détente [libre]

L'odeur parfumée que dégageait les arbres et le silence qui régnait en ces lieux détendaiant Alundrine qui se sentait stessée depuis quelques temps au pensionnat. Elle marcha lentement, les yeux fermés en inspirant profondément, s'iprégnant des senteurs de bois mêlés a la pluie qui était tombée un peu plus tôt. Elle s'adossa à un arbre en rouvrant les yeux et regarda autours d'elle. Elle se sentait un peu seule parmis tous ces arbres, le soir commençait à tomber aussi, elle n'aimait pas beaucoup se promener quand elle ne voyait plus rien, douée comme elle était, elle était capable de se prendre un arbre. Elle poursuivit lentement sa route.

Suko marchait tranquillement dans la forêt. Elle ne savait pas trop pourquoi elle était venue marcher seule, elle avait plutôt envie de discuter avec quelqu'un. Soudain elle aperçu une jeune fille entre les arbres. Toute contente, elle s'approcha et lorsqu'elle fut arrivée à hauteur de la jeune fille, elle la regarda en souriant et dit :

"Salut ! Je m'appelle Suko."

Alundrine, perdue dans ses pensées, mit quelques secondes pour s'appercevoir qu'on lui parlait. Elle dévisagea la fille
-Salut, moi c'est Alundrine.
Elle s'approcha de la nouvelle venue, l'obscurité qui s'épaississait de secondes en secondes l'empêchait de la disctinguer clairement.
-Tu te promène toi aussi?

"Oui, je me promène."

Suko trouvait qu'il commençait à faire sombre. Elle leva la tête vers les hautes branches des arbres. La lumière était magnifique, dommage qu'elle n'ait pas pensé à apporter son appareil photo, elle regretait vraiment de ne pas avoir pu capter dans la petite boîte cette lumière magique du crépuscule.

"J'aime cet endroit, c'est magnifique, tu ne trouves pas ?"

Alundrine suivit le regard de la jeune fille et observa le ciel à son tour, des étoiles s'allumaient les unes après les autres, tout avec la même intensité, toute si belles.
-Oui, ça me détend beaucoup, et j'en ai besoin en ce moment.
Elle regarda ensuite les allentouts, la nuit tombait plus vite que prévu et un léger brouillard commençait à envahir les environs.
-Tu es pensionnaire toi aussi?
et sans attendre de réponse, elle ajouta:
-Il n'est pas très bon de se prommener la nuit tu sais, il parait qu'il y a des choses et des gens qui rôdent dans les parages

"Oui, je suis au pensionnat"

Suko regarda autour d'elle. La forêt lui paraissait ensorcelée, avec les ombres qui se découpaient dans la mi-obscurité. Bizarrement, elle n'avait pas peur, elle se sentait en harmonie avec le lieu, elle y était bien.

Repensant à ce qu'avait dit Alundrine, elle demanda.

"Tu en as besoin en ce moment... Pourquoi ? Ca ne va pas ?"

Après un court instant d'hésitation, elle ajouta :

"Enfin, tu n'es pas obligée de répondre si tu n'en a pas envie, après tout, on se connaît à peine."

Alundrine sourit, parler un peu ne lui ferait pas de mal
-J'ai un peu de mal à m'habituer au pensionnat, il me rend un peu nerveue et ma famille me manque un peu, parfois j'aimerais partir d'ici, quitter le pensionnat et rejoindre mes proches.
Elle s'adossa à un sapin en regardant la lune qui se découpait dans le ciel.
-Peut-être que j'ai tord, peut-être qu'ils ne voudront pas me voir et que c'ets mieux que je reste ici, je n'ai pas encore choisi ce que je veux vraiment faire, ça m'énerve un peu.
Elle regarda sa compagne dans les yeux:
-Et toi, qu'est-ce qui t'as fais venir ici? ou peut-être ne veux-tu pas en parler je suis très curieuse aussi.

Suko sourit.

"Je pense que la curiosité est une qualité, contrairement à ce qu'on dit."

"Moi... c'est plutôt le contraire. J'ai perdu ma mère quand j'étais petite, quant à mon père, il n'a pas le temps de s'occuper de moi."

Après un moment de silence, pendant lequel elle pensait à son père. Elle ne savait même pas s'il l'aimait... s'il l'avait aimé...

"En fait, on peut dire que je n'ai jamais vraiment eu de famille. Mais ici, je me sens chez moi. J'aime ce pensionnat, j'aime les gens qui y vivent."

