau venait de lui être enlevé.

La jeune fille décida de parler, et Keiji lui fit un sourire réconfortent et chaleureux pour essayer de la mettre quelques peu en confiance. La fille parla et raconta son histoire. Keiji s'en doutait qu'elle avait résumé plus que raconté tout les détails mais il faillait qu'elle le fasse comme elle le sentait.

- Tu n'as jamais suivis un cour ? Si tu veux suivre, il faut absolument que tu les reprenne.

Dit-il. Puis il pensa que cela va être compliqué vu qu'elle ne pourrait être avec ceux de son âge. Mais peut-être que si elle trouvait un prof particulier, enfin, elle pouvait très bien demandé à sa soeur de l'apprendre.. Ou alors à un ami...

Arisa soupira... Suivre les cours =_='''. Oh, elle avait bien assisté à quelques cours, plus jeune... quand elle avait 7 ou 8 ans... Elle se souvenait vaguement d'une salle ou il y avait trente à quarante élèves, calmes et silencieux, et un prof qui expliquait pendant des heures une leçon. Laquelle était d'ialleurs simple, Arisa ne savait pas pourquoi les autres avaient besoin de tant de temps pour comprendre, et pour retenir.

"Les reprendre... C'est facile à dire, mais le niveau que je dois avoir maintenant... il doit être catastrophique."

La jeune fille ne semblait pas de bonne volonté pour ça... Reprendre une vie enfermée dans une salle pendant huit heures, quand elle avait passé près de huit mois et demi en totale liberté lui semblait impossible, ou presque.

Keiji rigola très légèrement puis lui dit :

- L'idée n'a pas l'air de t'enchantée!

Il lui sourit chaleureusement. Il comprenait, les crous, s'était atroce, y'avait rien d'autre à dire et il ne pourrait pas convaincre la jeune fille car lui-même, il adorerait arrêter mais il ne pouvait pas, sa consience lui disait qu'il allait le regretté et il avait la preuve devant ses yeux.

- Tu sais, si il faut que tu apprennes juste les bases, c'est simple : si tu veux je t'apprend a euh... tu voudrais savoir faire quoi ?

Demanda-t-il. Il ne savait pas ce dont était capable la jeune fille donc il demandait, simplement.

Arisa sourit. Il semblait la comprendre...
"Je me trompe ou les cours c'est encore plus soulants que ce qu'on peut en dire ?"

Il ne la dégoûterait de toute façon pas plus de ça. Les cours... qui ne s'en était jamais plaint ?Quand elle en entendait parler, c'était toujours le même vocabulaire: la prof soule, bonne nuit pour le cours de français, on fait quoi pour mettre le bazar cet aprem en anglais ?
(j'ai l'impression de m'entendre parler ptdrrr)

"En fait, j'ai tellement de retard que j'ai aucune idée de ce qu'on fait à partir de dix ans..."

[ Tu m'ôtes les mots de la bouche! xD ]

Keiji rigola légèrement puis lui dit, en affichant un souire :

- Piouff, oui, c'est pire! Enfin, faut bien ça mais l'école c'est pas super, faut l'avouer! Enfaite, c'est assez étrange, on dort la moitier du temps mais on arrive comme même a passé les examens!

Dit-il souriant toujours chaleureusement. C'est vrai que cela restait un mystère. Dormir et réussir. Si c'était ça la vie, on ne peut pas dire que c'est très compliqué! Enfin, il y a ceux qui ratent aussi mais, toujours aussi bizzarement, ils sont plus rares. Il y a aussi ceux qui étudient mais disons qu'ils sont en voit de disparitions. [ mdrr ]

- Dix ans ? Euh... On doit apprendre 6+5 et a écrire corretcement des mots du style : "pelle".

[pitiééé j'aurai du mettre un peu plus âgée =_=']

"bah, ça à pas l'air trop compliqué... à ce que tu m'en dis."

Arisa sourit... Après tout, c'était tant mieux ^^.

"6+5 ?Ben ça fait onze, c'est pas compliqué. C'est ce qu'on apprend à dix ans ?"

[et j'ai fait ça en CE2 moi !ou en Ce1 d'ailleurs chais plus]

[ mdr ^^ xD Ouais, ok, j'ai viser bas va-t-on dire! xD ]

Keiji y réfléchit encore, c'est vrai que cela semblait plus convenir à des enfants de 7 ans, ok, il s'était un peu gouré mais 10 ans, ça remontait à 6 ans et il n'était pas le meilleur dans le domaine de la mémoire.

- Enfaite, pas vraiment. Attends, dix ans, euh...

Il se mit à réfléchit en essayant de se souvenirs de ses cours.

- Bon, c'est des calculs plus compliqué mais ce n'est pas encore de l'agèbre, donc c'est toujours avec des chiffres et en français, on apprend la conjugaison, les complément direct du verbe et les mots plus compliqué.

[ptdrrr ressort tes cahiers du CM2 toi !tu m'fais trop rire ^^!]
Arisa fronça les sourcils. Il lui parlait en chinois, là...
Elle ne réfléchit pas plus, et lui fit:
"Euh répète mais avec des termes un peu moins compliqués s'il te plaît..."
Elle n'était pas sensée savoir ce que c'était de l'algèbre ou un complément direct du verbe...
[et moi je vais sortir mon cours de français parce que chais plus non plus ce que c'est -_-']

[ mdr xD J'ai plus mes cahiers, je dis ce que je me souviens! ^^ ]

Keiji remarqua qu'Arisa fronçait les sourcils, il est vrai que pour quelqu'un qui n'avait jamais vraiment eu cour, s'était difficile.

- Euh... Désolé... Enfin, tu te souviens de ce que tu as apprit ? Ca m'aiderai peut-être pour situer ton niveau! J'avoue que dire ce qu'on apprend a 10 ans, c'est loin pour moi là...

Dit-il en lui souriant.

[ Algèbre c'est le calcul avec les lettres -- : a+b-x.3
Et complément direct c'est : Je mange une pomme. ]

[ptdrrr je sais ce que c'est l'algèbre merci ^^et le complément par contre, mais à quoi ça nous sert de savoir ça ???!on se demande à quoi serve certains cours...]

"Euh... les additions... les soustractions..."
Arisa essayait de se remémorisait ce qu'elle avait appris et qu'elle savait encore. En fait, elle s'apperçut que la plupart des choses lui étaient restées dans la tête, attendant simpement d'être complétées.

"... les multiplications... les divisions. En français, je dormais pendant les cours ^^' mais je me souviens un peu des compléments, la conjugaison... fin voilà quoi."
[c'est quelque chose que j'ai en commun avec elle xD]