-C'est vrai, tout le pensionnat forme une grande famille, ça nous permet d'avoir des parents ou des frères et soeurs que l'on a pas ou qu'on a l'impression de ne pas avoir.
Alundrine soupira de mélancolie et lui dit
-Je suis désolée pour ta mère, la mienne ne m'a jamais aimée, je comprend un peu ce que tu ressent.
La jeune fille entendis du bruit dans les buissons pas très loin. Elle se tourna d'où venait le bruit, les sens aux aguets

Finalement, les deux jeunes filles se ressemblaient assez, c'était deux "orphelines", à qui il avait manqué l'amour maternel. Suko était contente d'avoir rencontré Alundrine, elle pensait qu'elle pourrait s'entendre toutes les deux.

La jeune fille était plongée dans ses pensées, lorsqu'elle entendit elle aussi le bruit de frottement qui venait des buissons proches. Elle tourna brusquement la tête et tenta de voir ce que c'était, mais la nuit était trop noire, elle n'arrivait à rien distinguer. Un peu inquiète, elle murmura :

"Qu'est-ce que c'est ?"

Alundrine fronça les sourcils, elle ne voyait presque rien, la brume et la nuit étaient beaucoup trop épaisse.
-Surement un lapin ou quelque chose comme ça, dit-elle pour rassurer sa compagne et se rassurer elle-même.
Le bruit se rapprocha, plus fort et plus intense.
*ou alors, c'est encore des problèmes, ça m'étonerais pas* se dit-elle.
Elle serra les poings, elle ne savait pas se battre et si il y avait un danger, ce n'est pas en donnant des coups qu'elle s'en sortirait. Elle attrapa instinctivement le bras de Suko.
-Peu importe ce que c'est, on cours.
Alundrine avait une petite idée de ce qui se traînait dans les parages le soir outre les animaux dangereux et elle préférait ne pas s'y frotter. Elle commença à courir à l'aveuglette en remorquand Suko
-Si tu sais où on va dis-le, je suis perdue, dit-elle tout en courrant aussi vite que ses jambes le lui permettaient en slalomant entre les arbres et en évitant les buissons et les ronces.
*Pourvu que ce soit pas un annimal dangeureux, il courra plus vite que nous et nous rattrapera* pensa-t-elle, elle garda tout de même ses réflexions pour elle, inutile de faire paniquer Suko

Suko commençait à avoir peur, elle avait un mpauvais pressentiment, et se doutait que ce n'était pas juste un lapin ou quelque chose du genre.
Lorsque Alundrine lui attrapa le bras et l'entraina en courant, elle trébucha et faillit tomber mais se releva en vitesse et courrut du plus vite qu'elle put. Elle sentait l'angoisse l'envahir, elle avait peur de ce qui pourait les poursuivre, dont elle ignorait tout.

Citation :

Si tu sais où on va dis-le, je suis perdue

Suko n'avait aucune idée de la direction par laquelle elles étaient partie, dans un souffle, elle répondit :

"Je sais pas du tout."

Elle courait à en perdre haleine, elle avait l'impression de n'avoir jamais courrut aussi vite de sa vie, et ne savait pas qu'elle pouvait en cas de danger dépasser à ce point ses capacités.

Alundrine ralentit un peu le pas, elle n'avait pas l'impression d'être suivie par quoi que ce soit, elle continua quand même de courir au hasard des chemins, précédée par Suko qui la suivait sans problème et fini par s'arrêter, une hanche sciée par un point de côté.
-Je pense qu'on peut arrêter, dit-elle en soufflant, j'ai pas l'impression qu'on soit suivies.
Elle écouta un moment les bruits de la nuit sans distinguer quoi que soit de dangereu.
-Ca devait être un lapin ou quelque chose du genre, on a eu une frayeur pour rien, excuse moi de t'avoir fait courir comme ça, poursuivit-elle en souriant.
Elle regarda le ciel, la nuit était à présent tombée, des étoiles parsemaient le ciel. Elle fit un pas et se stoppa, elle ne savait pas du tout où elle allait, elle ne savait pas si elle s'éloignait du pensionnat ou s'en éloignait. Elle contint la panique qui l'envahissait sérieusement et demanda à sa compagne avec le plus grand calme:
-Tu sais où on est?

Suko ne comprenait plus rien. Elle avait eu tellement peur qu'elle frissonait à présent, et se demandait si ce n'était vraiment qu'un petit animal dans les fourrés. Elle avait peur dans cette forêt profonde et sursautait au moindre bruit. De plus, elle ne savait plus du tout où elle était, elle ne savait même pas par où elles étaient venue et commençait sérieusement à paniquer. Essayant de garder son calme, elle dit, le souffle court et la voix un beu brisée.

"Non... et toi, tu as une idée d'où on est ?"

La jeune fille sentait des sueurs froides dans son dos et tremblait de tout son corps. Elle ne se rappellait pas avoir eu si peur de sa vie et se demandait même si elles allaient s'en sortir.